Europe

à partir de la deuxième guerre mondiale

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avant la renaissance : des gaulois à la guerre de 100 ans

renaissance et temps modernes: de Gutemberg au directoire

ère contemporaine: du consulat à la III° république

après la chutte du second empire : de la commune à la montée du nazisme

pacte germano soviétique plan " Euthanasie " invasion de la pologne

france occupée Vichy France libre propagande de Vichy collaboration d'état

ghetto de Varsovie projet Manhattan opération barbarossa début de l'holocauste

Pearl Harbor la solution finale STO offensive sur Stalingrad opération torch

bataille de Stalingrad Insurrection du ghetto de Varsovie bataille de Koursk

La Shoah: l'industrie de la mort ultras collabos

opération overlord libération de Paris chute de Berlin

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Hitler a annoncé publiquement que l'anéantissement de la race juive dans toute l'Europe (Vernichtung) était une éventualité très probable dans un discours prononcé au Reichstag pour l'anniversaire de son arrivée au pouvoir, le 30 janvier 1939.( il confirmera ces propos le même jour en 1942 et 1943)

En avril 1939, l’Albanie est envahie par l’Italie.

23 août 1939 Pacte d'Acier - Pacte germano-soviétique ( hitler Staline):

Le ministre nazi des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop (à gauche), le dirigeant soviétique Joseph Staline (centre) et le ministre soviétique des Affaires étrangères Viatcheslav Molotov (à droite) lors de la signature du pacte

Le pacte germano-soviétique, connu aussi sous le nom de pacte Ribbentrop-Molotov (du nom des deux ministres des Affaires étrangères qui ont négocié l'accord), était constitué de deux parties : un accord économique, signé le 19 août 1939, qui prévoyait que l'Allemagne échangerait des biens manufacturés contre des matières premières soviétiques, et un pacte de non-agression d'une duréee de 10 ans, signé le 23 août 1939, dans lequel l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique se promirent de ne pas s'attaquer mutuellement.

en septembre 1939, quand Hitler a ordonné la liquidation des aliénés et des incurables. La réalisation du plan " Euthanasie ", qui devait rester secret, a été confiée à des médecins SS sous le contrôle de fonctionnaires de la chancellerie du Reich. Six centres ont été aménagés à cet effet. Les malades qui y étaient envoyés étaient tués dès leur arrivée. Le plus souvent par piqûres. Mais quelques-uns ont été gazés, car c'est là qu'ont été expérimentées les premières chambres à gaz.
   Les réactions de l'opinion allemande et les protestations des Eglises ont obligé les nazis à reculer (du moins en paroles, car l'euthanasie a continué plus discrètement pendant toute la guerre et a fait des dizaines de milliers de victimes).
   Compte tenu de cet incident, l'Holocauste a été organisé hors d'Allemagne, sur le front russe, puis en Pologne. La décision initiale a été prise au printemps 1941, pendant la préparation de l'offensive contre l'URSS (juin 1941). FRANCOIS DELPECH Le Monde du 8 mars 1979

le 1° septembre 1939 Hitler peut s’attaquer sans crainte à la Pologne, couvert par le pacte germano soviétique..

La Pologne est attaquée sur deux fronts : à l’ouest par l’Allemagne à partir du 1° septembre et à l’est par l’URSS à partir du 17 septembre..


colonne de chars allemands en Pologne

le 3 septembre En réponse à l'invasion de la Pologne par les troupes d'Adolf Hitler, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre au IIIe Reich.

Le Canada déclare la guerre à l'Allemagne le 9 septembre.


13 septembre : le navire allemand Schleswig-Holstein
dans le port de Gdynia pendant la Campagne de Pologne


17 septembre les chars russes avancent sur Varsovie

26 septembre 1939 En France les groupes communistes sont dissous.

27 septembre Prise de Varsovie par la Wermacht.


Bombardement de Varsovie


Les Nazis dans Varsovie

le 29 septembre 1939 l'invasion de la Pologne est terminée, La Pologne capitule devant l'Allemagne.

Hitler lui-même vient parader dans Varsovie le 5 octobre 1939. Dès l'hiver 1939-1940, les nazis commencent à persécuter les Juifs : obligation de porter un brassard avec l'étoile de David, identification des magasins juifs sur leurs vitrines, obligation de rendre les radios, interdiction de voyager en train (novembre 1939).

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Le général Gamelin, commandant en chef, se prépare à une guerre d’usure, et l’armée française reste cantonnée dans ses fortifications. Seules des opérations de blocus sont tentées, comme en Scandinavie, pour gêner l'approvisionnement allemand. Les Français restent donc derrière la ligne Maginot et temporisent, en espérant pouvoir s'appuyer sur un blocus maritime, comme celui qui provoquera l'effondrement allemand en 14-18. C'est la « drôle de guerre ». Le gouvernement se vante ainsi auprès de l'opinion publique, majoritairement pacifiste, de cette nouvelle façon de faire la guerre sans combat.

l’offensive allemande en France

« les Français n’ont pas été simplement vaincus en cinq jours par une Wehrmacht invincible ; le haut patronat les a sacrifiés à son plan de « réforme de l’État » copié sur les voisins fascistes et à son obsession d’accord avec le Reich ». Plus précisément elle décrit une organisation française réunissant banquiers et industriels : la Synarchie. Composée de 12 hommes, cette « organisation secrète » était centrée, selon Annie Lacroix-Riz, autour de trois groupes : La banque Worms, la banque Lehideux et la banque d’Indochine. Elle aurait refait surface en 1922 après s’être appelée « mouvement synarchique d’empire ». Ces milieux très présents « dans tous les gouvernements de Vichy en particulier aux postes économiques [...] avaient décidé que les structures politiques étaient détestables parce qu’elles ne pouvaient pas réaliser les meilleures conditions de rétablissement du profit. On était avant la crise mais dans une période tout de même très tourmentée. » Annie Lacroix-Riz dans Le choix de la défaite
http://www.armand-colin.com/livre.php?idp=345191

« On se retrouve aujourd’hui avec une connaissance des phénomènes très inférieure à ce qu’elle était en 1944-45 parce que, pendant l’occupation, les milieux résistants avaient obtenu et diffusé des informations. Ce qui vous explique qu’aujourd’hui, des gens de 80 ans sont très peu surpris quand on leur dit que la France a été victime de haute trahison. Alors que, si on dit ça à un étudiant de 20 ans, au début, on lui provoque des réactions de malaise et même d’indignation. Voilà pourquoi, les circonstances étant ce qu’elles sont, il est indispensable de faire de l’histoire, de faire le maximum pour que l’enseignement de l’histoire, si compromis aujourd’hui, puisse se diffuser, même dans la période où il est compromis, par les divers canaux : la discussion, la discussion Internet, etc. »


panzers allemands

Elle est lancée le 10 mai 1940, aux alentours de Sedan où les fortifications sont les plus faibles. Le 15 mai, le front est percé, et la ligne de défense est facilement contournée par une armée allemande bien motorisée qui avance vers le sud avec ses panzers. L’État-major, visiblement dépassé par la vitesse de progression allemande, ordonne la retraite qui se transforme en débâcle.

exode de 1940

Pris de panique, les civils se ruent sur les routes à la suite de l’armée en un véritable exode. Le gouvernement, dirigé par Paul Reynaud, quitte Paris menacée, le 10 juin.

au moins six millions de Français auront abandonné leur domicile et participé à l'« exode » de 1940, se retrouvant sur les routes sous les attaques de la Luftwaffe et ruinant la logistique militaire française. La bataille de France est perdue, en dépit de la résistance de nombreuses unités. La campagne militaire cause près de 100 000 morts français et 40 000 allemands, et les Allemands capturent plus de deux millions de prisonniers.

 

Le 10 juin 1940, Mussolini, allié de Hitler, déclare la guerre à la France, mais ne parvient pas à faire avancer ses troupes à travers les Alpes bien défendues. Franco, sollicité, refuse d'entrer en guerre contre la France, même lorsque l'effondrement français est patent.

Le 14 juin, les allemands font leur entrée dans Paris.

Place de la Concorde

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le Régime de Vichy

Le général de Gaulle, partisan de la poursuite de la guerre, rejoint Londres, où il prononce son appel devenu célèbre mais passé relativement inaperçu dans le chaos ambiant. Le noyau de la France libre se constitue alors, avec d'autres volontaires français. D'autres personnalités se sont aussi réfugiées en Amérique.

Le président du Conseil Paul Reynaud, qui lui voulait continuer la lutte, choisit finalement de démissionner le 16 juin 1940.


Pétain

Le président de la République Albert Lebrun nomme alors Philippe Pétain président du Conseil. Le lendemain, ce dernier annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demander l'armistice.

Le gouvernement Philippe Pétain, constitué à Bordeaux le 17 juin, et le Parlement s'installent en juillet à Vichy, ville calme, et disposant de grandes capacités hôtelières.

« Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur » proclame le 17 juin 1940 le maréchal Pétain, nouveau président du Conseil, qui vient de demander à l'Allemagne nazie les conditions d'un armistice.


les années noires en 6min

Après juin 1940 l'agence Havas est démembrée. Une agence de presse d'Etat est créée en zone sud : l'Office Français d'Information (O.F.I.). En zone nord est mise en place une Agence Française d'Information de Presse (A.F.I.P.) dont la mission première est la propagande.

Les lois raciales, celles sur "l'aryanisation ", les mesures prises contre les membres de la franc-maçonnerie, constituèrent peu à peu un arsenal législatif et réglementaire d'une extrême complexité au plan légal mais dont les objectifs étaient fort simples : éliminer les "ennemis" du Régime et évincer coûte que coûte toute forme d'opposition aux "idéaux" de la Révolution nationale.

Dès juin 1940, Pétain, qui n'a pas le statut de président de la République, met en œuvre une Collaboration avec les Nazis. Celle-ci prendra plusieurs formes au cours de la guerre, dont les arrestationsde communistes puis plus tard de Résistants et de francs-maçons, ainsi que les rafles de Juifs.

La loi du 4 octobre 1941 dite «Charte du travail», est votée par le régime de Vichy. Elle interdit la grève et les activités syndicales.

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DeGaulle lisant son appel diffusé sur radio Londres

18 juin 1940 : appel du général de Gaulle. : http://fr.wikisource.org/wiki/Appel_du_18_juin


drapeau de la France libre
La France libre est le nom donné à l'organisation de résistance extérieure fondée à Londres par le général de Gaulle à la suite de son appel le 18 juin 1940. Les forces armées ralliées à la France libre furent appelées Forces françaises libres (FFL).

 

Le 22 juin 1940, la délégation française doit aller signer l'armistice, dans la clairière de Rethondes, dans le wagon qui avait servi de cadre à l'armistice de la Première Guerre mondiale et devant le monument qui parlait de l'« orgueil criminel de l'Empire allemand vaincu par les peuples qu'il voulait asservir ». Hitler fait ensuite exploser le monument sous les caméras. Quant au wagon il est envoyé en Allemagne où il fut détruit en 1945. L'Allemagne entend ainsi effacer la défaite de la Première Guerre mondiale et humilier la France.

   

Dès l'armistice de juin 1940, les Allemands sont venus chercher dans les camps de prisonniers de guerre les républicains espagnols, sans que l'État français (le Régime de Vichy) ne proteste. Ces derniers sont alors la seule catégorie recherchée par les Allemands dans les camps de prisonniers, et la plupart d'entre eux sont déportés dans le camp de concentration de Mauthausen. Hitler cherche à ce moment-là à entraîner l'Espagne de Franco dans la guerre.

Les Allemands, qui occupent d'abord la partie nord, La moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande : c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constituant la zone libre, c'est-à-dire non occupée, regroupée essentiellement au sud de la Loire. Les deux zones étant séparées entre elles par la ligne de démarcation.

le 23 juin Hitler est en visite à Paris essentiellement pour s’inspirer de son urbanisme (il avait donné l’ordre d’épargner la ville lors des opérations militaires). Dès 6 heures du matin, en provenance de l’aérodrome du Bourget, il descend la rue La Fayette, entre à l’Opéra, qu’il visite minutieusement. Il prend le boulevard de la Madeleine et la rue Royale, arrive à la Concorde, puis à l’arc de triomphe. Le cortège descend l’avenue Foch, puis rejoint le Trocadéro. Hitler pose pour les photographes sur l’esplanade du Trocadéro, dos tourné à la tour Eiffel. Ils se dirigent ensuite vers l’École militaire, puis vers les Invalides et il médite longuement devant le tombeau de Napoléon Ier. Ensuite, il remonte vers le jardin du Luxembourg qu’il visite, mais ne souhaite pas visiter le Panthéon. Pour finir, il descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance. Place Saint-Michel, il remonte en voiture. Ils arrivent alors sur l’île de la Cité, où il admire la Sainte Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Ils remontent ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite. Il ne reviendra plus jamais à Paris

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la révolution nationale

Dans son message aux Français du 25 juin 1940, le jour même de l'armistice, Pétain annonce la dite « Révolution nationale ». « C'est à un redressement intellectuel et moral que d'abord, je vous convie », ajoute-t-il.

Il met progressivement en place une propagande destinée à justifier ses choix dont celui de la nouvelle « capitale ». Le culte de la personnalité en est le principal moteur. Nationalisme, embrigadement de la jeunesse, antisémitisme, anticommunisme, propagande pour le travail forcé. Le maréchal Pétain dispose de tous les pouvoirs législatifs et exécutifs, et suspend les libertés individuelles ; De surcroît, le système démocratique est lui aussi suspendu . La presse est censurée. Les opposants éliminés. Les syndicats sont interdits.


Le Culte de la personnalité: Pétain, "le père de la patrie"

Mers El Kebir

De son côté, Churchill, face au risque insupportable de voir la flotte française rejoindre ses ports d'attaches maintenant occupés par l'ennemi, conformément aux conventions d'armistice envoie le 3 juillet 1940, une flotte britannique sommer la flotte française de Mers el Kébir de se joindre à elle, ou de rejoindre les Antilles françaises. L'amiral français Marcel Gensoul rejeta l'ultimatum, sans informer Vichy de toutes les possibilités ouvertes par celui-ci, dont celle de rejoindre les Antilles françaises pour se mettre à l'abri des Allemands. Il s'ensuivit un combat naval, au cours duquel les principales unités françaises sont détruites.


Contre-torpilleur Mogador le 3 juillet 1940, vue arrière


le Cuirassé Bretagne quelques minutes avant son explosion

à Vichy la propagande de la révolution nationale se met donc en place

Les « Chantiers de jeunesse » créés par Vichy encadrent enfants et adolescents et leurs distillent la propagande de la Révolution nationale.

Les Chantiers de la Jeunesse accueillent, dés août 1940 les 100 000 jeunes de la classe 1940 qui ne peuvent pas être incorporés dans l'armée d'armistice, et qui sont encadrés par des officiers pour se livrer à divers travaux d'utilité publique en plein air. Mais ils ne seront pas l'équivalent des mouvements de jeunesse fascistes comme les Jeunesses hitlériennes. Les partis collaborationnistes à tendance fascistes comme le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot ou le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat sont longtemps restés marginaux par rapport au gouvernement et à l'entourage du maréchal.

Vichy est expert dans l’art du camouflage. Officiellement il affiche l’ambition de réaliser une "Révolution Nationale", anticapitaliste et antisocialiste, alors que dès le 16 août 1940 il organise l’ensemble des structures économiques du pays en faveur des grandes entreprises. Chaque branche d’activité est structurée en "comité d’organisation". Parallèlement, le régime a le souci de son image sociale. Le nouvel Etat assiste les chômeurs, crée un salaire minimum et une allocation à la femme au foyer, encourage les œuvres de charité et verse à compter du 1er janvier 1941, une retraite aux vieux travailleurs. Décisions qui permettent à Pétain de déclarer : "je tiens mes promesses, même celles des autres, lorsque ces promesses sont fondées sur la justice".

En réalité, derrière son masque paternel et outrancièrement "patriotique", ce régime appliquera avec détermination la politique que réclamait depuis 1936 la droite traditionaliste et se fixera comme ligne de conduite la collaboration avec les nazis.

C’est ainsi que l’on verra les grandes firmes françaises conclure au plus vite des accords industriels et commerciaux avec les organismes économiques allemands. Une large partie du patronat met ses usines au service de la machine de guerre nazie. L’état de collaboration satisfait bien des appétits.

le 16 Août 1940 - Le gouvernement en place publie une loi interdisant les confédérations syndicales.

Jusqu'à l'invasion de l'Union Soviétique en juin 1941, la lutte anticommuniste n'est pas une priorité pour l'Allemagne nazie.
Néanmoins, Vichy continue l'œuvre amorcée par Daladier, avant d'obtenir une autorisation en bonne et due forme des autorités d'occupation en août 1940. Le PCF avait été interdit sous la Troisième République, en septembre 1939 à la suite du pacte germano-soviétique, et toute activité communiste était donc déjà illégale à l'avènement de Pétain.

La loi de 1904 qui interdisait aux religieux d'enseigner dans le public est abrogée en septembre 1940.

Tandis que la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » est remplacée par le slogan « Travail, Famille, Patrie » qui s'avérera réactionnaire dans ses modalités d'application. Charles Maurras, fondateur de la revue royaliste L'Action française, salue la disparition de la « gueuse » (la République) en parlant d'une « divine surprise ». Les fondements idéologiques de cette « Révolution nationale » sont précisés dans le discours du 11 octobre 1940.

 


affiche de propagande de Vichy: la cible: les communistes et les juifs!
Mais la maison france est redressée: OUF!
ce qu'on ne lit pas bien en bas : paresse opposée à travail,
démagogie opposée à famille, internationalisme opposé à patrie.

pour lire les mots inscrits sur les fondations de la maison rouge des bolcheviks/juifs/francs maçons, il faut regarder la même image en plus grand


affiches de Vichy: anti juifs, anti communistes, et anti francs maçons (1941)

De manière générale la propagande associe soit les communistes avec les juifs, soit les francs maçons avec les juifs.

Les lois d'exclusions d'août et octobre 1940 frappent francs-maçons et Juifs d'interdictions professionnelles.

La chasse aux communistes, entamée sous le gouvernement Daladier, était une priorité du régime de Vichy, avant même que les Allemands ne s'en préoccupent. Elle est une constante de la politique collaborationniste, d'octobre 1940 à la Libération.

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La Collaboration

collaboration économique: En octobre 1940, on comptait en France un million de chômeurs, conséquence de la désorganisation complète de l'économie due à la débâcle. Rapidement après l'armistice, le gouvernement de Vichy décida d'autoriser les entreprises françaises à accepter des contrats avec les Allemands. Les commandes allemandes seront le principal moteur du redémarrage de l'économie française. Le nombre de chômeurs était descendu à 125 000 en 1942, et à la Libération, il était pratiquement nul. De façon générale, avec les indemnités d'occupation, l'Allemagne arrive à faire travailler l'agriculture et l'industrie française en grande partie pour son compte : en 1943, d'après les statistiques de l'Office central de la production industrielle, 100 % de l'industrie aéronautique, 100 % de la grosse forge, 80 % des BTP, 60 % de l'industrie du caoutchouc travaille pour le compte de l'Allemagne. Henri Rousso note que les chiffres sont probablement surévalués, mais qu'ils donnent un ordre de grandeur correct. Selon l'historien allemand Jaekel, « Au printemps de 1942, 170 000 Français travaillaient sur place dans les services de la Wehrmacht et 275 000 à la construction d'aérodromes et de fortifications comme le mur de l'Atlantique, 400 000 enfin à la fabrication d'armements. ».

Soixante ans après, il est toujours difficile de parler de collaboration, surtout si des enjeux économiques sont à la clé.

Selon Mediapart et Le Canard enchaîné, le service publicité de Prisma presse a fait supprimer un article de Géo histoire( en septembre 2011 ) sur la collaboration économique. Pour quel motif ? Ce dossier de cinq pages débutait par les liens troubles entre Vuitton, le régime de Vichy et les nazis. De quoi effrayer le service pub de Prisma presse, propriétaire de Géo histoire mais aussi de Gala, Femme Actuelle, et dont la maison de luxe Vuitton (filiale de LVMH) est l'un des plus gros annonceurs.
Dans son numéro de septembre-octobre, le magazine Géo histoire s'intéresse à la "France sous l'occupation". D'après Mediapart et Le Canard enchaîné, un des articles avait pour thème la collaboration économique, c'est-à-dire les entreprises françaises ayant maintenu des liens très étroits avec le régime de Vichy et les nazis au nom d'impératifs économiques. Parmi les entreprises épinglées, il y avait notamment RMC (née en 1942 "avec des capitaux français, allemands et italiens"), la Société générale (dont le PDG de l'époque avait proposé aux Allemands de créer une monnaie unique) et la maison de luxe Louis Vuitton, "un industriel fêté par les SS et la Wehrmacht".
Cette notice avait de quoi fâcher la maison de luxe. Voici ce qu'on pouvait lire : "Lorsque Philippe Pétain installe son gouvernement dans les mûrs de l'hôtel du parc, à Vichy, toutes les enseignes de luxe qui, comme les joailliers Van Cleef & Arpels, y tiennent boutique, en sont chassées. Toutes, sauf une : le bagagiste Vuitton. La maison, fondée en 1854 par Louis Vuitton et mise à la mode par l'impératrice Eugénie (l'épouse de Napoléon III), est, en 1940, dirigée son petit-fils Gaston. Ce dernier demande à son frère aîné Henry d'afficher de façon claire sa fidélité au nouveau régime afin d'assurer la pérennité de la marque. La maison Vuitton va ainsi fabriquer, dans des ateliers expressément constitués à cette fin, des objets à la gloire du maréchal Pétain et notamment 2500 bustes officiels. Henry Vuitton entretient par ailleurs de fortes amitiés avec les officiers de la Gestapo. Il est même l'un des rares industriels à être décoré par les nazis, en remerciement de sa loyauté. Une cérémonie durant laquelle les officiers de la SS et de la Wehrmacht arborent des uniformes dessinés par un tailleur de Metzingen, un certain Hugo Boss, et confectionnés par des déportés et des travailleurs du STO".
S'agit-il d'un scoop ? Non, comme le relève Mediapart : "tout cela avait été longuement raconté par Stéphanie Bonvicini dans Louis Vuitton, une saga française publié par Fayard en 2004. Un livre qui, ironisait le Guardian, «a reçu une très faible couverture médiatique», rappelant que la maison LVMH est un des plus gros annonceurs de la presse française".
La suppression de cet article, pour préserver les bonnes relations de Prisma Presse avec le groupe LVMH (propriétaire de Louis Vuitton), n'est pas très bien passée au sein de la rédaction
Extraits de : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12019

Le géant de la cosmétique, L’Oréal, vient d’annoncer la restructuration de son capital. Ainsi disparaît le holding de contrôle créé par Eugène Schueller pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire la face cachée de la politique française contemporaine. L’Oréal est aujourd’hui évalué à 43,6 milliards d’euros. Les Bettencourt détiennent 11,99 milliards ; Nestlé 11,5 milliards ; les 20,11 milliards restants flottants en Bourse. La fortune personnelle de Lilliane Bettencourt, héritière du fondateur de L’Oréal, était estimée en 2002 à 17,2 milliards d’euros. Ce qui en fait la personne la plus riche de France.
En septembre 1940, Eugène Deloncle et Eugène Schueller créent le Mouvement social révolutionnaire (dont l’acronyme MSR se prononce « aime et sert ») avec le soutien de l’ambassadeur du Reich, Otto Abetz, et l’approbation personnelle du chef de la Gestapo, Reinhardt Heydrich. Les réunions de la direction du MSR se tiennent au siège de L’Oréal (14, rue Royale à Paris).
Quant au jeune André Bettencourt, il devient le patron français de la PropagandaStaffel. Il est placé sous la triple tutelle du ministre de la propagande, Joseph Goebbels, de la Wehrmacht et de la Gestapo. Il a la haute main sur toutes les publications françaises, qu’elles soient collaborationnistes ou nazies. Il dirige lui-même La Terre française, une publication explicitement nazie destinée aux familles rurales, qui préconise la rééducation des intellectuels décadents par le retour forcé à « la terre qui ne ment pas ». Par ailleurs, Bettencourt offre régulièrement les colonnes de ses journaux à Schueller.
Extraits de : http://www.voltairenet.org/article12751.html

Les petits-enfants de Louis Renault, mort en prison en 1944 sans avoir été jugé, ont incontestablement remporté une bataille dans la tentative de réhabilitation de leur grand-père, présenté jusqu'à présent comme une figure de la collaboration économique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 13 juillet 2010, la Cour d’Appel de Limoges a condamné le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane à payer 2 000 euros de dédommagements à deux des petits-enfants de Renault pour avoir exposé une photographie représentant Renault et Hitler avec la mention suivante en légende : "Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht". Un premier référé d'octobre 2009 avait pourtant donné raison au Centre de la mémoire.
C'est Le Monde magazine, daté du 8 janvier 2011, qui a révélé cette décision de justice dans un dossier intitulé "Renault : la justice révise les années noires". Dans l'arrêt, consulté par les journalistes du Monde, Pascale Robert-Diard et Thomas Wieder, les juges ont estimé que "« la présentation de Louis Renault comme l'incarnation de la collaboration industrielle » au moyen d'une photo anachronique et d'un commentaire lui attribuant « une inexacte activité de fabrication de chars (...) dans un contexte de préparation du visiteur à la découverte brutale des atrocités commises le 10 juin 1944 par les nazis de la division Waffen SS das Reich, ne peut manquer de créer un lien historiquement infondé entre le rôle de Louis Renault pendant l'Occupation et les cruautés dont furent victimes les habitants d'Oradour-sur-Glane ». Il s'agit, souligne l'arrêt, d'une « véritable dénaturation des faits »".
Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris VII et spécialiste de la collaboration économique pendant la guerre, dénonce "une vaste entreprise de réhabilitation de Louis Renault, et avec lui, du haut patronat français sous l’Occupation, relancée depuis quinze ans par plusieurs historiens ou publicistes qui ont préféré les témoignages postérieurs à l’Occupation aux archives des années 1940-1944". Pour elle, les faits de collaboration et la construction de chars Renault pour les nazis sont indiscutables : "Camions, tanks, moteurs d’avions, avions, bombes incendiaires, canons anti-chars, etc., toutes les pièces possibles de l’armement furent construites par Renault pour le Reich. Pour oser réduire la production de guerre à celle des tanks ou pour prétendre que Renault – comme le reste de l’industrie française – a subi, en 1940, la torture des « réquisitions » allemandes, il faut s’être dispensé de dépouiller les montagnes d’archives consultables aujourd’hui, ou avoir travesti leur sens. Le dossier factuel des responsabilités de Louis Renault, actionnaire très majoritaire de la SAUR [société anonyme des usines Renault], et de ses collaborateurs de haut rang dans le sort de la France et dans la durée de la guerre, est accablant", écrit-elle.
Ainsi, "en mars 1941, « Renault voitures de tourisme, camions, tanks » fut recensé en tête d’une liste d’entreprises « travaillant pour les Allemands ». Une note sur l’« Industrie de guerre » d’avril 1941 exposa avec précision « que les Établissements Renault à Billancourt produis[ai]ent actuellement une série de petits tanks Renault ». Fin avril, « les Allemands [étaient] très contents du tank Renault »". Toutes ces traces établissant la construction de chars Renault pour l'Occupant se trouvent dans des rapports envoyés par des résistants ('"communistes" ? s'interroge Lacroix-Riz) au bureau de renseignement de de Gaulle (cote 300, MAE), afin d'inciter les Alliés à bombarder les usines de Billancourt.
Thomas Wieder, co-auteur du dossier, s'est occupé du volet historique. Assurant avoir consulté plusieurs sources différentes à propos de Louis Renault, il affirme que le but n'était pas de participer à une quelconque opération de réhabilitation : "Notre enquête ne visait pas à rentrer dans le fond des choses. Notre démarche de journaliste, c'est de montrer comment une famille marquée par une icône incarnant le mal s'appuie sur des travaux d'historiens pour réhabiliter l'honneur de son aïeul. Et comment cette famille, qui a l'impression que c'est un combat vain, en vient à saisir la justice pour trancher une question mémorielle. Aujourd'hui, le débat historiographique donne une vision plus nuancée et fine des choses qu'il y a cinquante ans où on avait une vision plus caricaturale". Pour le journaliste du Monde, Annie Lacroix-Riz serait d'ailleurs "extrêmement contestée dans le milieu universitaire".
Du côté du Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane, ce procès en appel - après une victoire en première instance - laisse un goût amer. "Nous avons cité pas mal d'historiens, mais la Cour n'en a pas tenu compte, elle a surtout jugé la forme [l'anachronisme de la photo de Renault et Hitler] et pas le fond", explique Richard Jezierski, le responsable du Centre. Mais le Centre d'Oradour n'a pas voulu poursuivre le feuilleton judiciaire : "on s'est dit qu'on n'allait pas claquer 20 000 euros de frais de justice pour un pourvoi en cassation si c'est pour être jugé sur la forme. Nous ne sommes pas le mémorial de Caen, nous sommes une petite structure. On préférait mettre cet argent dans du matériel pédagogique. Mais cette décision de justice fait mal", déplore le directeur du Centre d'Oradour.
Extraits de : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3828



Rue de Rivoli

collaboration policière: Vichy renforce ensuite son organisation policière en étatisant les polices municipales (avril 1941) et en instituant d'innombrables polices parallèles spécialisées comme le Service de police anticommuniste (SPAC) ou la Police aux questions juives (PQJ), et le ministre de l'Intérieur Pierre Pucheu crée dès 1941 les Groupes mobiles de réserve (GMR) qui participeront à la lutte contre les maquis aux côtés de la Milice.

collaboration militaire: La neutralité française initialement affichée permet de fait aux Allemands de se reposer sur l'armée française pour repousser d'éventuelles attaques britanniques en métropole ou dans l'Empire français. L'armée d'armistice est limitée à 100 000 hommes en métropole, mais elle comprend 450 000 hommes dans les diverses colonies. En septembre 1940, après que l'Afrique équatoriale française (AEF) ait basculé dans le camp de la France libre, à Dakar, l'armée restée loyale à Vichy repousse les forces navales anglaises et françaises libres.

 

3 octobre 1940 : premier statut des Juifs. Les citoyens juifs français sont exclus de la fonction publique, de l'armée, de l'enseignement, de la presse, de la radio et du cinéma. Les Juifs « en surnombre » sont exclus des professions libérales. Si l'ordonnance allemande du 27 septembre se référait à la seule religion, la loi française lui substitue la notion, non définie, de race : « Est regardé comme juif, pour l'application de la présente loi, toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif ».

4 octobre 1940 : La loi du 4 octobre 1940 prévoit l’internement des Juifs étrangers dans des camps. Ce seront ceux de Beaune-la-Rolande, de Pithiviers et de Jargeau dans le Loiret, de Saint-Cyprien (Pyrénéés-Orientales) ainsi que d’autres encore sur l’ensemble du territoire.

octobre 1940 Exposition « La Franc-Maçonnerie dévoilée » au Petit Palais, organisée officiellement par Jean Marquès-Rivière et Jacques de Lesdain, directeur de L'Illustration, en réalité par l'ambassade d'Allemagne. Les organisateurs annoncent un million de visiteurs à Paris, entre octobre et novembre 1940. L'exposition est montrée à Nancy, Bordeaux, Rouen, avant d'être présentée à Berlin au cours de l'année 1942.

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ghetto de Varsovie projet Manhattan opération barbarossa début de l'holocauste

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La Shoah: l'industrie de la mort ultras collabos

opération overlord libération de Paris chute de Berlin

 

Le Ghetto de Varsovie

Bientôt, on rassemble les Juifs de Pologne dans des quartiers fermés: les ghettos. Il y a d'abord un ghetto à Lublin et un à lodz. Le ghetto de Varsovie est créé le 12 octobre 1940 (jour de la fête juive de Yom Kippour). Puis il y a aussi le ghetto de Cracovie, le ghetto de Czestochowa, le ghetto de Kielce, et le ghetto de Lwow.

Ces ghettos ne sont en fait que l'antichambre des camps de la mort. Le ghetto était formé par le centre de la ville de Varsovie. Il était entouré d'un mur de 3 mètres de haut et de barbelés. Les conditions de vie dans ce ghetto étaient inhumaines. D'abord, il est trop petit pour accueillir tous les Juifs de Varsovie et des villages environnants. Beaucoup ont tout perdu (leurs familles et/ou leurs biens) en arrivant dans ce quartier fermé. Et puis, il est mal, ou presque pas approvisionné en nourriture et combustible.

Dès l'hiver 1940-1941, la faim et le froid se font ressentir. Nombreux sont alors ceux qui organisent de petits trafics avec l'extérieur. Certains de ces trafiquants y laisseront parfois leur vie en essayant d'apporter de la nourriture dans le ghetto.

Mais malgré cela, la mort est courante. Il n'est pas rare de retrouver des cadavres en pleine rue. Une charrette passe alors ramasser les corps, qui sont comptés puis enterrés dans une fosse commune.


24 octobre 1940 : rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler

15 Novembre 1940 - La résistance syndicale se met en place et 3 membres de la CFTC et 9 de la CGT signent un manifeste "Le Manifeste des 12" qui rappelle l’indépendance syndicale, la mission purement économique et sociale du syndicalisme, la lutte contre l’antisémitisme et le pluralisme syndical.

Certains des premiers groupes de Résistance qui se sont développés en zone libre comme le mouvement d'Henri Frenay, Combat ne s'opposent pas à proprement parler au maréchal Pétain, et en revanche, les investigations policières à l'égard des résistants restent discrètes, alors que dés 1940, la police de Vichy traque sans merci les militants communistes qui ne sont pas encore engagés clairement dans la Résistance.

décembre 1940 Sortie du film de propagande de Veit Harlan : « Le Juif Süss » sur les écrans parisiens.

à compter de décembre 1940 et jusqu'au début de l'année 1944, c'est au sein du Secrétariat à l'Information que les politiques de censure ont été conçues. C'est ainsi que Paul Marion a joué un rôle déterminant en la matière tout au moins jusqu'au retour de Laval. En mars 1941 Paul Marion reçoit le titre de "Secrétaire général de l'Information et de la Propagande".

La propagande menée par le gouvernement de Vichy n'excédait guère la ligne de démarcation. Depuis Berlin, deux départements bien distincts supervisaient la propagande allemande en France. D'une part, la Propaganda Abteilung de Goebbels, qui a installé ses bureaux à Paris, à l'hôtel Majestic, 24 avenue Kléber, et, d'autre part, les services du Dr Dietrich qui agissait comme Chef de la Presse du Reich et qui avait sous son contrôle les Agences de presse. Cette coexistence a généré de multiples dissensions et rivalités. Les bureaux de renseignements militaires de la Wehrmacht ne manquaient pas aussi d'intervenir aux fins de contrôler l'information tout en surveillant de très près les agissements de la Propaganda Abteilung tout comme les services de l'Ambassade allemande avec à leur tête Otto Abetz.

En revanche, en zone sud, la situation était plus simple. Le gouvernement de Vichy a progressivement mis en place des services de censure aux niveaux régional, départemental et local. Le territoire a été ainsi très finement cartographié, dans une logique de politique autoritaire. Aucune publication ne pouvait échapper aux services de censure. En termes techniques c'est surtout lors de l'impression de l'article sur les morasses, c'est-à-dire avant le passage au marbre, que les censeurs s'activaient. Toutefois, il est arrivé assez fréquemment qu'à l'ultime minute, des parties de textes qui avaient échappé à la vigilance, soient censurées, le journal paraissant alors avec des encarts laissés en blanc (ce que la censure redoutait finalement puisque l'attention du lecteur était immédiatement attirée par ces blancs).

Sous Vichy L'enseignement privé confessionnel reçoit des subventions de l'État (400 millions de francs en 1941).

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1940 : le projet manhatan: Leo Szilard, célèbre physicien juif, travaillant aux États-Unis, était profondément choqué, depuis les découvertes de Niels Bohr, par le manque d'action de la part des américains. Si la bombe atomique était une chose possible, comme il le croyait, les nazis allemands pourraient devenir des chefs de file dans la fabrication de ces bombes. C'était d'autant plus troublant que l'Allemagne avait stoppé les ventes de minerai d'uranium en provenance de la Tchécoslovaquie occupée. Incapable de trouver de l'aide, et de convaincre son ami Enrico Fermi (éminent physicien nucléaire) du besoin de continuer ses expériences, Szilard s'est tourné vers son vieil ami Albert Einstein. Einstein émmigre aux USA où il pourra collaborer( à contre coeur  mais aussi contre hitler ) au projet Manhattan ( bombe A qui sera utilisée à Hiroshima et Nagasaki), il luttera ensuite activement contre la prolifération des armes nucléaires. La plupart des savants ayant travaillé au développement des connaissances sur l'atome ne voulaient en aucune façon que le fruit de leurs recherches soit utilisé à des fins militares et destructrices. Plusieurs d'entre eux furent contraints, toutefois, à travailler contre leur gré, sans quoi le pire pouvait leur être fait.
http://www.montefiore.ulg.ac.be/~jodogne/divers/manhattan/
http://www.astrosurf.com/luxorion/histoire-manhattan-project.htm

29 mars 1941 : création du Commissariat général aux questions juives (CGQJ).

13 mai 1941 : zone occupée : premières rafles de Juifs étrangers, organisées par la préfecture de Police.

2 juin 1941 : deuxième statut des Juifs : par rapport au premier statut, durcissement de la définition du Juif, allongement des interdictions professionnelles, numerus clausus à l'université (3 %), et les professions libérales (2 %). Les Juifs sont obligés de se faire recenser en zone libre.

le 6 juin 41 la grèce est prise par hitler et mussolini. le drapeau nazi flotte devant l'acropole

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Opération Barbarossa :22 juin 1941 :attaque allemande en URSS et début de l'holocauste

en dépit du pacte de non agression Hitler attaque l'URSS massacrant les juifs sur son chemin

Opération Barberousse : film couleur de l'opération Barbarossa on y voit les nazis dans smolensk: http://fr.youtube.com/watch?v=Qy5Gtp-_14w

L’Armée rouge sous-équipée et désorganisée par les purges staliniennes recule en essuyant des pertes qui se chiffrent en millions. Staline parvient à résister en titillant la fibre patriotique.C'est la fin du pacte germano soviétique le premier tournant militaire de la seconde guerre mondiale.

 

 

 

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Vichy: recensement des juifs, arrestations de communistes, premiers actes de résistance

7 juillet 1941 . Arrestation de René Masse, Maurice Leleu (libérés) et Raymond Vinche (déporté), militants communistes.

9 juillet 1941. Arrestation de Georges Garnier, militant communiste (déporté).


20 juillet 1941. Cet arrêté a été signé par le préfet
des Bouches du Rhône pourtant en zone libre

Quatre Einsatzgruppen (groupes d'intervention SS) ont été chargés de suivre les armées allemandes et de liquider les juifs, les commissaires politiques et les partisans. Ces unités très spéciales ont assassiné des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants avec l'aide de soldats de la Wehrmacht et de milices auxiliaires recrutées parmi les antisémites locaux en Ukraine et dans les pays baltes. Le 30 juillet 1941, Goering a confié à Heydrich le soin de préparer " une solution finale de la question juive dans les territoires européens sous influence allemande ". Il semble que Heydrich ait d'abord envisagé de déporter les juifs au-delà de Lublin, dans la zone d'action des Einsatzgruppen. Mais Himmler en a décidé autrement vers la fin de l'été 1941.

FRANCOIS DELPECH Le Monde du 8 mars 1979

 


Rafle à Paris en août 1941
Des policiers français appuient les allemands

 

Après l'été 1941, c'est à l'extérieur du gouvernement que tous les mouvements collaborationnistes s'unissent plus ou moins avec la bénédiction de l'ambassadeur Otto Abetz pour créer la « Légion des volontaires français » (LVF), qui est en fait une association de droit privé. De juillet 1941 à juin 1944, 16 000 volontaires se présentent, parmi lesquels 7 000 hommes sont retenus pour être engagés sur le front russe. La LVF est financée et entretenue par les Allemands, ils combattent dans des unités allemandes et portent l'uniforme allemand.

1 septembre 1941: en Hongrie 11 000 Juifs sont assassinés

3 septembre 1941 Premiers gazages au Zyklon-B effectués sur des prisonniers de guerre soviétiques au block 11 d'Auschwitz-I. En Roumanie, un groupe de résistance Juif tue le commandant de la ville de Dubossary, ville dans laquelle il y a un ghetto, et où le commandant a brûlé vifs 600 juifs dans la synagogue.

5 septembre 1941 Inauguration de l’exposition « Le Juif et la France » au Palais Berlitz à Paris.

 

19 septembre 1941 La Wehrmacht s'empare de Kiev.

24 septembre 1941. De Gaulle crée le Comité National Français de la Résistance.

29 et 30 septembre 1941 Les SS massacrent 33 700 Juifs à Babi-Yar, près de Kiev.

fosse commune à Babi-Yar, près de Kiev

 

13 octobre 1941: 37 000 Juifs tués à la mitrailleuse à Dnepropetrovsk.

 

20 octobre 1941: attentat à Nantes contre un officier allemand, Karl Hotz. En représailles, les Allemands fusillent 48 otages deux jours plus tard à Châteaubriant.

27 octobre 1941: L'armée roumaine massacre les Juifs d'Odessa, dix jours après la prise de la ville

 


fosse commune à Dnepropetrovsk

4-5 octobre 1941. Arrestation de Maurice Lancel (de Saint-Léger-aux-Bois), de Henri Drapier, Charles Jacquin, René Roy, Maurice Quatrevaux et Marcel Vermont (de Noyon), militants communistes (FTP) appartenant au groupe d’André Dumontois.

Les vestiges de l'ancien camp d'internement de Tziganes de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) viennent d'être inscrits comme monument historique, l'arrêté d'inscription, signé le 8 juillet, rappelle que ce "lieu de mémoire " abritait " le plus grand camp d'internement de Tziganes en France" et représente le "seul camp dont il subsiste encore des trace de bâti". 2 500 à 3 000 hommes, femmes et enfants furent enfermés entre novembre 1941 et janvier 1945. "C'est une formidable nouvelle car le site est aujourd'hui protégé et sauvé. On ne pourra plus y faire n'importe quoi", s'est réjoui Jacques Sigot, écrivain et historien local qui a exhumé l'histoire du camp au début des années 80. Dans son livre "Les Barbelés oubliés de l'Histoire", cet ancien instituteur avait été le premier à révéler, documents historiques à l'appui, l'existence de ce lieu d'internement géré par l'administration française, et dont l'histoire avait été occultée depuis.Les Tziganes, comme les juifs, ont fait l'objet de persécutions systématiques durant le IIIe Reich et plusieurs centaines de milliers d'entre eux ont péri sous le joug nazi, selon les historiens. http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100802191407.54pe34vj.htm

7 novembre 1941. Condamnation par la section spéciale de la cour d’appel d’Amiens de plusieurs noyonnais pour " propagande communiste ".

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le 7 décembre1941 l'aviation japonaise attaque Pearl Harbor
une base navale américaine, située sur l’île d’Oahu, dans l’archipel d’Hawaii : les pertes américaines furent importantes : 2 403 morts et 1 178 blessés. Quatre navires de ligne, trois destroyers, trois croiseurs et 188 avions furent détruits. Les USA entrent en guerre à la suite de cette attaque.
La polémique a fait rage et nombreux sont ceux qui pensent que Roosevelt savait
:http://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_sur_Pearl_Harbor#Roosevelt_savait-il_.3F

Après avoir beaucoup souffert pendant l'été et l'automne 1941, les forces soviétiques contre-attaquèrent lors de la bataille de Moscou en décembre 1941. Les forces allemandes épuisées, mal équipées pour une guerre hivernale et avec des ravitaillements poussés au maximum de leurs capacités, furent arrêtées sinon repoussées dans leur avancée vers la capitale.

décembre 1941 En France, après un attentat, les Allemands imposent aux Juifs une “ amende ” de 1 milliard de francs et décident d’exécuter 100 otages juifs..

Dans les divers camps d'internement contrôlés par le gouvernement français, Denis Peschanski ne relève pas de présence appréciable de détenus politiques français qui ne soient pas communistes : « Entre 1940 et 1942, le camp répressif fut largement à dominante anticommuniste »


Jean Ferrat - Nuit et brouillard

15 janvier 1942 Début de la liquidation du ghetto de Lodz vers le camp d’extermination de Chelmno.

20 janvier 1942 : conférence de Wannsee : les officiels nazis définissent les modalités pratiques de la « solution finale »,
c'est-à-dire l'extermination complète des Juifs d'Europe, enfants compris.. Cette tentative d'extermination des Juifs dans toute l'Europe occupée est maintenant connue sous le nom d'Holocauste ou de Shoah. Il s'agissait pour les nazis de déporter tous les Juifs d'Europe vers des camps d'extermination situés en Pologne.

En 1942, le massacre était déjà largement amorcé. Nous n'avons pas d'ordre écrit, daté et signé du Führer. Il n'y en a probablement jamais eu, pour ne pas laisser de trace. Pour la même raison, les instructions données aux exécutants ont souvent été verbales ou utilisaient les euphémismes biens connus : " solution finale " (Endlösung) ou " traitement spécial " (Sonderbehandlung).
Nous savons, pas les témoignages d'Eichmann et du commandant d'Auschwitz, Hoess, qu'il a ordonné d'organiser le massacre en Pologne dans les camps spéciaux (Belzec, Chelmno, Sobibor, Treblinka) et dans les camps de concentration déjà ouverts pour les Polonais, qui ont été transformés en " camps mixtes ", et le sont restés jusqu'à la fin de la guerre (Stutthof, Auschwitz, Maidanek). La mise en œuvre a été rapide. Le 20 janvier 1942, Heydrich a réuni une quinzaine de hauts dignitaires du régime à Wannsee, près de Berlin, pour organiser l'acheminement de tous les juifs des pays occupés vers les camps d'extermination polonais. Les premiers convois formés en Allemagne étaient déjà en route. Ils se sont multipliés un peu partout à partir du printemps 1942. La machine était désormais lancée. Elle a fonctionné à plein rendement jusqu'en novembre 1944.
 Au printemps 1942, les Einsatzgruppen ont été doté de camions spécialement aménagés pour gazer les occupants avec les gaz d'échappement des moteurs Diesel. Vers la même époque, les premières chambres à gaz ont commencé à fonctionner régulièrement à Chelmno, à Belzec, à Treblinka et dans tous les camps situés en Pologne, notamment à Auschwitz, où le procédé a été amélioré par l'emploi du Zyklon B
.FRANCOIS DELPECH Le Monde du 8 mars 1979
pour se rendre compte de l'abomination aller sur ce site, mais attention les photos sont extrêmement choquantes http://terresacree.org/shoa.htm

 


Auschwitz

30 janvier 1942 L’einzatzgrupen A soumet son rapport dans lequel il prétend avoir participé à la liquidation de 229 052 Juifs dans les pays baltes.

1° février 1942 Début des exterminations de masse dans les chambres à gaz d’Auschwitz.

pendant tout el mois de février 1942 Extermination de 14 000 Juifs dans la ville de Kharkov, en Ukraine.

24 février 1942 Plus de 30 000 Juifs sont déportés du ghetto de Lodz à Chelmno.

1 mars 1942 Début de l’opération « Reinhard » dont l’objectif est la liquidation de tous les Juifs de Pologne dans le cadre de la solution finale.et Début de l’extermination au camp de Sobibor. Jusqu’zn octobre 1943, 250 000 Juifs y seront assassinés.

6 mars 1942 Inauguration de l'exposition antibolchévique à la Salle Wagram, financée par la Propaganda Staffel. Elle se clôturera le 26 juin après avoir enregistré quelque 370 000 entrées. Devenue itinérante, elle sera montrée à Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille, au cours des mois suivants.

16 mars 1942 Mise en place du camp d’extermination de Belzec, destiné à l’extermination des Juifs de Lublin, de sa région, et de la Galicie. 600 000 personnes y perdront la vie.

26 mars 1942 Déportation de 60 000 Juifs de Slovaquie vers Auschwitz et Majdanek.

27 mars 1942 : le premier convoi de Juifs quitte Drancy pour rejoindre les camps de concentration.

Les Allemands commencent à mettre en œuvre en France leur politique d'extermination massive des Juifs d'Europe dès mars 1942, où un convoi de déportés juifs quitte Compiègne, plaque tournante vers les camps d'extermination. Officiellement, il s'agit de les regrouper dans une région mal définie (on parle de la Pologne) que les Allemands auraient décidé de mettre à la disposition des Juifs. Parmi eux se trouvent des Juifs français, et le gouvernement de Vichy n'exprime pas de protestation.

18 avril 1942

Inauguration de l'exposition « La Vie nouvelle » au Grand Palais. C'est une exposition à la gloire de l'Europe et de la collaboration franco-allemande. Pierre Laval devient chef du gouvernement de Vichy.

18 avril 1942 : remplacement de Darlan par Laval. Celui-ci prend le titre officiel de chef du gouvernement de Vichy. René Bousquet secrétaire général de la police.

Avec le retour de Pierre Laval au gouvernement en avril 1942 puis avec l'occupation allemande de la zone sud à partir de novembre 1942, la censure est devenue de plus en plus impitoyable.

1 mai 1942 Installation d’une chambre à Gaz à Birkenau.

4 mai 1942 Première sélection pour les chambres à Gaz à Birkenau. Il s’agit des personnes faibles.

20 mai 1942 : port de l'étoile jaune obligatoire (application le 7 juin) en zone occupée.

Les Allemands stabilisèrent leur avancée en URSS au printemps 1942

À ce moment, dans toute la France occupée, la police régulière allemande n'a à sa diposition que trois bataillons, soit 3 000 hommes en tout, alors que ces effectifs sont de 5 000 en Hollande. Sans doute pour la garde des trains, le RSHA peut s'assurer du concours de la Feldgendarmerie, mais pour les arrestations, les SS doivent faire appel à la police française dont les effectifs se montent à 47 000 hommes en zone occupée.

la collaboration résultant de cette nouvelle donne est formalisée par ce qu'on appelle les « accords » Bousquet-Oberg de juillet 1942 qui prévoient que ce soit la police française qui prenne en charge les rafles de Juifs, première étape de la déportation dans des camps d'extermination. Les gendarmes français ainsi que les douanes se verront confiés la surveillance des voies d'accès et des abords limitrophes du camp de Drancy. Le « fichier Tulard », recensant les Juifs du département de la Seine, qui avait été constitué sur ordonnance allemande par la préfecture de police à partir d'octobre 1941 sert à préparer les rafles qui sont opérées conjointement par les Allemands et la police française à partir de mai 1941, puis à partir de juillet 1942 par la seule police parisienne.

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france occupée Vichy France libre propagande de Vichy collaboration d'état

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le STO

entre juin 1942 et juillet 1944. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'URSS et la Pologne, et le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés. Quant aux concessions obtenues en échange de la collaboration, elles furent pour le moins très limitées, le fardeau de l'Occupation ne cessant de s'alourdir jusqu'au bout. Ainsi, en échange du départ de 600 000 à 650 000 jeunes travailleurs au Service du travail obligatoire (STO), Pétain et Laval obtinrent le retour de moins de 100 000 prisonniers pour la plupart âgés et malades, dont une majorité aurait sans doute été rapatriée de toute façon.


Affiches de Vichy pour le Service de Travail Obligatoire

Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. Avec la complicité active du gouvernement de Vichy (les travailleurs forcés français sont les seuls d'Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État, et non pas par une ordonnance allemande), l'Allemagne nazie imposa la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d'œuvre dû à l'envoi de ses soldats sur le front russe.

Selon la Fédération Nationale des Déportés du Travail, fondée en 1945 et devenue en 1979 Fédération Nationale des Victimes et Rescapés des Camps nazis du Travail Forcé, 60 000 moururent en Allemagne et 15 000 furent fusillés, pendus ou décapités pour "actes de résistance". Les historiens jugent aujourd'hui ces chiffres excessifs, et estiment qu'entre 25.000 et 35.000 STO ont néanmoins perdu la vie en Allemagne. Leur emploi dans des usines de guerre bombardées, souvent dans de mauvaises conditions et sous la surveillance fréquente de la Gestapo, rendait en tout cas leur taux de mortalité supérieur à celui des prisonniers de guerre.

250.000 prisonniers de guerre durent également travailler pour le Reich à partir de 1943 après avoir été "transformés" de gré ou de force en travailleurs civils.

16 et 17 juillet 1942 : rafle du Vel' d'hiv. arrestation de 12 884 Juifs déclarés « apatrides » (3 031 hommes, 5 802 femmes et 4 051 enfants).

L'Église n'obtient pas le droit d'enseigner la religion à l'intérieur des locaux scolaires. Malgré cela, l'épiscopat reconnaît la légitimité du régime du Maréchal jusqu'en 1944. Cette légitimisation n'empêche pas certains prélats d'exprimer publiquement des critiques, par exemple au sujet des déportations des Juifs, dès juillet 1942.

L'ensemble des français est resté relativement passif devant les lois antijuives dans les années 1940-1941, mais on assiste à un revirement de l'opinion avec les grandes rafles de l'été 1942. Dés lors s'est enclenché un processus de complicité, active ou passive, de milliers de Français non juifs pour leur venir en aide, à commencer par les enfants. Un grand nombre d'établissements religieux, couvents, écoles, pensionnats, orphelinats, ouvrent leurs portes aux proscrits. D'autres sont accueillis dans des familles.

En été 1942 commence le "repeuplement vers l'est", qui n'est en fait que la déportation des juifs du ghetto de Varsovie vers le camp de Treblinka, qui n'est situé qu'à quelque 80 kilomètres de Varsovie. La première vague de déportations vers les camps de la mort ramène la population du ghetto à 70 000 habitants. Les rafles se font de jour comme de nuit, aussi bien dans les habitations que dans les usines, où il est plus facile d'arrêter les Juifs.

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Offensive Allemande sur Stalingrad


Soldats soviétiques dans Stalingrad en ruines
Un bombardement aérien allemand massif sur Stalingrad, le 23 août 1942, causa une véritable tempête de feu, tuant des milliers de civils et transformant Stalingrad en un vaste paysage de gravats et de ruines en feu. 80 % de l'espace habitable de la ville avait été détruit. Vers la fin d'août, les troupes allemandes atteignirent la Volga au nord de Stalingrad. Une autre avancée vers le fleuve au sud de la ville suivit. Les combattants soviétiques étaient donc encerclés dans la ville, adossés à la Volga, malgré divers moyens mis en œuvre pour circuler sur le fleuve.

Soldats soviétiques dans Stalingrad en ruines

La ville atteint bientôt un état de destruction quasi-total, sous le feu des bombardements allemands. Les civils ont déserté la ville. Parmi les débris, la 62e armée soviétique forma des lignes de défense, avec des points forts situés dans les maisons et les usines. Le combat dans la ville se fit féroce et désespéré. L'Ordre n°227 de Staline, connu sous le slogan « Pas un pas en arrière ! », en date du 28 juillet 1942 décrétait que tout ceux qui fuyaient ou reculaient de leurs positions sans ordres pourraient être sommairement abattus. Mais les Soviétiques n'avaient pas vraiment besoin de cette propagande pour comprendre l'enjeu de cette bataille et se battre héroïquement. Les Allemands poussant en avant dans Stalingrad ont ainsi souffert lourdement. Des renforts soviétiques furent embarqués à travers le fleuve Volga de la rive orientale sous le bombardement constant de l'artillerie et des Stukas. L'espérance de vie d'un soldat soviétique nouvellement arrivé dans la ville avait chuté à moins de vingt-quatre heures.

Le combat faisait rage pour chaque rue, chaque usine, chaque maison, chaque sous-sol et chaque escalier. Les Allemands appelèrent cette guerre urbaine invisible Rattenkrieg (« guerre de rats ») et une plaisanterie grinçante se répandit à ce sujet : « Une fois la cuisine capturée, on combat toujours pour la salle de séjour », cette guerre urbaine dura plusieurs mois.

Le 25 août 1942, plus de deux cents policiers allemands, munis de faux papiers français sont autorisés à pénétrer en zone sud avec des voitures gonio pour y faire la chasse aux radios clandestines. La collaboration policière ne s'arrête pas avec l'invasion de la zone libre par les Allemands en novembre 1942.

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débarquement en Afrique du Nord

8 novembre 1942 : début de l'opération Torch (débarquement américain en Afrique du Nord).

En novembre 1942, lors du débarquement allié en Afrique du Nord, après des combats, parfois assez violents – comme ceux qu'ordonne au Maroc le général Noguès pour résister aux Américains –, à partir du 11 novembre, le général Juin et la plupart des officiers français en Afrique du Nord se sont joints aux alliés, en Algérie et au Maroc. Cependant en Tunisie, les amiraux Derrien et Esteva restent fidèles au maréchal qui a ordonné aux forces françaises d'Afrique de résister et de combattre les alliés.

bataille de Stalingrad contre attaque Russe

Pour Staline et Hitler, la bataille de Stalingrad était devenue une question de vie ou de mort. Le commandement soviétique déplaça les troupes de réserve stratégiques de l'Armée rouge à Moscou vers la Volga et transféra toute l'aviation disponible du pays entier à Stalingrad. Les pressions sur les deux commandants militaires étaient immenses : Paulus développa un tic incontrôlable à son œil et Tchouïkov éprouvait une manifestation d'eczéma qui exigea de lui bander complètement les mains. En novembre, après trois mois de carnage et d'avance lente et coûteuse, les Allemands atteignirent finalement les rives du fleuve, capturant 90 % de la ville ruinée et coupant les forces soviétiques restantes en deux poches étroites.

11 novembre 1942 : la Wehrmacht envahit la zone sud de la France. à partir de novembre 1942, le pays tout entier est occupé, le reich laisse l'administration française sous l'autorité d'un gouvernement français dirigé par le maréchal Pétain promu président du Conseil par Albert Lebrun et installé à Vichy.

A stalingrad, Le flanc nord allemand était particulièrement vulnérable, puisqu'il était défendu par les unités hongroises et roumaines dont l'équipement était inférieur et le moral bas. Le plan de Joukov était de maintenir les Allemands vers le sud dans la ville, de passer à travers les larges flancs allemands faiblement défendus et d'encercler les Allemands à l'intérieur de Stalingrad. Cette opération dont le nom de code était Uranus fut lancée le 19 novembre 1942, en même temps que l'Opération Mars qui, elle, était dirigée vers le centre.

Les unités soviétiques attaquèrent sous le commandement du Général Nikolaï Vatoutine. Elles étaient composées de trois armées complètes, en tout 12 000 hommes appuyés par 32 chars d'assaut (T-34 M40), qui attaquèrent l'armée allemande. Les troupes roumaines continuèrent à demander des renforts sans résultat. Trop écartée, dépassée en nombre et mal équipée, la 3e Armée roumaine, qui tenait le flanc nord de la 6e armée allemande, fut brisée après une défense d'une journée quasi miraculeuse. A la fin de la soirée, il ne restait que 4 200 hommes et sept chars soviétiques.

Le 22 novembre, les deux pinces de la tenaille se rejoignirent à Kalatch, parachevant l'encerclement de Stalingrad.

De mars à décembre 1942, 43 000 Juifs ont été déportés depuis la France en 43 convois, à destination d'Auschwitz. Les trois quarts venaient de la zone nord et le quart restant de la zone sud. Une des dernières opérations d'envergure menée par la police française sera la Rafle de Marseille organisée les 22, 23 et 24 janvier 1943. Le 24 janvier, le quartier du Vieux-Port sautait, miné par la police française qui avait néanmoins, écrit Eberhard Jäckel, obtenu un certain adoucissement par rapport aux ordres allemands.

30 janvier 1943 : création de la Milice. à partir de 1943, la charge de la lutte contre les résistants est globalement transférée des GMR à la Milice de Darnand, notamment la lutte contre les maquis.

janvier février 1943: L'armée Allemande est vaincue à stalingrad.

Les divisions blindées, commandées par Von Manstein, que le commandement de la Wehrmacht avait envoyées pour briser l'encerclement de Paulus furent arrêtées et repoussées par l'Armée rouge, d'autant que Paulus refusa d'obéir aux ordres d'Hitler et de tenter une sortie. Cet échec scella le sort des troupes assiégées. Sur le plan stratégique, la bataille de Stalingrad a été un tournant majeur dans la Seconde Guerre mondiale de par sa signification et sa nature. 85 000 des 91 000 prisonniers succombèrent, moins à cause de mauvais traitements qu'en raison de l'affaiblissement général de leur organisme dû à leur exposition prolongée au froid et des privations subies pendant ce dernier combat désespéré.

Les troupes de la RKKA (Rabotche-Krestianskaïa Krasnaïa Armïa - l'Armée rouge des ouvriers et paysans) procédèrent alors au morcellement des unités adverses en coupant le secteur sud de Stalingrad du secteur nord. La découverte par les Soviétiques de Paulus et de son état-major, cachés dans une cave, accéléra la capitulation des forces allemandes qui eut lieu le 31 janvier 1943 pour le secteur sud et le 2 février 1943 pour le secteur nord. Paulus donna personnellement à ses troupes l'ordre de se rendre.

9 mars 1943, le film « Forces occultes » sort sur les écrans. Le scénario de ce moyen-métrage de cinquante minutes a été réalisé par deux ex-frère : Jean Marquès-Rivière et Jean Mamy (sous le pseudonyme de Paul Riche). Ces hommes se sont tournés du côté des nazis dès 1941 et se sont dépensés sans compter pour éliminer toute résistance au régime de Vichy. Marquès-Rivière fuit la France dès la fin de la guerre sentant que ses positions ne lui éviteraient pas la peine capitale. En effet, il fut condamné à mort par contumace.

C'est un film de propagande anti-maçonnique, réalisé en 1943 par Paul Riche, sur un scénario de Jean Marquès-Rivière, à la demande du gouvernement de Vichy et de l’autorité allemande d’occupation. Marquès-Rivière présenta le film au public parisien le 9 mars 1943. Il vilipenda les Juifs et les francs-maçons dans des termes odieux : "Il est pitoyable que la mémoire si courte des Français leur ait déjà fait oublier les causes profondes de la situation présente. Car, enfin, qui dirigeait le régime pourri qui a ruiné et ensanglanté la France, qui en formait les cadres permanents et reconnus, sinon la Maçonnerie, paravent commode de la juiverie internationale ?" Tant de haine jeté sur les francs-maçons ne fut pas sans conséquence. Le bilan des persécutions est lourd car sur les soixante-mille frères et soeurs recensés par la police de Vichy, six mille ont été inquiétés et près de mille ont été déportés dans les camps de concentration. Les francs-maçons ne restèrent pas passifs pour autant puisqu' ils créèrent un réseau de résistance intitulé : Patriam Recuperare et un journal clandestin : La Nouvelle République.
On peut voir ce film sur daily motion: http://www.dailymotion.com/video/xocxn_forces-occultes-propagande-de-vichy_shortfilms

17 Avril 1943 - Accords du Perreux. La guerre et la lutte commune dans la résistance à l’occupation allemande permettent la réunification clandestine de la CGT sur un accord verbal au Perreux (banlieue parisienne).

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Le soulèvement du Ghetto de Varsovie

Il a commencé le 19 avril 1943


Insurrection du ghetto de Varsovie. Photo extraite du rapport de mai 1943 de Jürgen Stroop à Heinrich Himmler.
Légende originale en Allemand: "Forcés hors de leurs trous"

"Au nom de tous les miens" livre de Martin Gray en 1971, raconte la vie dans le ghetto ainsi que l'insurrection. Le livre fut adapté pour la télévision.

déclenché par 400 insurgés de Z.ZW (Union Militaire Juive) conduits par Dawid Moryc Apfelbaum et Pavel Frenkel et environ 40 combattants de la Z.OB (Organisation juive de combat) sous les ordres de Mordechaj Anielewicz. Durant les combats environ 7 000 résidents du ghetto ont été tués, 6 000 ont été brûlés vifs ou gazés durant la destruction totale du quartier, les Allemands déportèrent les survivants dans le camp d'extermination de Treblinka et les camps de travail de Poniatowa, de Trawniki et de Majdanek.


Troupes allemandes durant le soulèvement du ghetto de Varsovie de 1943

L'impact psychologique de l'insurrection du ghetto de Varsovie a été très importante. La résistance a été plus forte que prévue par les Allemands, même si l'issue était certaine vu le déséquilibre des forces. "Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d'ici. Nous voulons sauver la dignité humaine" Arie Wilner (pseudo Jurek) soldat de la Z.OB.

Ceux qui ne veulent pas être capturés et déportés, se suicident à l'arrivée des S.S. C'est ce que fera le 8 mai 1943 le chef de l'Organisation Militaire Juive, Mordechaj Anielewicz.


Un homme se jette dans le vide du haut d'un immeuble.
(Photo prise par les S.S. qui indiquent en légende "Bandit qui se suicide pour éviter l'arrestation")

7000 juifs furent exécutés sur place, 6000 autres périrent dans les incendies et la destruction du ghetto.Des Juifs capturés durant l'insurrection sont emmenés vers la "Umschlagplatz" dans un ghetto en flammes.

Ensuite l'armée allemande déporte tous les occupants du Ghetto de Varsovie.


Troupes allemandes amenant des juifs à la déportation après le soulèvement du ghetto(1943)

24 mai 1943 : mort du premier milicien français tué par la Résistance.


affiche de Vichy pour dénoncer les résistants.

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Bataille de Koursk

Au cours de l'été de 1943, se produisit sur le front de l'Est l'un des plus terribles chocs de blindés de toute la guerre : la bataille de Koursk. Comme pour Moscou et pour Stalingrad, ce fut un affrontement effroyable par son intensité et d'une ampleur considérable. Des armées, fortes de millions d'hommes de chaque côté, s'étaient empoignées dans une lutte sans merci qui dura quinze longues journées. Jamais, au cours de la guerre, on n'avait vu et l'on ne verrait un plus grand nombre de blindés en action. Les attaques allemandes, qui visaient à récupérer l'initiative stratégique en Russie et à modifier le cours de la guerre, furent littéralement annihilées.

La bataille de Koursk s'était terminée par une brillante victoire des Soviétiques sur un ennemi habile et encore dangereux. C'est - avec Stalingrad - un des événements les plus importants de toute la guerre ; l'un des plus décisifs. Elle avait commencé au moment où l'équilibre des forces penchait en faveur de l'armée Rouge, dont le commandement, à tous les échelons, marquait également de grands progrès. Elle avait vu ensuite l'armée Rouge repousser la dernière tentative d'offensive d'été sur laquelle les Allemands comptaient pour retourner la situation, préserver l'Axe de la dislocation et réduire les conséquences politiques de la défaite de Stalingrad. La « dernière bataille de l'Allemagne pour la victoire » - ainsi s'exprimaient les Allemands eux-mêmes en parlant d'elle - avait été perdue.

Le Reich nazi et la Wehrmacht voyaient maintenant se dresser devant eux le spectre redoutable de la catastrophe. Keitel, le chef d'état-major de l'O.K.W., devait plus tard déclarer qu'après la défaite subie par les forces allemandes au cours de l'été de 1943 le haut commandement allemand savait que la guerre ne pouvait plus être gagnée par les armes.


des tonnes de photos de la bataille de Koursk ici: http://www.aeronautics.ru/archive/wwii/photos/gallery_003/page_01.htm

L'une des institutions du régime de Vichy à laquelle les catholiques accordaient le plus volontiers leur concours est sans conteste la Légion des combattants, qui remplace toutes les associations d'anciens combattants. Dès sa fondation, les prêtres y adhèrent en grand nombre ainsi que quelques évêques. Par la suite, certains des cadres de la Légion participeront à la création de la Milice, mais d'autres l'abandonneront, tel le lorrain François Valentin, l'un de ses dirigeants les plus actifs, qui choisit le 29 août 1943, troisième anniversaire de la Légion, pour lancer un appel à la résistance.

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La Shoah à plein régime

En 1943, 17 000 Juifs sont déportés de France en 17 convois, 13 pour Auschwitz et 4 pour Sobibor.

Une grande partie des 75 000 Juifs déportés vers les camps de la mort le furent avec la participation de la police du gouvernement de Vichy. Une partie des 225 000 Juifs qui échappèrent à la déportation bénéficièrent du silence, de la complicité ou de l'aide active d'un très grand nombre de Français qui sont restés pour la plupart anonymes. Les institutions religieuses, juives, protestantes ou catholiques jouèrent un rôle de premier plan pour l'accueil, la production de faux papiers et l'organisation de filières d'évasion. Les protestants, très minoritaires en France se sont souvent montrés d'une grande détermination dans ce sauvetage. Sous la conduite du pasteur André Trocmé et de sa femme Magda, Le Chambon-sur-Lignon, village de Haute-Loire, accueille, de 1941 à 1944, pour des périodes plus ou moins longues, un total de 2 500 Juifs

En 1943, le développement d'Auschwitz est devenu tel qu'il a fallu ajouter aux deux chambres primitives d'Auschwitz II-Birkenau les quatre immenses blocs chambres à gaz-crématoires qui ont permis de gazer et d'incinérer plusieurs milliers de personnes par jour. L'ensemble a fonctionné à plein rendement jusqu'à la révolte du Sonderkommando d'octobre 1944. Et pendant tout ce temps et jusqu'à la fin de la guerre, les SS ont continué à fusiller et à assassiner de toutes les manières, à Auschwitz et ailleurs.
   Le chiffre de six millions de morts a été avancé au procès de Nuremberg et repris au procès Eichmann à Jérusalem... Il ne s'agit donc que d'un ordre de grandeur, mais cet ordre de grandeur est tout à fait plausible et sérieux, ne serait-ce que parce qu'il a été proposé à Nuremberg par deux SS haut placés, Höttl et Wisliceny, qui le tenaient eux-mêmes d'Eichmann. Ce dernier l'a d'ailleurs confirmé, seize ans plus tard, au cours de son procès. Il a, en effet, parlé une fois de six millions et une fois des victimes des Einsatzgruppen sur le front russe, qu'il estimait lui-même à un ou deux millions.
   En prenant les chiffres les plus raisonnables, on aboutit à un total minimum de cinq millions cinq cent mille, qui est sans doute inférieur à la réalité.

FRANCOIS DELPECH Le Monde du 8 mars 1979.


appel à la délation du secrétariat général au maintien de l’Ordre

À partir de 1944, les ultra-collaborationnistes de Paris, sympathisants nazis à côté desquels Laval paraît presque modéré, entrent en force au gouvernement : Philippe Henriot, Marcel Déat et Joseph Darnand.

 


Discours de Léon Degrelle lors d'une réunion de la
Waffen SS française au Palais de Chaillot
(© Roger-Viollet)

22 janvier 1944 le maquis du Vercors

Les premières attaques allemandes contre le maquis du Vercors ont lieu le 22 janvier 1944 aux Grands Goulets, puis le 29 janvier à Malleval, où est située la 6e BCA reconstituée, suivies de celles au Monastère d’Esparron et à Saint-Julien-en-Vercors.
Bientôt connu comme l'un des principaux centres de résistance du maquis, le village de Vassieux, situé sur le plateau du Vercors vers 1100 mètres d'altitude, est l'objet, du 16 au 24 avril 1944, d'une première opération de répression, menée par la Milice française sous le commandement de Raoul Dagostini. Plusieurs fermes sont pillées et incendiées, des habitants sont torturés et déportés et trois d'entre eux sont fusillés. Malgré cela, la population reste largement favorable à la Résistance.

Le 15 mars 1944, la résistance française adopte dans la clandestinité son programme politique:


Programme du CNR

En mars 1944, la Milice participe à l'assaut contre le maquis des Glières (Savoie),

aux côtés des forces allemandes, et aux répressions qui s'ensuivirent. d'après wikipédia

"Pour le capitaine Anjot, la raison commanderait de se replier pendant qu'il est encore temps. Cependant, à l’initiative de Cantinier qui, au nom de la France libre, veut un combat exemplaire, un duel sur les ondes oppose Radio Londres à Radio Paris au sujet du maquis des Glières. Celui-ci acquiert une renommée internationale et devient un élément important de la guerre psychologique menée pour conquérir l'opinion. C'est pourquoi Anjot décide de se battre afin de sauvegarder l'honneur, mais en tentant d'épargner le plus possible la vie de ses hommes. Dès lors, le maquis des Glières est en passe de livrer la première bataille « rangée » de la Résistance contre l'ennemi vichyste et allemand.
quasiment dépourvus d’armes lourdes, bombardés par la Luftwaffe, pilonnés par l'artillerie allemande, les défenseurs, après avoir livré un baroud d'honneur contre la Milice et la Wehrmacht, évacuent le plateau dans la nuit du 26 au 27 mars 1944.
Le lendemain, les Allemands, qui ont capturé quelques hommes, s'en aperçoivent et donnent l'assaut général initialement prévu pour le 28 mars, mais n'obtiennent pas le résultat escompté, le plateau ayant été promptement évacué. Néanmoins, traqués et souvent dénoncés par les collaborateurs français, les maquisards subissent de lourdes pertes : les deux tiers sont faits prisonniers ; environ cent vingt (et vingt sédentaires) mourront (tués au combat, sous la torture, fusillés ou déportés comme francs-tireurs et « terroristes »), et les blessés trouvés sur place sont abattus. De leur côté, les Allemands n'ont que quelques blessés et trois tués sur le plateau ou son pourtour.
« Défaite des armes, mais victoire des âmes » (Henri Romans-Petit), l'épopée des Glières prend vite naissance et persuade les Alliés que la Résistance française est capable de combattre à visage découvert. Ainsi reçoit-elle une aide accrue : en particulier, le grand parachutage anglo-américain du 1er août 1944 sur le plateau des Glières permet aux résistants d'empêcher la plus grande partie des Allemands (policiers, douaniers et soldats, la plupart hospitalisés), contraints au repli par l'avance alliée, de quitter le département qui sera libéré par la Résistance le 19 août."


Monument de la Résistance sur le plateau des Glières, réalisé par le sculpteur Émile Gilioli et inauguré le 2 septembre 1973 par André Malraux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Monument_des_Gli%C3%A8res.jpg

En 2007, Nicolas Sarkozy y fait halte à la veille de l'élection présidentielle et déclare qu'il s'y rendra chaque année dès son élection. Cette visite est suivie d'une manifestation de 3 000 personnes le 13 mai 2007. Le 17 mars 2008, il y retourna pour la première fois afin d'y célébrer la Résistance. La médiatisation du « pèlerinage » présidentiel n'est pas sans rappeler celui de François Mitterrand et de son ascension de la roche de Solutré.

l' "homme qui rit dans les cimetières"

La première visite du président Sarkozy aux Glières en 2008 avait valu au président le surnom "d’homme qui rit dans les cimetières". Façon de souligner son comportement indigne : après quelques minutes de recueillement, Sarkozy avait, en présence d’anciens résistants, multiplié les commentaires malvenus et les blagues vaseuses, scandalisant une bonne partie de l’assistance. Permets-moi de copier-coller ici un passage d’un de mes précédents billets sur le sujet :
Surexcité, confit d’autosatisfaction, Nicolas Sarkozy se laisse aller. Regarde à peine les deux républicains espagnols venus risquer leur peau plus de soixante ans plus tôt pour cette France qu’il est censé incarner, tout juste capable de leur dire : « Très heureux. C’est formidable ! Et en plus, moi je défends les Espagnols. » Rictus amusé, il enchaîne : « Mais les Italiens sont pas mal non plus… Maintenant que je suis marié à une Italienne, hein… » Sourire crispé, il observe un jeune militaire : « Il est beau, ce chasseur alpin ! Vous savez que j’ai été jeune, moi aussi ? » Les anciens résistants ne disent mot, un gradé de l’armée française tente de ramener le chef d’État à un peu de dignité. « Nous nous sommes refusés à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement », explique t-il, très vite interrompu par un président qui ne feint même pas de se sentir concerné. Qui tend le doigt pour montrer une cascade sur les hauteurs. Qui rigole sur l’habit rose d’une membre de l’assistance. Et qui tourne les talons en assénant : « Ben oui, faut bien s’amuser un peu… »
Cette scène incroyable, les médias n’en ont à peu près pas parlée. Une seule caméra l’a saisie, celle de Gilles Perret, réalisateur ne s’étant pas contenté de conditions de prise de vue balisées et encadrées par l’Élysée. Lui a enregistré le manque de respect présidentiel, alors que ses "collègues" journalistes avaient déjà regagné la buvette.
http://www.article11.info/?Aux-Glieres-l-homme-qui-rit-dans

Le 17 mai 2009, à l'initiative du collectif CRHA (Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui), un rassemblement de manifestants est organisé sur le plateau des Glières afin de rappeler les valeurs républicaines de solidarité, de fraternité, de vivre-ensemble et de justice contenues dans le programme du Conseil national de la Résistance, élaboré le 15 mars 19442. À cette occasion, Stéphane Hessel, parrain de l'association, Raymond Aubrac, ancien résistant, compagnon de route du parti communiste, Walter Bassan, également ancien résistant et communiste, mais aussi Alain Refalo, professeur des écoles à Colomiers et le docteur Michaël Guyader, chef de service du 8ème secteur de psychiatrie générale de l'Essonne et psychanalyste, ont tenu des discours sur la nécessité de prolonger le combat des résistants et de s'appuyer sur le socle d'avancées sociales que présentait le programme du Conseil national de la Résistance.

Il n'y aurait pas eu de bataille sur le plateau des Glières

Si le plateau des Glières constitue bien un haut de lieu de la Résistance, une thèse universitaire, soutenue en novembre 2011 à la Sorbonne, vient d'égratigner le mythe. Dans ce travail intitulé "Des "événements de Haute-Savoie" à Glières, mars 1943 - mai 1944, action et répression du maquis savoyard", Claude Barbier relativise l'importance des combats qui ont eu lieu sur le plateau. Certes, il y a eu des "accrochages" mais on serait loin de la "première bataille de la résistance". Les Glières, ce serait en fait l'histoire d'un siège. Et la mission de parachutage d'armes n'aurait été décidée qu'en raison de la présence de maquisards fuyant la répression de Vichy et le STO, et non l'inverse.
C'est la bataille du 26 mars qui est au coeur du mythe. Or, selon Barbier, elle n'a tout simplement pas eu lieu. Ce jour-là, "des Allemands tombent sur un avant poste du maquis. Ils tuent deux maquisards et en blessent un troisième", explique-t-il. Rien d'autre. Si l'historien Henri Amouroux avait déjà écrit en 1985 qu'il n'y avait pas eu de morts côté allemand ce jour-là, Barbier va plus loin : il n'y a pas eu de combat acharné. Que s'est-il réellement passé ? Suite à l'incident et estimant qu'ils n'avaient pas les troupes suffisantes pour résister davantage à l'armée allemande, les maquisards ont décidé de "décrocher" le 26 mars au soir. Au cours de leur fuite, plusieurs centaines de maquisards ont alors été capturés, puis exécutés. Ce sont donc des exécutions sommaires et non des morts tués au combat.
Quel crédit accorder à cette thèse ? Claude Barbier a obtenu une mention très honorable avec les félicitations du jury. Et il y avait des pointures dans les membres du jury : outre Olivier Wieviorka qui l'a dirigée, il y avait notamment Jean-Pierre Azema (spécialiste de l'histoire de Vichy et de la Résistance), Pascal Ory (professeur d’histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Gilles Vergnon (maître de conférences à l'IEP de Lyon). Tous ont reconnu un travail sérieux. Car il ne s'agit pas d'une thèse révisionniste. Barbier, qui n'est pas historien de métier ("consultant", il avait auparavant bouclé une maîtrise d'histoire et un DEA de Sciences politiques), ne nie pas que l'épisode constitue un moment important de la Résistance. "C'est vrai qu'il s'agit d'un haut lieu de la Résistance, a-t-il indiqué à @si. Ils ont résisté plusieurs semaines contre Vichy, ils ont refusé de se rendre en Allemagne pour le STO. Ils décident de garder un plateau. Je ne remets pas en cause les hommes, ni ce qu'ils ont fait. Ce que je remets en cause, ce sont les discours sur leur action. A aucun moment je ne dénigre les maquisards. Mais ce n'est pas la peine d'en rajouter dans la gloriole".
Joint par @si, Olivier Wieviorka, qui a dirigé cette thèse, explique les enjeux : "Une histoire un peu mythologique présente les Glières comme une grande bataille. Claude Barbier démontre au contraire que cette bataille se réduit à un accrochage, ce qui modifie notre lecture de l'événement. Commémorer Glières, c'est célébrer l'histoire tragique d'hommes montés au maquis pour échapper à la répression vichyste, puis participer à une mission de parachutage qui se termine dans le sang. C'est donc davantage l'histoire d'une atroce répression que d'une bataille épique."

Par Sébastien Rochat le 09/01/2012 article payant : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4591

En mai 1944, on dénombre plus de 120 000 hommes au GMR participant au maintien de l'ordre et à la lutte contre les maquis aux côtés de la Milice.

La censure atteint son point culminant au cours du premier semestre 1944 sous l'impulsion de Philippe Henriot (tué par la Résistance le 28 juin 1944). Mais depuis déjà bien longtemps la presse écrite se trouvait totalement discréditée

Jusqu'en juin 1944, selon l'historien et résistant Marcel Baudot, 2 000 Français réputés collaborateurs sont tués par la résistance: ce sont des membres des partis collaborationnistes, comme le PPF ou la Milice, mais aussi des fonctionnaires de Vichy ou des individus accusés d'activité en faveur de l'occupant. 4 000 cas semblables sont dénombrés entre le 6 juin 1944 et la libération des différents départements concernés.

pacte germano soviétique plan " Euthanasie " invasion de la pologne

france occupée Vichy France libre propagande de Vichy collaboration d'état

ghetto de Varsovie projet Manhattan opération barbarossa début de l'holocauste

Pearl Harbor la solution finale STO offensive sur Stalingrad opération torch

bataille de Stalingrad Insurrection du ghetto de Varsovie bataille de Koursk

La Shoah: l'industrie de la mort ultras collabos

opération overlord libération de Paris chute de Berlin

 

6 juin 1944 : Jour-J : l'opération Overlord est lancée par les Alliés, pour envahir la Normandie.

La nuit du 5 juin au 6 juin une gigantesque armada, la plus formidable jamais rassemblée approche des côtes françaises : 2727 bateaux des types les plus variés, chargent ou remorquent plus de 2500 engins de débarquement escortés par plus de 700 navires de guerre, dont 23 croiseurs et 5 navires de combat.


Un LCVP (Landing Craft Vehicle Personnel) le 6 juin 1944

un film en couleur de la traversée de l'armada ainsi que du débarquement une fois les têtes de pont sécurisées, les avions de combat alliés, l'entrée dans les terres, les prisonniers allemands, la libération de Caen, les officiers alliés, la ligne de front, l'entrée dans Paris, ainsi que l'arrivée de De Gaulle: http://fr.youtube.com/watch?v=lvZCDfhoNxA

6 juin le jour J à 3h14 des bombardiers larguent leurs bombes sur les plages choisies. A 3 heures 30 des parachutistes et groupes aéroportés sont largués, en absence de toute réaction organisée des allemands. De nombreux parachutistes se noient dans les marais avec le poids de leur équipement.

Le film Le Jour le plus long (The Longest Day), 1962 raconte le débarquement de Normandie.

Utah beach fut confiée aux USA


soldats US débarquant sur Utah beach

Parmi les cinq plages d'assaut de l'opération Overlord, le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui avec les résultats, à la fin de la première journée, les plus proches des objectifs initiaux des Alliés.

Le secteur s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville, avec une zone d'assaut d'environ deux kilomètres à hauteur de Varreville. Afin de permettre une sortie de plage des troupes fraîchement débarquées et qu'elles ne se trouvent pas bloquées entre la plage et les marais, les Alliés décidèrent d'engager deux divisions parachutistes, la 82e et la 101e divisions aéroportées américaines qui devront pour cela établir un point de fixation sur la zone de Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont et contrôler les quelques routes d'accès aux plages. Ils doivent également prendre le contrôle de la N13, route nationale reliant Paris à Cherbourg via Caen et d'importance stratégique, cela afin d'éviter tout mouvement de troupes ou contre-attaque ennemis par cette voie et aussi de couper la liaison avec la forteresse de Cherbourg. Dans ce même but, ils doivent également contrôler la ligne de chemin de fer reliant Caen à Cherbourg, les ponts de la Douve et le contrôle du canal de Carentan à la mer.

La première vague d'assaut est menée par le brigadier général Théodore Roosevelt, petit-neveu du président américain en exercice, Franklin Delano Roosevelt, fils de l'ancien président Theodore Roosevelt et seul général, ce jour du 6 juin, à accompagner une vague d'assaut. Ce débarquement bénéficie de l'appui feu du groupe de bombardement de l'amiral ML Deyo et d'un écran de fumée lancé par le squadron 342, groupe Lorraine des ex-forces aériennes françaises libres. En tout ce sont plus de 865 navires de convoyage, de protection ou d'appui aux troupes à terre qui seront impliquées dans le débarquement sur Utah Beach. Les pertes de la 4e division (tués, blessés et disparus) ne dépassèrent pas les 200 hommes pour la journée du 6 juin.

Gold Beach confiée aux Britanniques (30e corps). Environ 25 000 hommes y ont débarqué le jour J, on dénombra 413 morts (soit 1,7 % des hommes débarqués). La plage, fut donc conquise sans trop de difficultés.

Juno Beach

Elle fut assignée à la 3e division canadienne commandée par le major-général Rodney Keller . Elle était la seconde plage la mieux fortifiée après Omaha Beach. Le général allemand Richter commandait la 716e division gardant la plage avec 11 canons de 155 mm et 9 de 75 mm. Cette unité était composée surtout d’adolescents de moins de 18 ans, d’hommes de plus de 35 ans et de vétérans de la campagne de Russie qui avaient reçu des blessures débilitantes, réduisant dans une certaine mesure la difficulté de la tâche pour les Canadiens.


débarquement des canadiens à Juno Beach en juin 1944
Dans la première heure de l’assaut les forces canadiennes subirent environ 50% de pertes, comparable à celles des états-uniens à Omaha Beach. Malgré l'absence de soutien des chars, les hommes du Queen's Own Rifles et du North Shore appartenant à la 8e brigade, s'infiltrent entre les points d'appui allemands et progressent vers l'intérieur des terres. Les blindés du Fort Garry Horse et, quelques heures plus tard, les hommes du régiment de la Chaudière s'intègrent au dispositif et élargissent la tête de pont. Vers midi la division avait complètement débarqué et s’était enfoncée de plusieurs kilomètres pour prendre les ponts sur la rivière Seulles et à 18h elles contrôlaient la ville de Saint-Aubin-sur-Mer. Au soir du 6 juin, ayant avancé de quinze kilomètres et franchi la grande route Caen-Bayeux, le 1er Hussards était la seule unité ayant atteint ses objectifs.

À Gold et à Juno, le triple objectif de l'armée anglo-canadienne est de prendre Bayeux, de barrer l'axe principal Bayeux-Caen à tout char allemand et d'opérer la jonction avec les Américains à Port-en-Bessin. Le soir du 6, les Britanniques ont à peu près rempli leurs objectifs avec une tête de pont de 9 km de large sur autant de profondeur. Bayeux n'est pas encore prise mais désertée par l'occupant allemand. Le 7 juin en fin de matinée, ce sera la première sous-préfecture française libérée et intacte. Le 8 juin, Port-en-Bessin est transformé en port pétrolier. Arromanches, curieusement libérée par les terres et non par la mer, est transformée port artificiel.

Sword Beach était attribuée à la Seconde armée britannique.

En raison des récifs côtiers, devant Lion et Luc-sur-mer, l'attaque aura lieu finalement sur un front assez étroit devant Hermanville au lieu dit la “Brèche”. Les parachutistes de la 6e aéroportée avaient au petit jour détruit les batteries de Merville et tenaient les ponts sur l’Orne. Les troupes défendant la plage, de mauvaise qualité, faisait partie de la 716e division mais en deuxième ligne se trouvait la 21e Panzerdivision composée de vétérans de la campagne d'Afrique du nord et de recrues moins expérimentées. Les chars équipant cette division étaient majoritairement des chars capturés aux Français et aux Soviétiques en 1940-1941, chars qui auront du mal à faire face aux Sherman. Des régiments anglais engagés dans la bataille, c'est le 1st Lancashire, premier à débarquer dans la zone Queen Red, qui va subir les plus lourdes pertes. Le 2nd East Yorkshire débarqué en même temps sera plus chanceux et subira moins de pertes.

La 1re brigade spéciale de Lord Lovat, (comptant dans ses rangs le Commando n°4 dont les 177 fusiliers-marins français du commandant Philippe Kieffer) après avoir pris Ouistreham à l’issue de combats de rues meurtriers, a atteint les ponts de Bénouville et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes. Moins heureux, le 41e commando de Royal Marines butte encore sur les solides retranchements allemands dans Lion-sur-Mer. Plus de la moitié de la centaine de chars d’assaut de la contre-attaque de la 21e division de Panzer en fin d’après-midi furent détruits ou neutralisés. La journée finit pour les Britanniques avec 30 000 hommes débarqués et 700 victimes. Au début du jour suivant ils firent leur jonction avec les forces canadiennes de Juno Beach.

Omaha beach « Omaha la sanglante »

Omaha beach fut la plage où il y eut le plus de pertes humaines. Sur Omaha beach plage la moins adaptée au débarquement la situation va s'avérer difficile.

Omaha a été attribuée aux soldats US: À partir de 3 h 30, commence le transbordement des unités d'infanterie des bateaux de transport vers les barges de débarquement.

Un peu avant 6 h, l'aviation bombarde les positions de la côte mais les nuages sont bas, beaucoup de bombes ne peuvent être larguées et les WN sont intacts.

À 5 h 58, le jour se lève et l'artillerie navale prend le relais. La visibilité est mauvaise et les tirs tombent à l'intérieur des terres, 2 à 3 km derrière la ligne principale de défense allemande.

Dès 5 h 40, des LCT commencent à "lâcher" les tanks DD du 741 bataillon à 5 km de la côte. Recouverts par la forte houle (creux de 1,5 m), les 16 tanks DD de la compagnie C coulent assez rapidement. À la compagnie B, 13 chars sont mis à l'eau mais 2 seulement parviendront à atteindre la plage ; les 3 derniers pourront être débarqués sur l'estran par leur LCT. Le 741e bataillon tank commencera le combat avec seulement le tiers de ses chars. Le 743e bataillon tank a plus de chance. Informé des problèmes du 741e, le commandant décide de prendre le risque de faire amener tous ses chars sur la plage par les LCT.

vers 6h30, La situation est catastrophique. Le seul point positif se situe à l'extrême ouest de la plage où la compagnie C du 2e bataillon de rangers a réussi à atteindre le pied de la falaise. Au même moment, à 5 km de là, trois autres compagnies de ce bataillon doivent s'emparer de la pointe du Hoc.

À partir de 7 h, arrivent les barges qui amènent la deuxième vague. De nouvelles compagnies d'infanterie et les rangers débarquent. Vers 8 h 15, les rangers aidés des fantassins réussisent une première percée en direction de Vierville.

À 10 h, trois percées ont réussi mais la situation reste désespérée. Deux destroyers s'approchent jusqu'à 1 km de la côte et effectuent un tir de précision sur les défenses. La voie d'accès du Ruquet (E1) peut être ouverte.A 10 h 30, la marée est haute. Les 18 et 115 RCT commencent à débarquer. Avec l'aide de l'artillerie navale les alliés continuent à avancer.En début d'après-midi, les GIs occupent le haut de Vierville. Le soir, la pénétration n'est pourtant que de 2 à 3 km. Il y a toujours à Colleville des Allemands qui tentent de s'exfiltrer ; la plupart seront capturés.

L'objectif n'est pas atteint mais suffisant pour assurer la tête de pont et poursuivre le débarquement.

34 000 hommes et 2 800 véhicules ont débarqué mais seulement 100 t de fret au lieu des 2 400 t prévues. Les pertes en matériel sont importantes. Les pertes humaines sont de presque 1 000 tués et 2 000 blessés et disparus (quinze fois plus qu'à Utah Beach). On estime qu'un quart des pertes sont dues à des noyades.

Les plans d'invasion alliés comprennent la prise de Caen et Bayeux le premier jour, toutes les plages devant être reliées sauf Utah et une ligne de front avancée à 10-15 kilomètres à l'intérieur des terres. Dans les faits, aucun de ces buts n'est atteint. Cependant les pertes, 4 000 morts et 6 000 blessés, soit moins de trois pour cent des forces impliquées, ne sont pas aussi importantes que prévues et les têtes de pont sont parvenues à repousser les contre-attaques allemandes avec l'appui de l'artillerie navale.

Les priorités des jours qui suivent le débarquement furent de relier les têtes de pont, de prendre Caen et de capturer Cherbourg pour disposer d'un grand port. Les têtes de pont anglo-américaines de Omaha Beach et Sword Beach se rejoignent à Bayeux

La 12e division blindée SS (Hitler Jugend, Jeunesses hitlériennes) attaque les Canadiens les 7 et 8 juin, en causant de lourdes pertes, mais ne parvient pas à percer.

Pendant ce temps, les plages sont reliées entre elles - Omaha le 10 juin et Utah le 13 grâce à la prise de Carentan par la 101e division aéroportée après d'âpres combats contre les Fallschirmjäger.

Les Alliés renforcent leur front plus rapidement que les Allemands. Alors que les Alliés débarquent toutes leurs ressources, la supériorité aérienne alliée et les dommages causés au réseau ferroviaire rendent les mouvements de troupes allemandes lents et dangereux.


Débarquement des troupes et matériels par échouage des bateaux

Les Américains avaient menacé de mettre la France sous administration militaire. De Gaulle parvint à retourner la situation. Lorsqu'il arrive le 14 juin à Bayeux, il est accueilli par les ovations de la foule et y installe un commissaire de la République. Par la suite de Gaulle se rend dans Paris libéré par les Résistants et la division Leclerc, et y reçoit un bain de foule triomphal.

 

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menu général perdu?

Les 13 et 15 juin, les Allemands, provoqués par le déploiement d'un immense drapeau aux couleurs de la République Libre du Vercors visible depuis la vallée, occupent Saint-Nizier, accès le plus aisé vers le massif du Vercors, avant de se replier sur Grenoble.

Le 21 juin, ils mesurent également la résistance effective des combattants du Vercors au hameau des Écouges. De leur côté, les maquisards attendent l'exécution du plan Montagnards et demandent l'envoi de troupes aéroportées.

Le 25 juin, les Alliés procèdent en plein jour à un parachutage massif d'armes sur le plateau (opération Zebra). À plusieurs reprises, la population apporte son aide aux opérations de récupération du matériel, de jour comme de nuit. Les armes sont notamment cachées dans des cavités naturelles (scialets, fissures de lapiaz...) très nombreuses sur le Plateau de Vassieux. Cependant, près de la moitié des combattants restent non armés.

Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l’objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. La Bataille de Cherbourg doit donner aux alliés un support logistique pour le ravitaillement humain et matériel des troupes. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Au terme de furieux combats de rue et d’une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl von Schlieben, l’amiral Walter Hennecke et 37 000 soldats se rendent le 26 au général Joseph Lawton Collins. Après un mois de réparation par le génie américain et français, le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, accueille les premiers liberty ships et devient jusqu’à la victoire de 1945, le plus grand port du monde, avec un trafic double de celui de New York


Cherbourg 1944

En pleine parade euphorique, le 14 juillet 1944, après le lancer en plein jour de plus d'un millier de conteneurs par les Alliés (opération Cadillac) sur le plateau du Vercors , la ville de Vassieux est cette fois réduite en cendres, en représailles, par les bombardements de l'aviation allemande et 25 habitants sont tués. Cette opération se poursuit jusqu'au 21 juillet pendant que les troupes allemandes (avec des bataillons de montagne) bloquent tous les accès au plateau. En une nuit de combats, les résistants se retrouvent débordés et le commandant militaire des forces du Vercors, François Huet, ordonne la dispersion des groupes de maquisards qui doivent, selon sa formule, maquiser le maquis.
Cerné par environ dix mille soldats et policiers allemands, le maquis du Vercors est disloqué, fin juillet 1944, à la suite d'une offensive lancée par le général allemand Karl Pflaum depuis Grenoble, utilisant notamment des troupes aéroportées, déposées au moyen de planeurs. Gilbert Joseph, lui-même ancien du Vercors, dans son livre Combattant du Vercors publié en 1973, fut extrêmement critique envers le commandement du Vercors, en particulier à l'égard de Huet et Thanant, les accusant d'avoir privilégié, par incompétence criminelle et par nostalgie de l'armée régulière, une défense statique dans la même logique que celle de la ligne Maginot, se révélant aussi inefficace, plutôt que d'utiliser les ressources de mobilité et de discrétion de la guérilla. La plupart des historiens du Vercors estiment cependant ces critiques excessives.

De la mi-juin au 24 juillet, la progression de la 1ere armée américaine vers Saint-Lô est très lente. Gênées par le bocage favorable à une habile défense allemande, les troupes américaines piétinent ainsi plus d'un mois, ne progressant qu'au prix de pertes importantes. Le 25 juillet 1944, les Alliés lancent alors deux opérations conjointes, l'opération Spring consistant à bloquer les forces blindées allemandes à l'est du front au sud de Caen, et l'opération Cobra. Il s'agit, par un bombardement massif et très concentré ("tapis de bombes"), d'ouvrir une brèche dans les défenses allemandes dans le sud du Cotentin. L'opération réussit et, le 30 juillet, les divisions américaines s'engouffrent dans la brèche ouverte. Patton, avec les divisions blindées américaines (et la 2e DB française de Leclerc) peut alors lancer sa grande percée vers le sud. Il libère la Bretagne, (à l'exception des principaux ports fortifiés), avance jusqu’à la Loire, puis revient vers le nord en prenant à revers le front allemand.


Saint Lo après le bombardement : "la ville des ruines"

 

En 1944, (7 premiers mois), 16 000 Juifs sont déportés en 14 convois pour Auschwitz.

15 août 1944 : dernier convoi de déportation de juifs depuis Clermont-Ferrand.

15 août 1944 : débarquement franco-américain en Provence.

16 aout 1944 prise de Falaise dans le Calvados


Place centrale de Falaise le 16 aout 1944

20 août 1944 : Pétain est transféré de force par les Allemands à Belfort.

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opération overlord libération de Paris chute de Berlin

 

25 août 1944 : libération de Paris.


Le réveil de la France

un film en couleur de la traversée de l'armada ainsi que du débarquement une fois les têtes de pont sécurisées, les avions de combat alliés, l'entrée dans les terres, les prisonniers allemands, la libération de Caen, les officiers alliés, la ligne de front, l'entrée dans Paris, ainsi que l'arrivée de De Gaulle: http://fr.youtube.com/watch?v=lvZCDfhoNxA

26 août 1944 : de Gaulle à Paris. Le général de Gaulle défile triomphalement sur les Champs-Élysées.


Défilé sur les Champs-Élysées le 26 août 1944

Le gouvernement provisoire de De Gaulle est enfin reconnu par tous les Alliés le 23 octobre, et Roosevelt renonce définitivement à l’installation en métropole libérée d’un gouvernement militaire de l'AMGOT – certains historiens estiment même que les Américains n'y avaient jamais vraiment songé aussi sérieusement qu'il a longtemps été cru. De Gaulle rend alors visite au président américain, qui affecte d’avoir abandonné ses préventions à son égard.

23 novembre 1944 : Leclerc libère Strasbourg avec la 2e division blindée.

Oranienburg-Sachsenhausen dit "Sachso" fut un camp de concentration nazi d'une superficie de 600 hectares implanté en 1935 à 30km au nord de Berlin. À la différence de beaucoup d'autres camps nazis, Sachsenhausen fut un camp où peu de juifs furent envoyés. En effet, on y internait essentiellement des prisonniers dits politiques. Des ressortissants de nombreuses nationalités y furent internés, y compris des résistants français. Les détenus étaient utilisés pour l'effort de guerre des nazis et travaillaient alors dans des conditions extrêmement pénibles dans des petites unités souvent extérieures au camp principal et constituant des camps annexes, appelés kommandos. Outre des travaux de manufacture (menuiserie), certains prisonniers devaient réparer le matériel de guerre allemand.. Un atelier de fausse monnaie y fut également installé. Il produisit environ 15 millions de livres sterling utilisées pour contourner le blocus anti-nazi. C'était l'opération Bernhard.


Oranienburg-Sachsenhausen dit "Sachso" camp de concentration nazi : entrée vers les fours.

C'est dans ce camp que Himmler installa son état-major et que l'inspection centrale des SS fit expérimenter ses méthodes d'extermination avant de les faire appliquer dans les autres camps. Fin avril 1945, le camp fut libéré par l'Armée rouge. De nombreux prisonniers étaient morts entre temps au cours de l'une des nombreuses marches de la mort. Il restait environ 3000 survivants au camp dont la moitié de femmes.


reconstitution d'un four crématoire à Sachsenhausen

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Le napalm fut utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale (pour la première fois par un P-38 à Coutances). La première grande opération l'utilisant en Europe fut contre la ville de Royan. L'historien Howard Zinn, alors pilote de l'US Air Force, décrit dans ses mémoires les 1 200 bombardiers qui furent lancés dans la nuit du 13 au 14 avril 1945 sur cette dernière poche de résistance allemande et les bombes au napalm qui y furent employées. Le napalm fut aussi utilisé sur les villes allemandes (cf. Opération Gomorrah sur Hambourg, Berlin et Dresde) et japonaises (cf. Bombardement de Tokyo).

 

La bataille de Berlin se déroula de fin avril 1945 au 8 mai 1945


le drapeau rouge flotte sur Berlin

Hitler au cinéma, après Mein Kampf et la Shoah: IIIe Reich, destin et chute du Führer raconté sur l'écran noir http://2deguerremondiale.suite101.fr/article.cfm/hitler_au_cinema_apres_mein_kampf_et_la_shoah#ixzz0ipwc1R7l

bombardement atomique d'Hiroshima
little boy 10 à 30 kg d'Uranium 235 1 kg utile équivalent 15000 tonnes de TNT :
La bombe d'Hiroshima ( Little Boy ) le 6 aout 1945
http://www.geocities.com/Area51/Chamber/1822/frameset.htm

Peu avant 8h15, Enola Gay arriva au-dessus de la ville. L'ordre de bombarder fut donné par Tibbets, le major Thomas Ferebee s'exécuta en visant le pont Aioi en forme de « T », celui-ci constituant un point de repère idéal au centre de la ville. Peu après 8h15, la bombe Little Boy sortit de la soute à une altitude de 9 450 m. À 8h16m2s, après environ 43 secondes de chute libre, activée par les capteurs d'altitude et ses radars, elle explosa à 580 mètres à la verticale de l'hôpital Shima, en plein cœur de l'agglomération, à 170 m au sud-est du pont visé, libérant une énergie équivalente à environ 15 000 tonnes de TNT. Une énorme bulle de gaz incandescent de plus de 400 mètres de diamètre [16] se forma en quelques fractions de secondes, émettant un puissant rayonnement thermique. En-dessous, près de l'hypocentre, la température des surfaces exposées à ce rayonnement s'est élevée un bref instant, très superficiellement, à peut-être 4000°C[17]. Des incendies se déclenchèrent, même à plusieurs kilomètres. Les personnes exposées à ce flash furent brûlées. Celles protégées à l'intérieur ou par l’ombre des bâtiments furent ensevelies ou blessées par les projections de débris quand quelques secondes plus tard l'onde de choc arriva sur elles. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. Le long calvaire des survivants ne faisait que commencer alors que le champignon atomique, aspirant la poussière et les débris, débutait son ascension de plusieurs kilomètres.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_atomiques_de_Hiroshima_et_Nagasaki

 

et de Nagasaki le 9 aout 1945;
Fat Man 1kg de plutonium 239 équivalent 22000 de TNT le granite fond sur un rayon de 1600 m
La bombe de Nagasaki ( Fat Man )
" Jamais une découverte scientifique n’a été si rapidement appliquée, jamais de tels moyens financiers et humains n’ont été mis au service d’une aventure techno-scientifique. Tout cela dans un seul but : la bombe atomique. " (Science et Vie n° 935).

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menu général perdu?

l'histoire après 1945 n'a pas fait l'objet d'une page spécifique
toutefois on peut consulter la chronologie mondiale après 1945

 

avant la renaissance : des gaulois à la guerre de 100 ans

renaissance et temps modernes: de Gutemberg au directoire

ère contemporaine: du consulat à la III° république

après la chutte du second empire : de la commune à la montée du nazisme

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