Qui sont ces gens qui décident de l'avenir de nos enfants?

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menu général perdu?

Qui sont ces gens qui suppriment 15000 postes de profs par ans depuis plus de 10 ans?

Qui sont ces gens qui instaurent le fichage informatique de nos enfants?

Qui sont ces gens qui ont imposé des contenus indigents, un socle commun réduit à peau de chagrin, une cohorte de diplomés incapables de marquer un pluriel ou de différencier un infinitif d'un participe passé?

Qui sont ces gens qui ont réussi l'exploit d'éradiquer la logique et la démonstration

Qui sont ces gens qui veulent que les établissements soient mis en concurrence, que les profs soient évalués par objectifs (donc par injonction contradictoire comme en management moderne de l'entreprise) et payés au mérite c'est à dire soit en fonction du zèle dont ils sauront faire preuve en tant que collaborateur soumis soit en fonction de l'habileté avec laquelle ils sauront trafiquer les résultats de leurs élèves.

Ces décideurs sont au choix : archaiques, mysogines, incompétents, ignorants, menteurs ou tricheurs et pourtant les profs appliquent consciencieusement leurs directives. En bons fonctionnaires comme les conducteurs de trains en d'autres temps, les profs sont-ils inconscients de la destruction en cours ou bien ferment-ils les yeux?

Ils ont façonné l'école mais regardez qui ils sont! A tous les professeurs de France et de Navarre, la morale ne vous condamnera pas, l'histoire ne vous condamnera pas si vous dîtes dès aujourd'hui : "En toute conscience je refuse d'obéir et d'appliquer les directives que ces gens nous ont donné car ces gens sont indignes de décider de ce qui est bon pour l'avenir de nos enfants, leurs décisions sont mauvaises, leurs consignes sont mauvaises leurs inspirations sont dictées par des lobbies (OCDE, ERT,...) ou par L'Europe elle même oeuvrant dans l'intérêt des lobbies des multinationales et des marchés."
L'occasion de rappeler que les états membres n'ont aucune obligation de suivre les recommendations de l'union européenne en termes d'éducation.
De droite ou de gôche, ils se sont succédés sans jamais défaire les réformes de leurs prédécesseurs et ils ont tous oeuvré dans la même direction. En 20 ans Ils ont transformé l'école en profondeur.


Bien sur il y en a eu avant Allègre mais il fallait bien commencer quelque part : ceux qui ont précédé méritent tout de même d'être nommés du moins au moment où ça a commencé à partir en quenouille : Monory ( Devaquet, Alliot Marie) , Jospin, Lang , Bayrou

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

Claude Allègre ( avec la complicité de Ségolène Royal)

le premier dégraisseur de mammouth

chevalier de l'ordre de la Terre plate

recordman du monde de l'incompétence avérée

ministre de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie dans le gouvernement Lionel Jospin de 1997 à 2000. Il s'est trompé sur le climat, il s'est trompé sur l'amiante, il s'est trompé sur la soufrière, mais il a commis de nombreuses erreurs qui ont été moins médiatisées

arcenciel.gif (1653 octets)côté école : on lui doit la déconcentration du mouvement des mutations, la dégradation des conditions de travail des professeurs titulaires remplaçants, des nouveaux programmes allégés, le début de la politique de réduction drastique des redoublements, la réforme des sanctions et des punitions et des procédures disciplinaires (les avocats en conseil de discipline c'est lui), la réduction des horaires, les insultes publiques sur les profs qui défilent avec leur litron de rouge et qui sont toujours absents. Mais on lui dit aussi une forte mobilisation des parents et des profs qui obligera finalement le premier ministre Jospin à le virer, mais ses réformes seront appliquées. C'est le recordman du monde de l'incompétence avérée.

arcenciel.gif (1653 octets)Il fera le siège de l'Elysée sous Sarkozy pour décrocher un poste de ministre dans le cadre de la politique d'ouverture du premier gouvernement Sarkozy (celui qui abritera Kouchner, Besson, Hirsh etc). Sarkozy y renoncera probablement à cause de la levée de boucliers dans le monde de la recherche : les chercheurs ne veulent pas de l'incompétent Claude Allègre

arcenciel.gif (1653 octets)31 mars 2010 : le climatosceptique préféré des médias:
"410 chercheurs ont demandé hier à Valérie Pécresse de désavouer l’ancien ministre climatosceptique en réaffirmant «sa confiance» vis-à-vis de leurs travaux." . Le mythe médiatique d’une opposition entre quelques climatologues trop investis dans le Giec (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat) - Jean Jouzel ou Hervé Le Treut - et Claude Allègre s’écroule devant la marée des signataires." estime Libération avant de rappeler que, de l'autre côté de la Manche, l'enquête des parlementaires britanniques a estimé "que les chercheurs du Centre de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (CRU) dirigé par Phil Jones avaient agi conformément aux pratiques habituelles et qu’ils n’avaient pas cherché à tromper."
tout sur la façon dont Claude Allègre s'est ridiculisé dans le milieu scientifique après la polémique sur le rapport du GIEC

arcenciel.gif (1653 octets)les mines du pérou VSD novembre 99
CA président du BRGM de 92 à 97 , le "directeur comptable a scrupuleusement noté ses dépenses et souligné celles qui semblent ne pas concerner le BRGM, au total plus de 200 000 F" " document lié à un scandale financier se chiffrant lui en milliards de francs perdus par l'état français dans l'affaire des mines du Pérou Allègre est "mis en cause pour sa gestion du BRGM à cette période - il papillonait à gauche et à droite et n'a pas vu venir l'orage., Allègre a reconnu ses torts" " il a tenté de se défausser sans élégance sur le directeur du BRGM"

arcenciel.gif (1653 octets)L'amiante
Chroniqueur au magazine Le Point, il dénonce, le 19 octobre 1996, la décision de désamiantage du Campus de Jussieu et qualifie l’affaire de « phénomène de psychose collective ». En 2004, dans le livre Quand on sait tout, on ne prévoit rien, il estime que le désamiantage des bâtiments du campus de Jussieu, au coût très élevé, n'était pas justifié, et que des opérations d'encapsulage de l'amiante auraient suffi. La suite on la connait, aujourd'hui on sait que l'amiante est interdite à cause des nombreux dangers sanitaires mortels recensés et que les gens qui en sont décédés ou qui sont malades à cause d'elle sont désormais indemnisés : http://fr.wikipedia.org/wiki/Amiante

arcenciel.gif (1653 octets)Haroun Tazieff, La Recherche n°73, décembre 1976 :
[...] la calomnie et l'affirmation de contre-vérités finissent par agacer.Je me permettrai deux remarques liminaires:

1° M. Allègre fait depuis longtemps courir la rumeur selon laquelle je ne suis pas, au contraire de lui, un scientifique véritable, mais un "baroudeur", un "cinéaste", un "sportif", un "vulgarisateur", etc. Sans rougir le moins du monde, au contraire, de ces qualificatifs, je tiens néanmoins à préciser que, entre autres, je sors de trois grandes écoles (agro, mines et géologie), alors que lui-même n'est jamais entré dans aucune.

2° Je suis géologue de profession, spécialisé dans l'étude des mécanismes éruptifs depuis mars 1948. M. Allègre, lui, n'a jamais encore de sa vie étudié la moindre éruption. Il est aussi incompétent en la matière qu'un anatomiste en cardiologie. Mais il est dévoré par le désir d'arriver; sa soif de puissance l'égare. [...]M .Allègre, qui a avancé des chiffres biaisés pour prendre le contre-pied de mes déclarations rassurantes et entretenir une inquiétude scientifiquement injustifiée, est mal placé pour évoquer la déontologie. A son avalanche d'accusations personnelles, je répondrai ceci : l'Institut de Physique du Globe, où M. Allègre, même avant d'en devenir le directeur, jouait un rôle majeur; accordait un crédit annuel ridicule à son service volcanologique. [...]Lors de la session de juin dernier, la commission, que M. Allègre préside maintenant, n'a même pas fait mention des candidatures, de haute qualité cependant, proposées pour la volcanologie. Par contre, M. Allègre, une fois déclenché le plan ORSEC, s'est fait attribuer par l'INAG trois postes de techniciens au titre de la volcanologie (et de la déontologie). [...] Les règlements de compte personnels de M. Allègre ont coûté odieusement cher : drame de l'évacuation de 75000 personnes, ruine de l'économie guadeloupéenne et milliards de dépenses que les contribuables vont devoir payer.

arcenciel.gif (1653 octets)Erreurs mensonges et gluon d'honneur

C’est devenu un jeu chez les esprits les plus pointilleux : repérer les erreurs qui parsèment les livres publiés par Claude Allègre.

arcenciel.gif (1653 octets)D’une discipline à l’autre, chacun a son favori. Pour Joël Martin, physicien du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) aujourd’hui à la retraite, c’est Un peu de science pour tout le monde (2003, 60 000 exemplaires vendus). Il a consigné les méprises les plus flagrantes dans une lettre envoyée à l’auteur et à son éditeur, Fayard. Missive restée sans réponse.

arcenciel.gif (1653 octets)Il y a la mauvaise définition du joule, unité de mesure énergétique, pourtant enseignée au lycée ; le mauvais calcul de l’Unité Astronomique qui confond une distance traversée par la lumière en huit minutes et une parcourue en…3, 26 années.

Cette erreur a valu à Claude Allègre le « gluon d’honneur » de Scintillations, le journal de l’institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers.

arcenciel.gif (1653 octets)La liste continue avec une vision approximative de l’atome ; une mauvaise interprétation astronomique : « la lune tourne autour de la Terre parce que cette dernière exerce sur elle une force d’attraction de type gravitationnel », alors que c’est parce qu’elle tourne autour de la Terre que la lune ne tombe pas sur elle malgré l’attraction gravitationnelle.

arcenciel.gif (1653 octets)On note encore une définition erronée de la lumière « constituée de sept couleurs fondamentales » alors qu’elle est faite en réalité d’un dégradé de couleurs du violet au rouge. Enumération non exhaustive.

arcenciel.gif (1653 octets)Mais surtout se joue dans cet ouvrage un nouvel épisode de la controverse de la balle de tennis et de la boule de pétanque qui va opposer quatre ans durant Claude Allègre au Canard enchaîné. Elle débute en 1999, sur un plateau de TF1, quand celui qui est alors ministre de l’Education nationale déclare : « Vous prenez un élève, vous lui demandez : vous prenez une boule de pétanque et une balle de tennis, vous les lâchez, laquelle arrive la première ? L’élève va vous dire : la boule de pétanque. Eh bien non, elles arrivent ensemble ». La semaine suivante, l’hebdo satirique corrige le membre de l’Académie des sciences : le principe énoncé n’est valable que dans le vide total. Dans l’air, « environnement le plus fréquent pour un ustensile sportif », la boule de pétanque touche terre la première.

arcenciel.gif (1653 octets)Surprise, l’échange ne s’arrête pas là. Une autre lettre du ministre s’attire un nouveau démenti de l’hebdomadaire, lui-même suivi en 2003 d’une nouvelle justification par Claude Allègre dans son livre qui relance la discussion sur l’exemple, cette fois-ci, d’une boule de papier et d’un objet lourd. Dans un fax envoyé au Canard enchaîné, le prix Nobel de physique Georges Charpak confirme l’exactitude des propos du journal. Cinq ans après la parution du livre, et près de neuf ans après la sortie du ministre, on trouve encore en 2008 des sites internet qui calculent la différence de vitesse de chute entre la boule de pétanque et la balle de tennis.

arcenciel.gif (1653 octets)Pour Joël Martin, « prise une à une, ces fautes passeraient inaperçues. Mais ce qui est remarquable, c’est la densité d’erreurs par ouvrage, et le refus de les corriger ». http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2598

arcenciel.gif (1653 octets)plus de casseroles de claude Allègre: http://membres.multimania.fr/grvegard/systemeeducatif/allegre.htm

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

Jack Lang ( Avec la complicité de jean Luc Mélenchon)

démenteleur soft

"Y a pas mort d'homme !"

ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Lionel Jospin de 2000 à 2002

arcenciel.gif (1653 octets)La première décision du nouveau promu a été d'embaucher 34 conseillers et chargés de mission qui ne dépendent que de lui, dont Monique Lang, l'épouse de Jack, laquelle intervient à titre bénévole. Outre les salaires, ces experts vont coûter 3 millions supplémentaires chaque année au budget du CCDP pour la location de nouveaux bureaux et 500 000 F pour leurs voitures de fonction.

Claude Allègre dans France Europe Express (France 3) 19/11/2000 "J'ai quitté le gouvernement, les réformes continuent ." A propos de Jack Lang :" Il fait passer mes réformes en endormant les syndicats et il le fait très bien!" "Mes réformes continuent, elles se mettent en place.Les réformes étant faites, il a pas à les faire, il a à les maintenir ... J'ai été très fier d'être au Gouvernement;Ce que j'ai semé germera."

ce qu'on lui doit à l'éducation nationale : http://membres.multimania.fr/grvegard/systemeeducatif/lang.htm

arcenciel.gif (1653 octets)16 mai 2011 : après l'inculpation et l'incarcération de DSK pour tentative de viol il a dit qu'il n'y avait « pas mort d'homme »

arcenciel.gif (1653 octets)Juin 2011 : après les déclarations de Luc Ferry:

Si Luc Ferry n’a pas nommé Jack Lang, se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ »un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste a été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ». Luc Ferry affirme que « les plus hautes autorités de l’Etat », notamment le Premier ministre (que l’on imagine être Jean-Pierre Raffarin) lui ont confirmé cette arrestation et la libération en toute discrétion (orchestrée par l’Elysée) de cet ancien ministre » qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

arcenciel.gif (1653 octets)Le philosophe poursuit en précisant que le tout-Paris est au courant de cette arrestation, mais qu’aucun journaliste n’a jamais écrit une ligne dessus au nom de la protection de la vie privée. Il a dénoncé du même coup (et à l’image de l’affaire DSK) l’hypocrisie de la presse française. Jack Lang peut-être visé un peu rapidement Des accusations pas tout à fait correctes, puisque le recoupement entre les propos de l’ancien ministre et des « rumeurs » publiées dans les médias depuis plusieurs années est facile à opérer et saute même aux yeux après quelques secondes de recherche.
Pourtant, selon Jean-François Kahn, présent sur le plateau de Canal+ et cité par Arrêt sur images (à l’origine des révélations), ce ne serait pas Jack Lang que visait Luc Ferry mais un autre « ancien ministre ». Des informations qui remettraient en cause les éléments parus sur Arrêt sur Images et dans L’Express.
http://iledere.parti-socialiste.fr/2011/06/02/scandale-luc-ferry-aurait-accuse-jack-lang-de-pedophilie-au-maroc/

arcenciel.gif (1653 octets)L'Express en 2005 citait la fameuse rumeur du Figaro et de Ferry. En la faisant démentir par un proche anonyme, de façon très générale : "A l'approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d'une exfiltration discrète organisée par l'Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d'autrui pour se livrer à quoi que ce soit d'illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l'a fait avec L'Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l'aventure présidentielle."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11309

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem


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Luc Ferry ( avec la complicité de Xavier Darcos)

Employé Fictif et

Balance philosophe

Du 7 mai 2002 au 30 mars 2004, ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche ( 2 gouvernements Raffarin)

arcenciel.gif (1653 octets)On lui doit les IDD au collège et les TPE au lycée, c'est à dire la diminution des horaires de certaines disciplines (maths, français, hist géo, LV) au profit d'activité interdisciplinaires, des nouveaux programmes dans le primaire. Il annonce également un projet de décentralisation de 100 000 personnels non enseignants de l’Éducation nationale aux collectivités territoriales (conseillers d’orientation, psychologues, assistantes sociales, médecins et personnels « techniciens et ouvriers de service »). L’annonce est mal accueillie car elle provoque de nombreuses craintes quant à l’accroissement des inégalités au sein du service public. En mai 2003, face au mouvement d'opposition à cette réforme qui se déroule en même temps que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites de François Fillon, Luc Ferry renonce aux délocalisations des médecins scolaires, psychologues et assistantes sociales (seuls le transfert des techniciens et ouvriers de service est maintenu).

vendredi 10 juin 2011


Ferme ta gueule, Luc Ferry par franceinter

 

arcenciel.gif (1653 octets)Admirons la manière Ferry: sur le plateau du Grand journal, le philosophe, ancien ministre de l'Education nationale, s'est félicité que la presse n'ait pas le droit de déballer toutes les rumeurs qui circulent sur la vie privée des politiques. "Les journalistes ne peuvent pas dire les choses qu'ils savent. Et je pourrais vous donner beaucoup d'exemples que vous connaissez comme moi parce que vous tombez sous le coup de la diffamation !, a-t-il affirmé. Le problème c'est : est-ce qu'on veut une presse qui fait fi du principe de la diffamation et du respect de la vie privée, ou pas ? Est-ce qu'on veut une presse à l'américaine ou pas ? Nous n'en voulons à aucun prix, pour l'essentiel des journalistes que je connais." Il donne ensuite un exemple : un "ancien ministre qui s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s'agit. (…) Je sais, je pense que je ne suis pas le seul (…) L'affaire m'a été racontée par les plus hautes autorités de l'Etat."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11309

cela lui a vallu d'être entendu par la Brigade de protection des mineurs le 3 juin 2011. Dans la foulée c'est Yves Bertrand ex patron des renseignements généraux qui a été entendu," Je ne suis pas son informateur, se défend Yves Bertrand, joint par Le Point. Il se dédouane sur moi, comme tous les politiques chaque fois qu'il y a un problème." Reste que, dans les carnets de l'ancien directeur, saisis par la justice en marge de l'affaire Clearstream, et dont Le Point avait révélé le contenu, on lit, à la date du 12 février 2002, après le nom d'un ancien ministre : "À la Mamounia en novembre s'est tapé des petits garçons." La Mamounia étant le grand hôtel de luxe de Marrakech, propriété du roi du Maroc. Il déclare en avoir informé Lionel Jospin et Daniel Vaillant aux affaires à ce moment là. Les deux démentent.

arcenciel.gif (1653 octets)le Canard Enchaîné révèle que cela fait 14 ans que Luc Ferry, professeur à l'Université Paris-Diderot, n'y assure aucun enseignement et n'y est quasiment jamais présent : outre les périodes de fonctions ministérielles, où il était détaché et payé comme ministre, il a longtemps été dispensé d'enseignement et mis à disposition afin d'accomplir diverses fonctions officielles. En 2010, avec l'autonomie financière, son université lui a demandé d'accomplir son service d'enseignement statutaire pour lequel elle le paye, ce qu'il n'a pas fait; l'université lui réclamerait donc le remboursement de ses rémunérations. Il n'a pas répondu à 2 courriers du président de l'université, lui demandant de venir assurer ses cours. Il touche donc indûment 4500 euros par mois depuis plusieurs mois.

La riposte médiatique n'a pas tardé à s'organiser. Mis en cause mercredi 8 juin par Le Canard Enchaîné parce qu'il touche un salaire de l'université Paris VII sans assurer aucun cours, Luc Ferry s'est multiplié dans la presse et à la radio (depuis un certain Grand Journal, il semble éviter la télé) pour défendre son honneur. En déployant, il faut le souligner, une étonnante maladresse dans sa communication. Ferry cumule-t-il deux salaires ? Combien gagne-t-il ? Est-il privilégié ? Autant de points sur lesquels l'intellectuel n'est pas des plus clairs. A commencer par une question extrêmement complexe : quel est exactement l'organisme qu'il dirige ?
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4098

arcenciel.gif (1653 octets)En tant que président délégué du Conseil d’analyse de la société (CAS), qui dépend du Premier ministre, Luc Ferry recrute ses amis. Et pas n'importe lesquels. Libération signale que l'on trouve ainsi parmi les membres du CAS la directrice des relations extérieures du laboratoire Servier. "François Fillon, qui préside le CAS, y a nommé en février 2008 Lucy Vincent, directrice des relations extérieures de Servier, le fabricant du Mediator, réputé pour la puissance de son réseau d’influence politique, signale Libé. Or, Lucy Vincent y avance masquée, puisque sa biographie publiée sur le site du CAS ne mentionne pas qu’elle est salariée de Servier. Joint par Libération, Luc Ferry assure que Fillon l’a nommée à sa demande. «C’est une amie de vingt ans.»"
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11433

 

François Fillon

La continuité

sans casseroles (finalement , si !)

Ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Raffarin III (2004 - 2005)

on lui doit le socle commun de connaissances au collège, précurseur du livret personnel de compétences, et le simulacre de démocratie nommé "grand débat pour l'école" qui à précédé la création du socle commun.

S'il n'a pas de casseroles personnelles ( à la date où j'ai écrit ses lignes) : on retient surtout de lui l'immense mouvement de contestation de 2003 après sa réforme des retraites lorsqu'il était ministre de Raffarin ainsi que ses différents gouvernements depuis qu'il est premier ministre de Sarkozy, gouvernements qui détiennent tous les records, en termes de caserolles, de corruption, de scandales et de conflits d'intérêts:
http://pythacli.chez-alice.fr/gouvernement-revolutionnaire.htm

Avant et pendant la primaire, François Fillon avait un credo : mettre en avant sa probité et son intégrité.

Certains de ses tweets ressurgissent désormais, et pourraient bien se retourner contre lui :
"En trente ans, mon nom n’a jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l’éthique".
"Pour gouverner un pays, ma conviction est qu'il faut être irréprochable. Je pose le principe de l'exemplarité du Président et des ministres."
"De nous, les Français attendent transparence et intégrité : pour rétablir ordre et confiance, l'exemple doit venir d'en haut."
http://www.planet.fr/politique-integrite-honnetete-quand-francois-fillon-vantait-sa-probite.1297886.29334.html

2017 : Monsieur Propre, Monsieur Intègre avait en fait des casseroles ! On le découvre pendant la campagne présidentielle de 2017 alors que Fillon vient de gagner la primaire de la droite.

Le Parquet National Financier annonce le 24 février 2017 l’ouverture d’une information judiciaire pour « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel de ces délits, trafic d’influence et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique ».

Le Canard enchaîné révèle dans son édition du 25 janvier que Penelope Fillon a été rémunérée, entre 1998 et 2007, comme attachée parlementaire de son mari ou de son suppléant Marc Joulaud, sur l’enveloppe réservée à cet effet pour les parlementaires. Au total, elle aurait reçu 500 000 € brut. De mai 2012 à décembre 2013, elle aurait par ailleurs reçu 5 000 € brut par mois de la Revue des deux mondes, dirigée par un ami de son mari, Marc Ladreit de Lacharrière, pour un travail dont la réalité est mise en doute. Le parquet national financier (PNF), soupçonne des emplois fictifs.
Le Canard enchaîné, dans son édition du 1er février, affirme que Mme Fillon a touché au total plus de 900 000 € brut. Soit 831 440 € brut comme assistante parlementaire pour les périodes 1988-1990, 1998-2002, 2002-2007 et 2012-2013. Ainsi que 100 000 € à la Revue des deux mondes pour la période mai 2012-décembre 2013. Les deux enfants rémunérés comme assistants parlementaires en 2005-2007 auraient perçu 84 000 € brut.
http://www.ouest-france.fr/politique/francois-fillon/affaire-fillon-des-articles-du-canard-enchaine-l-information-judiciaire-4820014

L’information judiciaire ouverte vendredi par le parquet national financier (PNF) après un mois d’investigations sous sa propre autorité vise d’abord un éventuel détournement de fonds publics. Au cœur de l’affaire, les postes occupés par Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son mari et de son ancien suppléant, Marc Joulaud, à l’Assemblée nationale. Sur environ quinze ans, de 1986 à 2013 avec plusieurs interruptions, elle a perçu 680 380 euros net. Entendue le 30 janvier avec son mari par les policiers de l’office anticorruption (Oclciff), la discrète Galloise, sans profession connue jusque-là, a dit n’avoir "jamais officialisé" sa "qualité d’assistante parlementaire", évoquant, pour sa collaboration avec Marc Joulaud, des entretiens "très informels", "jamais de compte-rendu écrit". Ses déclarations passées jettent le trouble : en mai 2007, elle affirmait à un journal britannique n’avoir "jamais été" l’assistante de son mari (diffusé à envoyé spécial le 2 février 2017).

Marie et Charles Fillon ont été embauchés comme assistants parlementaires de leur père quand il était sénateur. La première a perçu 3 800 euros brut par mois d’octobre 2005 à décembre 2006 et le second 4 846 euros brut par mois de janvier à juin 2007. François Fillon a expliqué aux enquêteurs, d’après Le Monde, que sa fille l’avait aidé à écrire un livre, publié en 2006, et que son fils avait travaillé sur le programme de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 "sur des sujets institutionnels". Les collaborateurs "assistent les sénateurs dans l’exercice de leurs fonctions", selon le règlement du Sénat. Les missions des enfants Fillon entraient-elles dans ce champ de compétences ? Ils ont été entendus le 9 février. ( les deux enfants n'étaient pas encore avocats aux dates indiquées )

L’enquête vise aussi les chefs d’abus de biens sociaux et de trafic d’influence. Ce volet concerne les salaires touchés par Penelope Fillon à la Revue des deux mondes : environ 100 000 euros brut de mai 2012 à décembre 2013. Là aussi, les enquêteurs s’interrogent sur la réalité de son travail. Le propriétaire de la revue littéraire est l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, un proche du candidat de la droite, dont la holding Fimalac a été cliente de la société 2F Conseil de l’ex-Premier ministre. Il a assuré que l’emploi de Penelope Fillon n’avait "rien de fictif" et réfuté tout lien entre ce poste et son élévation en 2010, sous le gouvernement Fillon, au grade de grand’croix de la Légion d’honneur.

Enfin, les investigations vont porter sur d’éventuels manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique (HATVP). Les juges devront déterminer si François Fillon a omis de déclarer ou sous-évalué certains biens à l’institution créée en 2013 après le scandale Cahuzac.

http://www.sudouest.fr/2017/02/25/penelopegate-le-point-sur-l-enquete-qui-fragilise-francois-fillon-3228850-4706.php


Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

 

Gilles de Robien

big brother Award 2006

ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement de Dominique de Villepin du 2 juin 2005 au 18 mai 2007.

on lui doit : assouplissement de la carte scolaire, profondes modifications des décrets régissant le statut des enseignants du secondaire.

Et le début du fichage informatique des enfants en primaire avec Bases élèves : http://bigbrotherawards.eu.org/article640.html

pour en savoir plus sur base élèves et l'INE (identifiant base élèves) : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

Sa gestion des suites de l'agression d'Étampes (professeur poignardée par un lycéen en pleine classe) est fortement contestée, tant sur la mise en cause de « la société dans son ensemble » pour des faits qui relèvent de la responsabilité individuelle, que sur la volonté d'introduire des policiers dans les établissements scolaires. Le 29 décembre 2005, la presse révèle que les appels au secours de Karen Montet-Toutain n'avaient pas été suffisamment pris en considération par l'administration de l'Éducation nationale.

Gilles de Robien qualifie les meneurs des manifestations étudiantes de mars 2006 contre le CPE d'« agitateurs », reprenant à son compte la terminologie de François Missoffe ou d'Alice Saunier-Seité, ministre des Universités du Gouvernement de Raymond Barre.

Il est beaucoup plus connu pour la bulle immobilière qu'il a permise grace à sa loi de défiscalisation (loi de Robien) que pour son passage à l'éducation nationale

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

Xavier Darcos

Partisan de la libéralisation du système éducatif

Larbin de Big Brother

Ne connait pas la règle de trois.

Du 7 mai 2002 au 30 mars 2004 : ministre délégué à l'Enseignement scolaire, auprès du ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche

Du 18 mai 2007 au 23 juin 2009 : ministre de l’Éducation nationale

arcenciel.gif (1653 octets)A propos des réformes Darcos on peut savourer les déclarations de Jack Lang: "J'appelle l'ensemble des Français à se dresser contre ce plan de destruction de l'école" [interview sur RMC (le 10/12/08)] et la tribune du Nouvel Observateur avec Luc Ferry, où les deux anciens ministres de l'Education nationale dénonçaient avec force le "populisme scolaire" de Xavier Darcos et de ses nouveaux programmes du primaire qui "risquent de nuire gravement à la santé de notre système éducatif".
Le dialogue et la concertation nécessaires pour l'avenir de notre système éducatif ont été rendus totalement impossibles par l'entêtement d'un ministre qui, des IUFM aux emplois de professeurs, en passant par les programmes, les RASED, les associations éducatives ou le temps scolaire, n'a cessé de supprimer les moyens d'une politique ambitieuse qu'il prétendait vouloir mener. Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entrainé la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Mais le 15 décembre 2008 à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le report de la réforme.

la chronologie de ce mouvement fortement réprimé et massif est détaillée sur cette page: http://pythacli.chez-alice.fr/greve2008.htm .
Cette grève a lieu quelques semaines après le mouvement étudiant contre le LRU , le gouvernement Fillon nommé par Nicolas Sarkozy a déjà essuyé une grève reconductible dans les transports, un grosse mobilisation des fonctionnaires ainsi que des mouvements importants suite à la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati. Ce mouvement comme celui contre la LRU a donné lieu à une énorme répression avec environ 80 interventions de CRS et de nombreuses arrestations. La page LRU recense tout ceci.


Darcos Menteur par ZeDedalus

 

arcenciel.gif (1653 octets)Darcos aime Big Brother

Novembre 2008 : Amis surveillés bonjour!

Le ministère veut renforcer la surveillance de ses fonctionnaires trop critiques.

Témoignages de réfractaires à la base élèves. http://www.rue89.com/2008/11/09/education-220-000-euros-par-an-pour-surveiller-lopinion

depuis quelques jours circule sur le Net un document officiel de huit pages intitulé "Cahier des clauses particulières - Objet: veille de l'opinion". voilà le doc complet : http://www.fabula.org/actualites/documents/26772.pdf
je le mets sur mon site au cas où il disparaisse de fabula: 26772.pdf

Pour ceux qui manquent de temps voici ce dont il s'agit: Le dispositif de veille vise, en particulier sur Internet, à:
1) identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles, émergents)
2) identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l'opinion
3) repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte, et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau
4) décrypter les sources des débats et leur mode de propagation
5) anticiper les risques de contagion et de crise.

Mais qu'est-ce que la veille exactement ? Peut-on l'assimiler à du flicage ? Pour débattre de ces questions, profs et communiquants confrontent leurs points de vue sur le plateau d'@si. Avec Jean-Louis Fournel, professeur d'histoire de la pensée politique italienne à Paris 8 et Président du mouvement Sauvons l'université, Fred Camel du SNEP, un syndicat des professeurs d'EPS, Camille Saint-Paul de l'agence TBWA/Watch et Stéphane Guerry, de l'agence Euro RSCG, sans oublier Dan Israel, le journaliste d'@si.

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1410

arcenciel.gif (1653 octets)Novembre 2008 Nouvelle offensive libérale sur l'école :

Toute la presse a noté qu’Emmanuelle Mignon, ne pensait pas que les sectes étaient un danger en France. Mais ce qui est un danger en France c’est Madame Mignon : "J’ai toujours été conservatrice, j’aime l’ordre. Je crois à l’initiative individuelle, à l’effort personnel et, en matière économique, à la main invisible du marché. Par exemple, je suis pour une privatisation totale de l’éducation nationale", confie cette juriste venue du Conseil d’Etat. (in Le Monde 2 septembre 2004, « comment les idées viennent à Sarkozy » Jean Birnbaum). En novembre 2004, elle devient directrice des études de l'UMP : elle est chargée des discours et de l'élaboration du projet de l'UMP en vue des élections présidentielle et législatives de 2007 puis après l'élection de Sarkozy elle est nommée directrice du cabinet de sarkozy.

Quand à Xavier Darcos, le ministre il est le fondateur d'une association nommée "créateurs d'école" dont l'objet est de favoriser la création d'écoles privées en France.

Dans ce contexte les profs redescendent dans la rue, puisque les réformes commencées ont pour objet de briser les dernières résistances à la privatisation totale.

Actuellement c'est la suppression des RASED qui déclenche les hostilités. voir le livre "main basse sur l'école publique" de Muriel Fitoussi et Eddy Khaldi éditeur : Demopolis (2008) Ainsi, la bataille pour le monopole de la formation des esprits commencée sous Jean Jaurès bat actuellement son plein. ce pourrait bien être la bataille finale.

ecoutez l'émission de là bas si j'y suis: http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1553 Notamment les 3 derniers extraits audio si vous êtes pressés.

arcenciel.gif (1653 octets)le 3 juillet 2008: la fonction des instituteurs est "essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches".

alors qu'il était auditionné par la commission des Finances du Sénat, Xavier Darcos ministre de l'éducation nationale français, tentant d'exposer son objectif de réduction du nombre d’enseignants en première section de maternelle, tint aussitôt ce langage : « Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits délégués par l’Etat, que nous fassions passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? » C'est seulement le 15 septembre, que nous avons pu découvrir sur Internet la vidéo de cette audition dans laquelle nous constatons que notre bon ministre, déjà fâché avec la règle de trois, ne connaît pas davantage les règles de fonctionnement de la maternelle. Ainsi, s'il est connu de tous, que pour entrer dans ce niveau de classe nos chères têtes blondes doivent être propres, c'est à dire que s'ils portent encore des couches ils ne sont pas pris en maternelle, il semble bien que cet état soit ignoré de notre méprisant chevalier des médailles du mérite.

Et tant pis si l'idée est mauvaise, voire absurde. J'en veux pour preuve un extrait du rapport de la cour des comptes (pdf, 1.7 Mo) sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale, rendu public le 10 septembre dernier. Le lecteur assidu aura retenu cette phrase (p 354) : " (...) le coût par enfant est moindre s’il est accueilli en maternelle plutôt qu’en EAJE (13 368 € en 2006 en EAJE (NDLR : Equipements Accueil Jeunes enfants), contre 4 570 € en maternelle (...)".

arcenciel.gif (1653 octets)Incroyable censure : La vidéo, où l'on voit Darcos se ridiculiser sur des connaissances de base en français (il est tout de même agrégé de letres !!!) et en maths, est censurée !!!

Bon nombre de site hébergeant ladite vidéo, l'on purement et simplement supprimée .
La majorité des liens sur Google renvoyent vers des fichiers qui ne sont plus disponibles Les raisons évoquées pour supprimer ces vidéos sont affligeantes et pathétiques : "non respect des conditions d'utilisation" ! On se dirait en Chine ou en URSS !!! Bel exemple de désinformation ! Heureusement, la vidéo ne cesse de renaître, tel le phénix :
http://www.dailymotion.com/video/x4ycoy_bonnet-dane-pour-darcos_news
http://www.rue89.com/2008/04/05/darcos-pas-tres-a-laise-avec-la-conjugaison-et-la-regle-de-trois
http://www.dailymotion.com/search/darcos/video/x4yjqt_darcosaupiquet_news
http://fr.youtube.com/watch?v=ga67Z3ACv9o
http://www.wat.tv/video/darcos-piquet-kork_gmzs_.html

toutes celles qui sont ci dessus ont été supprimées depuis!!! celles ci n'étaient toujours pas censurée le 1 octobre 2008:
http://eppee.ouvaton.org/article.php3?id_article=540
http://ensemblesnuipp.wordpress.com/2008/04/07/darcos-le-passe-anterieur-et-la-regle-de-3/
http://www.dailymotion.com/video/x5918i_la-regle-de-trois-monsieur-darcos_news

http://www.dailymotion.com/video/x540ni_darcos-et-la-regle-de-trois_news

http://www.chauffeurdebuzz.com/xavier+darcos+ne+sait+pas+faire+une+regle+de+trois+et+conjuguer+au+passe+anterieur-3445

http://www.paperblog.fr/606716/la-regle-de-trois-et-xavier-darcos/

arcenciel.gif (1653 octets)En 1982, alors qu'il fait partie de la commission académique chargée du choix des sujets des examens, il fait travailler ses élèves, quelques jours avant l'épreuve du bacalauréat, sur un sujet très proche de l'un des trois proposés aux candidats lors de l'examen. Saisi des rumeurs de fuite dans la ville de Périgueux, le recteur de l'académie de Bordeaux prononcera, d'une part, l'annulation de l'épreuve dans la ville, contraignant six cent soixante-dix candidats à repasser l'examen au mois d'octobre, ordonnera, d'autre part, une enquête administrative avec dépôt d'une plainte contre X. Xavier Darcos est inculpé et comparait le 30 mai 1983 devant le tribunal de grande instance de Périgueux qui le relaxe, considérant que le protocole utilisé pour sélectionner les sujets empêchait toute fraude.

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

Luc Chatel : DRH ( avec la complicité de Jeanette Bougrab)

Ex Directeur des Ressources Humaines de L'oréal

Larbin de Big Brother

Ne connait pas la règle de trois.

fossoyeur de la formation

recruteur de profs précaires

23 juin 2009 - 13 novembre 2010 : ministre de l'Éducation nationale et porte-parole du gouvernement

Depuis le 14 novembre 2010 : ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative

Le livret personnel de compétences : un fichage massif des élèves

DESS de marketing, il intègre le groupe international de cosmétiques L'Oréal en 1990. Il travaille initialement dans le marketing en qualité de chef de produit, puis aux ressources humaines et devient DRH d'une entité du groupe, poste qu'il occupe jusqu'à son élection à l'Assemblée nationale, en 2002. http://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Chatel

Voilà nous avons donc affaire à un ex DRH chez L'Oréal !

rappelon que l'Oréal c'est la marque de Lilianne Bettencourt, vous savez l'affaire Woerth Betencourt?

En plus, si vous avez la curiosité d'aller voir son CV sur le site du ministère vous constaterez que ceci n'y figure pas, il a épuré son CV sur le site du ministère ! http://www.education.gouv.fr/cid5047/la-biographie-de-luc-chatel.html.
Il n'est pas le seul, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports a été épinglée pour la même chose par « Là-bas si j'y suis » http://www.sante-sports.gouv.fr/biographie.html.

Aurait-il d'autres motivations que la seule pression européenne pour transformer ainsi en profondeur notre éducation nationale en instaurant les livrets de compétences ? Ne sert-il pas aussi le lobby des grands groupes industriels ? Un conflit d'intérêt ? Un petit écho de l'affaire Woerth-Bettencourt ? Ou bien un écho de l'affaire Bachelot-vaccins anti grippe A ? Je ne suis pas juriste mais je sais que c'est moralement difficile à supporter, on voudrait que les politiques pensent à l'intérêt collectif et pas à l'intérêt particulier de quelques personnes fortunées.

On lui doit le management et les évaluations par objectif, on lui doit aussi le multi fichage informatique généralisé, tout y passe désormais, jours de grève, déplacements, affectations, évaluations, cahiers de textes et bien sur les élèves avec le Livret personnel de compétences, affelnet, bulletins, notes, l'éducation nationale s'est dotée d'un super système de bases de données interconnectées et reliées par un numéro unique pour chaque élève appelé INE. http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique12

On lui doit également une réforme très contestée sur la seconde qui aboutira à un mouvement de blocages de lycée avalé par la mobilisation contre la réforme des retraites

arcenciel.gif (1653 octets)Le management par le stress est en marche à l'éducation nationale : Auto-immolation d'une prof à Béziers

13 octobre 2011 : Lise Bonnafous : prof de maths à Béziers s'immole par le feu : blog en hommage à Lise Bonnafous

"elle était silencieuse et digne, pas un cri , pas une lamentation, on voyait ce corps incandescent avancer et tournoyer..."

"Nous avons tous vécu , hier, à la récré de 10h le plus horrible des cauchemars...Notre collègue et amie, Lise, prof de maths avec moi dans ce bahut depuis 10 ans, lasse de la conduite des élèves la chahutant ou l'humiliant avec leurs coups bas et leurs sottises d'ados, s'est immolée, devant nous tous! on l'a vue torche vivante, calcinée, noire sur tout le corps et marchant vers nous et les élèves dans ce qui nous a paru comme une éternité, les bras en croix, devant nos yeux horrifiés. Nous hurlions, elle était silencieuse et digne, pas un cri , pas une lamentation, on voyait ce corps incandescent avancer et tournoyer...Je la reverrai pendant longtemps, ce n'était pas du tout une fille fragile mais quelqu'un qui aimait son métier, comme nous tous, et ne supportait pas ce qu'il était devenu. Nous la pleurons, faites passer le message de sa force et de son courage exemplaires, elle restera notre martyre , nous marcherons, dans le deuil lundi puis à Montpellier mercredi, notre communauté entière est ébranlée. Puisse sa mort avoir un sens et faire reculer la betise humaine , de nos chefs, de ceux qui nous gouvernent et qui n'ont rien compris, et poser, enfin, les choses clairement , que nous n'en pouvons plus, qu'hier c'était elle et que demain ce pourrait etre nous! Nous sommes vides, ce soir, et anéantis, choqués!"

L'auto immolation : Une forme de protestation politique radicale

Partout dans le monde, depuis toujours l'immolation n'est pas un suicide ordinaire, l'immolation est un suicide militant, un suicide destiné à porter un problème sur la place publique, c'est une erreur colossale de réduire cet acte à un acte de désespoir commis par une personne dépressive suite à un conflit relativement anodin avec des élèves. On peut légitimement se demander si ce n'est pas l'institution qui est responsable de cet acte. Les suicides, les démissions se multiplient depuis des années, on nous pousse gentiment dehors , ils ont même institué une prime pour encourager les départs. C'est le grand dégraissage! Et les reponsables sont connus, cette page web leur est même consacrée!

L'auto-immolation est une pratique qui consiste à faire brûler son corps dans le but de protester, de devenir martyr et/ou de se suicider. Elle est pratiquée depuis plusieurs siècles dans certaines cultures. Depuis le XXe siècle, elle est utilisée comme forme de protestation politique radicale. Ainsi, les chercheurs Michael Biggs et Diego Gambetta ont calculé que 533 auto-immolations ont été rapportées par les médias occidentaux de 1963 à 2002. L'histoire récente montre des cas célèbres d'auto-immolation, toujours dans le cadre de fortes tensions politiques. À la fin de l'année 2010 et au début de l'année 2011, une vague d'auto-immolations frappe des pays du MENA dans le cadre des protestations et révolutions dans le monde arabe en 2010-2011. Ainsi, au moins 14 cas ont été rapportés, y compris l'auto-immolation de Mohamed Bouazizi, qui aurait été l'étincelle de la révolution tunisienne de 2011.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-immolation

"Je fais ça pour vous" : aurait dit Lise aux élèves avant de s'immoler par le feu!

Cette phrase est interprétée par les médias comme si elle avait dit "Je fais ça à cause de vous". Mais ce n'est pas ce qu'elle a dit ! elle a bien hurlé à tous les élèves qui se trouvaient dans la cour "Je fais ça POUR vous" , cela accrédite la thèse d'un acte désespéré mais militant, comme tous les immolés Lise avait un message à faire passer. Peut-être pensait-elle que son geste déclencherait une mobilisation de grande ampleur pour sauver le système scolaire à l'agonie. Certains se sont dépouillés, elle s'est auto immolée.

Ministre, hiérarchie et médias mettent en avant une prétendue fragilité, quelqu'un de dépressif, avec des problèmes personnels, trop rigide et ayant des problèmes avec les élèves. Monsieur Chatel n'envisage pas une seule seconde sa propre responsabilité, il parle de "drame épouvantable" et de création "d'une cellule psychologique". La presse unanimement met en avant une prof "dépressive" suite au décès de son neveu, une personne fragile , on peut noter que c'est exactement la même stratégie qui avait été utilisée lors de la vague de suicides chez France Telecom. C'est oublier que lorsqu'un salarié de Telecom, un policier ou un prof se suicident sur leur lieu de travail c'est toujours que le travail est la principale raison de leur suicide. Les mêmes nous disent que Lise était en conflit avec les élèves car elle serait "trop exigeante" et aurait mal vécu une explication avec les élèves qui "contestaient ses méthodes". Mais alors pourquoi aurait -elle commis l'irréparable « pour les élèves » ?

La réalité est donc bien différente : absolument rien ne colle avec cette présentation des faits !
arcenciel.gif (1653 octets)Il ne faut pas confondre rigide et rigoureux. Notre mission nécessite un minimum d'exigence.
arcenciel.gif (1653 octets)Tous les profs ont des problèmes avec les élèves, ceux qui s'en plaignent le plus en public sont souvent ceux qui en ont le moins.
arcenciel.gif (1653 octets)L'auto-immolation n'est pas un simple suicide : Depuis le XXe siècle, elle est utilisée comme forme de protestation politique radicale.
arcenciel.gif (1653 octets)Il faut le crier haut et fort, lorsqu'un individu se suicide sur son lieu de travail c'est toujours que le suicide a un lien avec sa vie professionnelle.
arcenciel.gif (1653 octets)Ce ne sont pas les profs qui sont individuellement fragiles : c'est la profession qui a été fragilisée par la dégradation constante des conditions matérielles de travail, la dénaturation de la mission de transmission des savoirs au profit des activités occupationnelles, les attentes parfois incohérentes de familles incapables d'éduquer leurs enfants, la complicité des autorités hiérarchiques dans le travail de sape de l'autorité des professeurs

Le management par le stress est en marche à l'éducation nationale

Allons plus loin. La hiérarchie nous renvoie systématiquement des "vous êtes fonctionnaires, vous devez remplir votre mission", "il est interdit d'exclure les élèves de cours", "il faut remonter les moyennes qui sont trop basses", « il faut donner moins d'heures de colle » , l'enseignant doit se soumettre, il est en état permanent d'injonctions contradictoires !!! On arrive à un cocktail explosif, et si l'institution et la hiérarchie étaient les véritables responsables? Pire! Si c'était planifié ?. De plus en plus d'inspecteurs et de chefs d'établissement se comportent en manager. Le vocabulaire de management se répand « agents, projet, objectif, compétences, collaborateur » sont désormais devenus communs.

Et ce n'est que le début ! En 2012 : Finies les inspections : place à l'entretien face au chef, aux grilles de compétences et à l'évaluation par objectifs.

Ancienne DRH de la RATP, et nommée à l'Education nationale fin 2009, Josette Théophile a à cœur de faire entrer la culture du « privé » rue de Grenelle. Dans ce contexte, le chantier de l'évaluation des enseignants est stratégique. Mais la question de l'évaluation des enseignants constitue surtout un levier pour modifier le statut des enseignants (un statut fixé dans des décrets datant de 1950), un des enjeux majeurs de l'élection présidentielle. Et Luc Chatel l'a bien compris.
Un pas décisif vient d'être franchi sur ce dernier dossier puisque un syndicat, FO, a récemment fait fuiter les grandes lignes du projet ministériel. Le ministère envisage ainsi de suspendre la notation des profs dès 2012, et de la remplacer par un rapport d'évaluation rédigé par l'Inspecteur de l'Education nationale (« IEN ») pour le premier degré et par le chef d'établissement pour le second degré, et ce tous les deux ou trois ans.
Ce rapport que le ministère conçoit comme un « compte-rendu partagé » serait précédé d'un entretien professionnel et d'une autoévaluation par l'enseignant. Une évaluation qui mesurerait : la progression de la classe et de chaque élève dans la discipline enseignée ; le travail en équipe ; l'investissement dans le projet d'établissement ; et même l'amélioration du climat scolaire !
Dans le second degré, plus de visite de l'inspecteur mais un simple entretien avec l'IEN et/ou le chef d'établissement. L'avancement et la progression de carrière des enseignants seraient ainsi placés entre les mains des chefs d'établissement, qui à ce jour ne sont pas sérieusement formés ni préparés à cet exercice. Une révolution considérable dans l'Education nationale, sur laquelle, une fois n'est pas coutume, Luc Chatel n'a pas jugé bon de communiquer.
http://blogs.rue89.com/le-mammouthologue/2011/10/10/fini-la-notation-des-profs-une-revolution-mais-chatel-ne-communique-pas

On peut effectivement s'inquiéter de l'absence d'évaluation pédagogique, tout porte à croire que désormais les connaissances de la discipline enseignée et les "talents" de pédagogues n'auront plus d'inffluence sur la note et donc sur la carrière.

Mais au fait , à quoi pourrait bien ressembler l'autoévaluation précédant cet entretien? Facile : ça a déjà été expérimenté !

on y trouve les anciens critères classiques comme la ponctualité, l'assiduité, le rayonnement,

Mais il y a de grandes nouveautés : en particulier la section "objectifs de la période à venir". Il s'agit d'une introduction de l'évaluation par objectifs, l'un des leviers imaginés dans les techniques de management par le stress et mis en place à France telecom avec les résultats que l'on connait en termes de démissions et de suicides. On sait que le but principal du management par le stress est le dégraissage. Le principal stress se déclenche lorsqu'on fixe à un salarié un objectif qu'il sait pertinemment qu'il ne pourra pas atteindre. Le deuxième moyen pour générer du stress est la personnalisation de l'objectif. De sorte que Monsieur X ne se mobilisera pour dénoncer l'objectif donné à Madame Y, puisque ce n'est pas le même que le sien : il s'agit de saper à la base tout élan de solidarité, il s'agit d'isoler chaque salarié.

Dans le cadre des nouveautés, il y a des tas d'items visant à produire de l'état agentique et de la syntonisation chez les professeurs. Jugez plutôt : Si certains items paraissent plutôt légitimes comme « présenter des docs officiels dans les délais » ou « respecter les procédures pour les appels » , certains visent à déterminer l'obéissance à la hiérarchie ou la participation à des tâches bénévoles (animations de clubs) ou aux taches de fichage des élèves (B2i et saisie des notes). Très rapidement nous verrons apparaitre : "remplir le cahier de texte numérique en ligne" ou "valider les compétences dans le logiciel LPC" etc


voir le doc complet au format pdf

la nouvelle épreuve de CAPES et d'agrégation: « Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable »

, introduite par arrêté ministériel pour la session 2011 dans les Capes et les agrégations de toutes les disciplines relève de la même logique . La production d'état agentique .

Il s’agit d’une épreuve orale susceptible de recevoir une note éliminatoire, que pourraient faire passer des membres du jury « aux compétences particulières », nommés à cette fin par le ministère, et non par le Président du jury. Selon les exemples de sujets publiés sur le site du ministère, les candidats seront interrogés sur des situations pratiques de la vie scolaire et devront se prononcer sur le comportement correct à adopter. Dans certains cas, il s’agit simplement de connaître les lois et les règlements, le fonctionnement de l’institution : cela n’a rien de choquant. Mais, de quelque façon qu’on la prenne, cette épreuve ne se réduira pas à la vérification de telles connaissances factuelles. L’intitulé de l’épreuve, qui contient explicitement la notion d’« éthique », les exemples de sujets donnés par le ministère ainsi que les « compétences » qui, selon le texte d’un autre arrêté, doivent être évaluées à l’occasion de cette épreuve : tout montre qu’il s’agira bien, dans de très nombreux cas, de juger des valeurs et des dispositions morales des candidats, voire de leurs convictions politiques.
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3853

Voilà l'avenir morbide que nous réservent les DRH au ministère.

Lorsqu'on voit l'état de délabrement de l'enseignement des mathématiques, dépouillé de la démonstration, réduit à un catalogue d'outils que les élèves doivent apprendre à utiliser en boucle comme des automates. Quand on voit l'échec massif et généralisé des étudiants en mathématiques qui est régulièrement souligné dans les rapports de jury du CAPES ou des grandes écoles. Les profs de maths (dont je suis) se sentent profondément anachroniques, profondément inutiles. C'est peut-être un hasard si Lise Bonnafous était prof de maths, mais peut-être pas...

arcenciel.gif (1653 octets)Super menteur sur la nouvelle formation des profs qui sont désormais parachutés sans formation à temps plein

quand auparavant ils bénéficiaient d'un tiers temps d'enseignement, d'un vrai tuteur dans leur établissement et d'une formation dans les IUFM:

article du canard 20 octobre 2010

explications très rapide sur la suppression des IUFM : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6471

les nouveaux profs sont en effet très bien formés, le ministère ne ménage pas ses efforts !!!
Il fait des superbes DVD et paye même des militaires pour les former : le collectif "Stagiaire impossible".

arcenciel.gif (1653 octets)Evaluations de CM2 : Chatel recalé


Luc Chatel invité de Bourdin 2012 - RMC BFM TV -... par Luc-Chatel

Luc Chatel va certainement avoir du mal à suivre en classe de sixième. Ce lundi 6 juin, le ministre de l'Education nationale a calé sur un problème de mathématiques figurant dans le cahier d'évaluation d'élèves de CM2. C'est Jean-Jacques Bourdin, spécialiste des questions "politiquement concrètes", qui a soumis le problème au ministre sur RMC/BFM TV : "10 objets identiques coûtent 22 euros. Combien coûtent 15 de ces objets", demande Bourdin à Chatel. Le ministre réfléchit... et livre sa réponse pleine de bon sens : "Eh bien ça fait 16,50". Soit un prix inférieur pour davantage d'objets. Logique, non ?
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11353

arcenciel.gif (1653 octets)Manipulation grossière sur les postes supprimés

Luc Chatel veut positiver. L'éducation nationale recrute! Aujourd'hui, il lance une campagne de publicité nationale dans les médias (presse, radio, web), qu'on retrouve par exemple page 5 dans Libération: "L'éducation nationale recrute 17 000 personnes. Pourquoi pas vous? 17 000 postes d'enseignants, d'infirmier(e)s et de médecins scolaires sont à pourvoir en 2011."
En voilà une bonne nouvelle, non ? Non, pas vraiment. Il suffit de tourner quelques pages, et de repérer une brève page 12 dans le même journal. Elle mentionne la "campagne de recrutement très médiatique de 1,3 million d'euros" lancées par le ministère, et rappelle qu'"il supprime en même temps 16 000 postes, puisqu'il ne remplace pas la moitié des 33 000 départs à la retraite prévus." Libé démonte donc la communication du ministère, mais diffuse tout de même la pub.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11320

Le ministère, et le journal, oublient aussi de mentionner que le nombre de profs recrutés baisse chaque année. Ce qui n'a pas échappé à la Tribune : " Pour arriver à ses 17000 recrutements, le ministre de l’Education compte aussi les agents administratifs, les personnels de santé scolaires... En fait, sur le nombre de postes offerts aux concours externes d’enseignants 2011, lui, ne progresse pas. Bien au contraire, il baisse : 11 600 postes sont ouverts pour la session 2011 (3 000 dans le primaire et 8 600 dans les secondaire) contre 15 125 en 2010 et 18 600 en 2008."
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110529trib000625055/enseignants-chatel-change-sa-politique-de-communication-sur-les-effectifs-.html

arcenciel.gif (1653 octets)Les "Manips" de chiffres de Chatel

Des profs trop nombreux et sans élèves ; des dépenses qui n'ont jamais été aussi élevées pour des résultats médiocres. Ce sont les deux principaux arguments avancés régulièrement par le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, pour justifier les suppressions de postes et les réformes actuelles dans l'Education. Et pour étayer sa démonstration, Chatel mitraille des chiffres à longueur du temps. Sauf que "le ministre ne sait pas compter" selon Libération, qui dénonce "la manip des chiffres".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11065

arcenciel.gif (1653 octets) février 2010 : Face à la violence scolaire, Chatel dégaine ses étranges "éducateurs vigiles" Blousons virils, tutoiement facile : et manipule au sujet des effectifs des CPE

"Je refuse que l'on pose le débat uniquement en termes de moyens : le gouvernement n'a pas taillé à la hache dans les effectifs !" Luc Chatel est très remonté quand les enseignants réclament davantage de surveillants pour contenir la violence scolaire. Les récents actes de violence dans des établissements du Val de Marne - pas forcément symptomatiques d'une augmentation statistique comme l'a indiqué Le Monde - ont relancé le débat sur la baisse des moyens dans l'Education nationale. Quand les enseignants réclament la création de postes de surveillants, Chatel dégaine sa nouvelle arme secrète : les équipes mobiles de sécurité (EMS). Mi-éducateurs, mi-vigiles, ces brigades volantes sont du meilleur effet devant les caméras de M6. Mais à quoi servent-elles exactement ?
Quand le ministre affirme que le nombre de CPE est passé de "9500 en 2002 à 12 000 aujourd'hui", il oublie de préciser que leur nombre est en baisse depuis trois ans. Cette intox n'a pas échappé à Libération : "De son passé de DRH chez l’Oréal, Chatel a visiblement gardé l’art de jongler avec les effectifs… et un talent cosmétique certain pour maquiller les chiffres. Il y a bien environ 12 000 conseillers principaux d’éducation dans les établissements français (en 2009, ils étaient 11 967 pour être précis), mais c’est bien la seule chose de juste dans ce qu’affirme le ministre. En 2002, ils étaient 11 207 et non 9 000. Les effectifs ont régulièrement progressé jusqu’à atteindre 12 659 CPE en 2006. Mais Chatel se garde bien de dire que depuis trois ans, ils sont clairement orientés à la baisse.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2767

arcenciel.gif (1653 octets)janvier 2010 : Proglio et les 3 mensonges de Luc Chatel

Dans sa défense de Proglio sur Europe 1 le 20 janvier dernier, Luc Chatel a trouvé le moyen d’énoncer trois mensonges remarque Libération. "Le premier consiste à affirmer qu’Henri Proglio va toucher en tant que PDG d’EDF la même rémunération que son prédécesseur. C’est faux. Pierre Gadonneix émargeait à 1,1million d’euros par an. Henri Proglio bénéficiera lui, pour la même fonction, d’une rémunération (fixe et variable) de 1,6 million d’euros annuels. Soit un généreux coup de pouce de 45%." "Le deuxième mensonge consiste à affirmer que l’addition de la double rémunération à laquelle prétendait Proglio (1,6million d’EDF donc, auquel devait s’ajouter les 450.000euros perçus au titre de président non exécutif de Véolia) lui aurait juste permis de toucher le même montant que ce qu’il touchait précédemment… Or, en 2008, Henri Proglio, en qualité de patron de Véolia, a touché 1,6 million d’euros. Le chiffre de 2millions correspond à ses rémunérations en2006 et2007." "Dernier mensonge: selon Chatel, la rémunération totale de Proglio devait seulement être la 32ème du CAC40. Sauf que si l’on se fie au classement de la société de conseil Proxinvest (pour 2008, les chiffres 2009 n’étant pas encore connus), les 2.050.000 euros du «double patron» en auraient fait la 17ème rémunération du CAC40. Pas la 32ème... Au salaire qui sera finalement le sien (1,6million), Proglio se situe à la 23ème place du classement 2008."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6908

arcenciel.gif (1653 octets)Aout 2009: Chatel recrute des figurants à l'insu de son plein gré Des sympathisantes UMP déguisées en "mères de famille" l'attendaient au supermarché

En visite dans un supermarché de Villeneuve-le-Roi (94) pour présenter le programme du gouvernement "les essentiels de la rentrée" lundi 17 août, le ministre de l'Education Nationale Luc Chatel a rencontré des mères de familles étrangement enthousiastes : il s'agissait de sympathisantes de l'UMP, révélait France Info le soir-même. "Grotesque", répond d'abord Chatel aux accusations d'avoir organisé leur déplacement. Depuis mercredi, il ne nie plus l'opération, mais affirme que c'est une initiative du supermarché. Pas facile de faire une opération de communication dans un supermarché un lundi matin, en plein mois d'août. Pour être sûr que les journalistes pourront interroger des "mères de familles", mieux vaut s'assurer de la présence de certaines. Si elles sont satisfaites de l'action du gouvernement, c'est encore mieux... C'est à cette "supercherie" qu'ont assisté les journalistes qui faisaient partie du voyage de presse organisé par le ministre de l'Education Nationale Luc Chatel
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2242

En visite dans un supermarché de Villeneuve-le-Roi (94) pour présenter le programme du gouvernement le lundi 17 août 2009, Luc Chatel a rencontré des mères de familles étrangement enthousiastes : il s'agissait de sympathisantes de l'UMP, révélait France Info le soir-même. "Grotesque", répond d'abord Chatel aux accusations d'avoir organisé leur déplacement. Depuis mercredi, il ne nie plus l'opération, mais affirme que c'est une initiative du supermarché. http://www.rue89.com/2009/08/18/bonne-surprise-pour-luc-chatel-un-supermarche-plein-dump

La version officielle de l'organisation par Intermarché s'effrite après la publication d'un article par le journal Le Monde. Selon le quotidien qui a interrogé des salariés du magasin (auxquels "consigne a été donnée de ne pas évoquer la question"), "Les clientes en question n'étaient pas des salariées du magasin. «On se connait tous, cela ne serait pas passé inaperçu», assure un responsable de la sécurité."

Luc Chatel qui débarque "à l'improviste" pour venir au contact de "citoyens ordinaires" (et faire une belle image) : ce n'était pas une première pour le porte-parole du gouvernement. En janvier dernier, il s'était mêlé à des manifestants mobilisés pour le travail le dimanche, aidés par leur direction. http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1542

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem

Vincent Peillon ( avec la complicité de George Pau-Langevin )

La girouette du PS

Responsable et moderne (jusqu'à la crise)

Pour le service minimum

En faveur des stock options

Contre le dogmatisme marxiste du PS (lol)

arcenciel.gif (1653 octets)Le 17 mai 2012 Vincent Peillon est nommé ministre de l’Education nationale.
Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
George Pau-Langevin, ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale, chargée de la Réussite éducative.
Valérie FOURNEYRON, ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

arcenciel.gif (1653 octets)9 octobre 2012 : les axes de la refondation de l'école

changement des rythmes scolaires : intéressant, pourquoi pas, mais de là à en faire le coeur de la refondation....le problème de l'école n'est pas là, le problème des rythmes est un problème annexe.
conservation du socle commun (de la droite ultralibérale, du MEDEF et de l'ERT) et donc du livret personnnel de compétences , lequel socle commun avait été introduit par François Fillon
redoublements: continuité parfaite avec les gouvernements précédents, on va continuer à vouloir empêcher le plus de redoublements possibles
mettre le paquet sur l'oral : ce n'est pas nouveau, c'est la tendance depuis 10 ans, toujours moins d'écrit et toujours plus d'oral, avec les effets que l'on a vus sur le niveau des élèves et l'accroissement des inégalités
et bien sur, le paquet sur le numérique et l'ENT
une seule mesure positive : scolarisation précoce dès 2 ans en maternelle

cet ensemble de mesures est présenté comme ceci : "La quête d'une plus grande égalité des chances, alors que l'OCDE place l'école française parmi les plus inégalitaires du monde est une des axes fondamentaux de la refondation."

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/10/09/francois-hollande-dessine-l-ecole-du-quinquennat_1772320_1473688.html

ces mesures ne changeront rien (à part la dernière) au contraire elle vont amplifier le phénomène déjà enclenché et mesuré par l'OCDE d'accroissement des inégalités.

Pour trouver les bonnes solutions il faut un bon diagnostic


arcenciel.gif (1653 octets)Dans son premier interview il confirme que les profs français sont payés 20% de moins que dans les autres pays européens,

mais les enseignants se moquent de l'argent ce qui les intéresse c'est la réussite de leurs élèves ( donc on va attendre pour les augmentations :p ). Il annonce que la journée sera réduite et donc le nombre de jours de classe sera augmenté, les vacances seront réduites. Pas de baisse de l'âge pour l'apprentissage, allusion à la scolarisation obligatoire jusqu'à 18 ans. Revalorisation des voies technologiques et professionnelles. "Plutôt que de trier les élèves nous allons les réunir". Il confirme l'intention de recréer des postes de profs car les remplacements ne sont plus assurés "nous sommes à l'os". Il veut restaurer la confiance en l'acole par "la bonne volonté". Il parle de l'anxiété des élèves.


Vincent Peillon par franceinter

arcenciel.gif (1653 octets)Une girouette au sein du PS

Il est prof de philo de 1984 à 1997 puis Député de 1997 à 2002. Il est élu député européen en 2004 et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.

En mai 2005, il défend le « non » lors du référendum sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il est un des porte-paroles de Ségolène Royal. Lors du congrès de Reims du PS de 2008, il rejoint la motion E portée par Ségolène Royal, candidate au poste de Première secrétaire du Parti socialiste. Après la défaite contestée de celle-ci, il s'éloigne peu à peu de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle.

En 2011, après avoir apporté son soutien à Dominique Strauss-Kahn en cas de candidature à la primaire citoyenne, il entre dans l'équipe de campagne de François Hollande.

arcenciel.gif (1653 octets)2 mai 2012 : 2 ou 3 semaines de vacances en moins

Sur la question des rythmes scolaires, V. Peillon a fixé un calendrier. "Il faut changer les rythmes scolaires et donc sans doute allonger l’année. Il faut aussi revoir la semaine et surtout la journée de classe car nos journées sont surchargées". Tout cela devrait être fait pour la rentrée 2013. Le futur ministre de l’éducation pourrait s’inspirer des travaux de la commission réunie par Luc Chatel. Il nous avait déclaré le 12 avril : " "Si on veut modifier les rythmes scolaires , avec deux semaines de vacances en moins, il faudra bien négocier une compensation salariale".
débat sur France inter entre Chatel et Peillon : http://sgencfdt82.free.fr/article.php3?id_article=1510

déjà sur BFMTV en 2009 il expliquait vouloir prolonger l'année scolaire de trois semaines. Lors de cet entretien il affirmait d'ailleurs avoir été piégé par BFM sur la question de la "psychiatrie lourde" en référence à Ségolène Royal. : "Elle a nommé trois préfets et reculé sur le vote des militants. Non mais je vous jure on est en psychiatrie lourde, là. Je réunis ce soir d'ailleurs les dirigeants du courant tout à l'heure. Pour prendre la décision par rapport... Enfin on est élus, nous, on n'est pas des clowns !"
lien payant : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2533

arcenciel.gif (1653 octets)Peillon se fait connaitre du grand public en 2010 au moment du débat sur l'identité nationale

"Affirmation mensongère ! Contre-vérité flagrante !" Le démenti de Patrice Duhamel, numéro deux de France Télévisions aujourd'hui dans Libération, est sans ambiguïté. Samedi, Vincent Peillon avait dénoncé dans une interview au Monde le fait que "l'audiovisuel public a décidé de programmer une série de débats sur l'identité nationale et l'immigration" et dénombré "sept émissions sur neuf organisées aux heures de grande écoute (...) consacrées essentiellement à cette question". La direction du groupe public a sorti les grands moyens pour démentir l'eurodéputé PS, qui a dénoncé la "servilité de certains dirigeants". Selon notre propre comptage, ce sont six émissions de France 2 sur neuf qui ont été, au moins en partie, consacrées à ces sujets.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6921

Il crée le buzz en demandant la démission d'Arlette Chabot et en refusant de débattre avec Luc Besson
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6785

arcenciel.gif (1653 octets)23 mai 2008 Peillon approuve le service minimum dans l’Education nationale et les 10000 suppressions de postes

- dont 106 dans son département. Pour mieux s’afficher "responsable" et "moderne"...
dans l’émission Mots Croisés, sur France 2. "Faire un service minimum n’est pas dérangeant, annonça-t-il.
-Vous êtes donc plutôt pour ?, s’étonna l’animateur, Yves Calvi.
-Je pense oui." Et il poursuivit : "Le vrai problème, ce n’est pas les 10000 postes. Tous ceux qui connaissent ce dossier savent que ce n’est pas la question. D’ailleurs, Sarkozy en demandait plus de 20000. La question, c’est d’être capable de dire ce qu’on fait de l’éducation dans ce pays, et comment après, effectivement, on va soustraire ces 10000 postes."
L’animateur s’en trouva estomaqué : "Si successivement vous nous dites que vous êtes d’accord sur le service minimum et sur les réductions d’effectifs alors là, je dois dire, la gauche est en train de beaucoup évoluer dans ce pays !
-Ecoutez, ça me semble une évidence", confirma Vincent Peillon.
Lui regretta, certes, la "méthode du gouvernement", des "erreurs de communication", mais il appuyait les mesures.

« Bien sûr, il faut faire des réformes. Il faut savoir être courageux », lance Vincent Peillon. Et c’est aussitôt Manuel Valls qui reprend : « Nous aurions dû être plus clairs et plus courageux en 2003 au moment de la réforme Fillon, nous aurions dû soutenir les initiatives de la CFDT et de François Chérèque ». Pendant la grève des cheminots, le même louait les « syndicats courageux » qui appellent à la reprise du travail. Lorsque le député d’Evry conclut que, au PS, « le courage aurait dû nous conduire à mettre tout de suite en oeuvre le chantier de la rénovation, de la refondation », on devine que les acquis du Conseil National de la Résistance seront défendus avec hargne...
http://www.fakirpresse.info/Vincent-Peillon-et-le-PS-Le.html

arcenciel.gif (1653 octets)En faveur des "stock-options", il monte à l'assaut contre le marxisme

En pleine affaire Airbus, alors que Lagardère et ses cadres étoffaient leur matelas d’euros, alors que le plan Power 8 dégraissait 4300 ouvriers en France, Vincent Peillon se prononçait en faveur des « stock-options » : « Moi, je ne suis pas du tout pour la suppression des stock options, je pense qu’elles ont un rôle. »
Une "révision courageuse" de plus... Non, lorsqu’il monte à l’assaut (et il serre alors le poing sur les photos), c’est contre « le marxisme avec l’image de la dégénérescence stalinienne ». Comme s’il se trouvait là, l’ennemi des salariés...
http://www.fakirpresse.info/Vincent-Peillon-et-le-PS-Le.html

arcenciel.gif (1653 octets)Eté 2007 Un des fer de lance de la rénovation libérale du PS : un bel élan stoppé net par la crise.

C’était pendant l’été 2007. M. Vincent Peillon venait d’être battu, une nouvelle fois, aux législatives dans la Somme. L’ancien porte-parole du Parti socialiste (PS), puis de Mme Ségolène Royal, s’était pourtant présenté dans une circonscription ouvrière, le « Vimeu rouge », un ancien bastion de l’anarcho-syndicalisme avec ses petites et moyennes entreprises de métallurgie qui fuient lentement vers la Chine. Son fiasco symbolisait le divorce des classes populaires et du PS. Il fallait comprendre cet échec.
C’est dans la presse, alors, qu’il fallut guetter les explications du « non-député ». Elles arrivèrent, fin août, via une tribune publiée dans Le Nouvel Observateur, et intitulée : « Quel avenir pour la gauche ?»
Aux oubliettes le « front de classe », la « planification », l’« autogestion », la « rupture avec le capitalisme » et jusqu’aux « nationalisations ». Alors le roi est nu, et il faudrait qu’il se déshabille encore...Qu’allait-il ôter, maintenant ? On le devine. Et M. Peillon confirme : « Le dogmatisme marxiste. »
On ignorait trop les dégâts causés par ce ver introduit dans le socialisme français.
Quand, sous M. Lionel Jospin, et d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), « plus d’un millier d’entreprises publiques, maisons mères et filiales, sont passées dans le giron du secteur privé, autant que sous la période 1993-1997, sous les gouvernements d’Edouard Balladur et d’Alain Juppé », le carcan marxiste a sans doute pesé dans ces décisions.
Quand les parlementaires socialistes, réunis en congrès à Versailles, votent dans leur majorité en faveur d’un traité constitutionnel européen qui prévoit « la libre circulation des capitaux, y compris avec les pays tiers », voilà une libre interprétation du Capital.
Quand ils optent pour une concurrence libre et non faussée de la main-d’œuvre, c’est à coup sûr une « rénovation » de ce qui fut l’Internationale ouvrière.
Et quand Mme Royal lance aux patrons : « Faites des profits, augmentez vos revenus ! », on songe que le fanatisme marxiste a encore frappé.
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/RUFFIN/16507

La suite on la connait , la crise financière intervient à peine la rénovation du PS achevée :
Le congrès de Reims devait apporter la dernière touche à cette rénovation. Mais voilà que, à l’automne, un vent glacé s’abat sur les Bourses. Au PS, pour passer l’hiver, on repeint en hâte la maison rose d’un vernis antilibéral. M. Dominique Strauss-Kahn incrimine « l’anarchie financière », « l’opacité, la cupidité, l’irresponsabilité d’un système qui s’est développé sans rapport avec l’économie réelle ». M. Delanoë pointe « la crise du capitalisme financier international [qui] nous rappelle la pertinence du socialisme ». Mme Royal crie victoire : « Depuis le temps que les socialistes le disent, que le capitalisme court à sa perte », tant elle l’avait dit et répété, n’est-ce pas ? En soixante-douze discours, durant sa campagne de 2007, cette candidate n’avait prononcé le mot « finance » que deux fois...
Toutefois, dans leur conversion express, rien ne change. Toujours aucun adversaire dans leurs diatribes. On se borne à critiquer un « système ». Le mot est devenu à la mode. Tout comme « capitalisme financier ». Ces vocables, généraux, présentent l’avantage de ne brusquer ni des individus ni une classe. Comme si personne ne s’était goinfré durant deux décennies. Comme si personne ne l’avait soutenu, renforcé, étendu, bétonné, ce « système » : « De 1983 à 1993, relève pourtant François Cusset, la Bourse de Paris, stimulée d’emblée par les réformes de structure impulsées par les gouvernements Mauroy puis Fabius, aura vu sa capitalisation passer de 225 à 2 700 milliards de francs pour les actions »...

   « En matière de privatisations, se flattait en juillet 2000 La Revue socialiste, la “gauche plurielle” a réalisé en trois ans un programme plus important que n’importe quel autre gouvernement français. » Et cette « capitalisation » qu’il fallait acclamer pour sauver nos retraites : « L’investissement en actions doit encore être développé, insistait M. Strauss-Kahn, alors ministre de l’économie. Les fonds de pension sont des investisseurs naturels en actions »...
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/RUFFIN/16507

Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem



Benoit Hamon

Cherche à apaiser la situation

Frondeur il est viré au bout de 147 jours

Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du 02/04/2014 au 25/08/2014

Durant ses 147 jours rue de Grenelle, il cherche à apaiser les oppositions nées des projets de Vincent Peillon en autorisant des aménagements à la réforme des rythmes scolaires et en annonçant, le , la non-application généralisée de l'ABCD de l'égalité, en lui substituant un programme de formation continue à l'égalité de la totalité des enseignants du premier degré et l'inscription d'un module égalité dans la formation initiale des enseignants, sans pour autant faire taire les critiques. Sous la menace d'une grève des enseignants, il choisit de repousser la rentrée des élèves du 1er au 2 septembre. Il négocie le budget triennal de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la période 2014-2017. Le premier budget de l'État restera programmé à la hausse en dépit de la rigueur budgétaire. Il relance le dossier de l'évaluation des élèves, souhaitant limiter le recours à la « note sanction ».

À la suite de ses prises de positions avec Arnaud Montebourg, contraires à la ligne du gouvernement, tous deux ainsi que la ministre de la culture Aurélie Filippetti sont évincés du gouvernement, quelques jours avant la rentrée scolaire. Justifiant son renvoi du gouvernement, Benoît Hamon plaide pour un ralentissement dans la réduction des déficits et une relance de la demande en contrepoint de la politique de l'offre choisie par l'exécutif.

Début 2015, il s'oppose avec d'autres députés au projet de loi Macron, poussant le gouvernement à recourir à l'article 49-3 de la Constitution.

Benoît Hamon remporte la primaire citoyenne de 2017 devant Manuel Valls, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2017.

En décembre 2015, lors de l'examen de la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République François Hollande, il s'oppose à l'inscription dans la Constitution de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux. Il dépose dans le même temps un amendement voulant ouvrir le droit de vote des étrangers aux élections locales.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Hamon


Allègre Lang Ferry Fillon De Robien Darcos Chatel Peillon  Hamon  Vallaud-Belkacem



Najat Vallaud-Belkacem

Poursuite et renforcement du fichage des enfants

Attaque des ZEP

Réforme catastrophique des collèges

L'usine à gaz des programmes par cycle

Caporalisation des enseignants, perte de l'autonomie pédagogique


http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique12

Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du 26/08/2014 jusqu'à la présidentielle de 2017

Le LSUN : Livret Scolaire Universel Numérique. Emblématique de la continuité droite gauche et du simulacre de changement. Le fichage des élèves commencé par la droite sous De robien n'a depuis cessé de se renforcer.

Le LSUN s’inscrit dans la même logique que le LPC (Livret Personnel de Compétences). Mais en bien pire, puisqu’il intègre dans une même application le livret de compétences du socle commun, les bulletins périodiques des élèves, les différents parcours et attestations, mais aussi des éléments de suivi des élèves en difficulté (Plan d’Accompagnement Personnalisé, Programme Personnalisé de Réussite Educative, suivi RASED) ou à besoins particuliers (ULIS, UPE2A, …). Il participe de la constitution d’un véritable casier scolaire, au service de la normalisation et du profilage des élèves. De plus l'approche par compétences est l'approche préconisée par les multinationales, c'est l'école de l'ultra libéralisme préconisée par l'union européenne.

Le ministère affirme que les données regroupées dans cette application numérique ne pourront être accessibles qu’aux familles. Cela est faux car celle-ci sera regroupée avec l’ensemble des applications qu’utilise déjà l’éducation nationale au sein de la base élèves dans le 1er degré et via SCONET dans le 2nd degré. Ces données pourront donc être diffusées, partagées et utilisées car elles pourront être extraites, croisées, alimentées, lues et exploitées par différent-e-s utilisateurs/trices, en premier lieu grâce au RNIE (Répertoire national des identifiants élèves), dans lequel figurent des données personnelles sur l’enfant et sa famille.

Ne pas oublier tous les problèmes classiques des fichiers : fuite des données, sécurité des données, droit d'accès et de rectification, sensibilité des données, persistance des données, croisement des fichiers etc

Le stockage des données est centralisé et leur transit est insuffisamment sécurisé. Ce qui permet un détournement frauduleux de toutes les données qui transiteront via le LSUN. Par ailleurs, si le ministère met en avant « un droit à l’oubli » avec l’effacement des données un an après la fin de la Troisième, aucun dispositif concret, aucun moyen n’ont été prévus pour le rendre effectif. L’absence de pérennisation des données au-delà de la Troisième n’est donc absolument pas garantie.

Pour plus de détails et pour comprendre les enjeux , le mieux est de lire ce document : http://pythacli.chez-alice.fr/recent34/lpcquestions.pdf

Il ne sera pas non plus inutile de se référer aux révélation d'Edward Snowden sur le cyber espionnage des citoyens


Réforme de l'éducation prioritaire : un tour de passe passe pour réduire le nombre de collèges estampillés Education Prioritaire.

Loin d’être un passe-droit, les moyens supplémentaires alloués à certains établissements scolaires au titre de l’éducation prioritaire ne sont qu’un pis-aller en matière d’égalité républicaine : comme le montre un référé de la Cour des comptes de 2012 (« Egalité des chances et répartition des moyens dans l’enseignement scolaire »), l’Etat dépense 47% de plus pour un élève parisien que pour un élève de l’académie de Créteil. L’Education nationale dépense ainsi moins pour celles et ceux qui ont déjà moins (et plus pour celles et ceux qui ont déjà plus).

La transformation des ZEP ( zone d'éducation prioritaire, Loi Savary 1981) en REP ( réseau d'éducation prioritaire) apparaît comme une manoeuvre, qui sous couvert d'une meilleure répartition des moyens vise en fait à réduire le nombre d'établissement concerné par les moyens supplémentaires alloués à l'éducation prioritaire. Ainsi si un collège est classé en REP alors toutes les écoles primaires de son secteur doivent aussi être classées en REP. Or la carte scolaire panache souvent les écoles "favorisées" et les écoles "défavorisées" pour parvenir à une relative mixité sociale dans les collèges. Réciproquement, certains collèges se sont vus retirer le statut de ZEP au prétexte qu'ils n'y avait pas assez d'écoles primaires de son secteur classées en ZEP

La méthode est classique, se basant sur un rapport qui met en évidence le fait indiscutable que les ZEP n'ont pas réussi à mettre fin aux inégalités sociales dans le système éducation français ( démocratisation du système) le gouvernement décide de réformer le système. On aurait pu se dire que l'échec est tout simplement consécutif à l'insuffisance des moyens supplémentaires alloués, mais on préfèrera dire que c'est de l'argent gaspillé et que donc il a été donné inutilement. Au final ce seront moins d'établissements qui vont profiter de la manne supplémentaire accordée aux établissement classés en REP. Le bilan montre en effet moins de bahuts en REP qu'il n'y avait de bahuts en ZEP.

un texte de fond particulièrement intéressant sur les ZEP : https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2006-3-page-219.htm

Réforme des collèges : continuité vous dis-je, mais déguisée en révolution.

Finalement, nous avons constaté que sur le terrain, les 4 grands chantiers de la réforme du collège se sont transformés en mesurettes compliquées et sans intérêt pour les élèves comme pour les familles. Alors, une réforme pour rien ? Oui : ce sont au minimum deux ans de perdus pour l’efficacité du système, en revanche c’est un coup de « comm » réussi par le Ministère, qui a réussi à faire croire à son volontarisme.

L'AP  (accompagnement personnalisé)

Celui-ci est censé être un temps fréquent où l’élève va à son rythme, où le professeur a le temps de s’adapter à lui. Pour faire simple, c’est à peu près du soutien scolaire. Pas besoin de courir derrière des objectifs, derrière un programme ni même derrière des compétences : c’est le sens même de l’expression « Accompagnement Personnalisé ». Mais voilà, cet accompagnement « personnalisé » se fait la plupart du temps en classe entière. Cette situation ubuesque a lieu dans 13 collèges sondés sur 15. Les deux autres font de l’ « AP » en demi classe, mais dans les 1 des deux cas cela existait déjà avant la réforme, sous un autre nom, visiblement sur critères sociaux (collège difficile). Le contraste avec les discours ambitieux de la Ministre, reproduits en cascade jusqu’au principal de collège lambda, est saisissant. L’administration de l’Education Nationale a réussi le tour de force de faire croire à la mise en œuvre de moyens pédagogiques significatifs alors que rien n’est perçu comme tel sur le terrain (si vous avez une perception inverse, merci de vous signaler). Mais ce n’est pas tout : dans tous les cas, les « AP » sont réalisés par un des pires acteurs possibles : précisément, c’est le professeur à qui on a retranché des heures de cours au profit de ce dispositif qui doit le mettre en œuvre. Le professeur fait donc un peu comme il veut, et très rarement ce qui est attendu, d’autant plus qu’il a la classe entière et le même programme à réaliser !
https://blogs.mediapart.fr/vincent-schweitzer/blog/281116/un-trimestre-de-reforme-du-college-premier-bilan

A ceci je rajouterai que la dérégulation va de pair avec l'introduction de l'AP. Chaque collège organise ceci comme il veut, et surtout comme il peut. A cette dérégulation on applique souvent le détournement sémantique suivant : autonomie pédagoque ! Ce détournement sémentique est une arnaque intellectuelle sans nom. Il s'agit de construire un vaisseau pour partir sur Mars avec trois bouts de ficelle ! Comme on pourra le lire plus en détail dans la partie sur les nouveaux programmes, un peu plus bas. Ce dispositif est censé permettre de réguler, c'est à dire de travailler avec l'élève (puisqu'il ne redouble plus) les connaissances et compétences qu'oil n'aura pas aquises les années précédentes, ce qui ne pourra se faire que si l'enseignement devient individualisé, c'est en fait l'injonction institutionnelle déguisée : faire de l'individualisation mais avec 30 élèves ! Au moment ou j'écris ces lignes, la rentrée prochaine se prépare et on constate déjà la disparition des moyens alloués pour l'AP la première année mais le maintien de son aspect el plus contraignant, la mise en barette des cours. Pour être plus concret, dans mon collège cette année, nous étions 6 enseignants pour 3 classes sur le créneau horaire de l'AP, ce qui offrait des tas de possibilités intéressantes pour organiser les séances et les groupes, mais imposait que les cours soient mis en barette. A la rentrée prochaine on garde les barettes mais on ne sera plus que 3 profs pour 3 classes.

Les EPI ( Enseignements Pratiques Interdisciplinaires )

Et voici revenu par la porte ce qui avait été ejecté par la fenêtre !Ils sont l’épine dorsale du projet. En 5ème, 4ème et 3ème, dans toutes les classes, au moins 2 matières doivent faire travailler les élèves sur un sujet commun.

C'est exactement la même chose que les "parcours diversifiés" de François Bayrou et les "itinéraires de découverte" de Jack Lang confirmés par Luc Ferry.
Voir par exemple ici les analyses faites après l'éviction de Claude Allègre et les grèves massives de 99/2000 : http://www.sauv.net/collegebo140601.htm

Outre cette continuité ( encore une fois) droite gauche, il faut bien parler de continuité puisque ces dispositifs n'ont pas été éjectés par la droite lorsqu'elle est revenue au pouvoir mais simplement abandonnées faute de combattants ( c'est à dire de profs pour les mettre en place). Outre cette continuité donc, il faut rappeler que ces activités interdisciplinaires se font sur le temps de classe traditionnel, ces heures consacrées à cette interdisciplinarité se cumulent avec les heures consacrées à l'individualisation ( au mieux innefficace et au pire impossible), et aboutissent à l'impossibilité de traiter tous les points de programme de manière correcte. Car il faut bien le dire on peut faire une leçon sur le cosinus en uhe heure mais on peut aussi la faire en trois semaines mais on n'obtiendra pas alors chez les élèves le même niveau de connaissance, de maitrise et d'entraînement selon le temps qu'on aura consacré à la notion. Tout ceci peut donc se résumer à du temps pendant lequel on ne fait pas autre chose. La question revient donc à chacun en son for intérieur, qu'est-ce qu'il vaut mieux faire? C'est un choix philosophique, idéologique, politique qui est tout sauf neutre. Le problème reste et restera toujours le problème des contenus, que doit on apprendre à l'école? Faut-il instruire et/ou éduquer? faut-il y acquérir des savoirs ou des compétences? Les savoirs faires doivent-ils être acquis de façon automatique, par dressage ou en comprenant pourquoi et comment la méthode est ce qu'elle est et aboutit à un résultat correct ?
Toujours est-il que les zélateurs de l'interdisciplinarité, défendent le point de vue selon lequel ce n'est pas du temps perdu puisqu'on peut traiter un ou plusieurs points du programme par les EPI et qui si on le fait , on n'a plus besoin de le faire de façon classique, ce point du programme a été en effet traité.

Voici ce qu'on peut lire sur le blog dont j'ai déjà mis plusieurs fois le lien :

"Au florilège des « EPI » quasiment pas mises en œuvre, on citera dans tel collège des EPI faites par « un peu tous les profs » (jusqu’à 4), des EPI correspondant exactement à l’ancienne épreuve « histoire des arts » donc pas nouveau (c’est le cas dans 9 collèges sur 15 !), une EPI dont l’existence est découverte mi novembre par un professeur nouvellement nommé, qui avait pourtant demandé à ses collègues à plusieurs reprises, un EPI qu’on réalise « chacun un quart d’heure par heure de cours », la palme revenant certainement à cet EPI pour lequel « on verra vers la fin de l’année scolaire » (dixit un professeur). Quand on sait ce qu’est réellement une fin d’année scolaire dans un collège, c’est cocasse. En définitive, la plupart des EPI sont plutôt bricolées que correspondant à une réelle nouveauté, ambitieuse. Quelle perte de temps et d’énergie. Professeurs (presque tous), principaux de collèges (beaucoup) et même certains inspecteurs avaient pourtant mis en garde".https://blogs.mediapart.fr/vincent-schweitzer/blog/281116/un-trimestre-de-reforme-du-college-premier-bilan

l’évidence qui s’impose peu à peu à nous est que se dessine, en creux, une réalité contraire aux objectifs annoncés :  un collège à deux vitesses, où deux missions sont sous-entendues. Ces deux vitesses sont particulièrement visibles avec une approche géographique, merci à Thomas PIKETTY (dans son article sur le sujet des collèges parisiens) d’avoir mis en évidence les inégalités au collège. Le résultat au plan des pratiques pédagogiques –ou des « politiques d’établissement » comme on dit, est désastreux :

-d’un côté des collèges pour les plus pauvres, qui font du contrôle social et de la distraction d’élèves. On y « balade » les parents d’élèves avec des nouveautés pédagogiques récurrentes, un accompagnement des difficultés scolaires (qui aboutit très rarement à une remédiation), la promesse non tenue que l’école va prendre en charge à peu près tout ce que la famille ne peut pas assurer pour l’épanouissement de l’élève

- de l’autre des collèges publics des secteurs favorisés et des collèges privés « élitistes » (c’est-à-dire la plupart des collèges privés) qui réinterpretent complètement et les programmes et la pédagogie imposée de manière à sauvegarder des méthodes pédagogiques classiques mais efficaces qui forment l’élite : car après tout, réussit-on un concours d’une école d’ingénieur sans avoir appris par cœur ses tables de multiplication et fait de longs devoirs de maths à la maison ? Passe-t-on le cap de la première année de médecine sans « bachoter » c’est-à-dire faire ce qui est officiellement proscrit ? Parle-t-on 2 langues étrangères sans apprendre ses déclinaisons, verbes irréguliers ?

Cette nouvelle géographie, inavouée, des collèges à 2 vitesses présente l’avantage de coûter moins cher à l’Etat. Mais son coût final est bien supérieur en termes de fracture sociale, de tensions, et déficit démocratique.
https://blogs.mediapart.fr/vincent-schweitzer/blog/281116/un-trimestre-de-reforme-du-college-premier-bilan

Refonte de l'évaluation des élèves, suppression des notes : Le bébé est malade ! Cassons le thermomètre !
Pour résumer disons simplement que dans un premier temps la note disparait pour une évaluation subjective sur le niveau de maîtrise d'une compétence puis réapparait grace à un système de correspondance dan slequel il apparaît que l'élève peut avoir la moyenne alors qu'il ne maîtrise pas la compétence. Encore une fois on se trouve face à un choix idéologique, connaissances et/ou compétences. Ce qu'on peut rajouter c'est la perversité de l'argumentation pour défendre la disparition des notes. Il s'agit de dire que l'élève qui a de mauvaises notes est stigmatisé, qu'il entre dans une spirale d'échec et de dévalorisation de soi dans laquelle il s'enfonce pour finalement décrocher. Il s'agit donc de mettre en place pour tous un système qui devrait être destiné aux élèves en échec, aux décrocheurs à ceux qui ont une image d'eux même dévalorisée.
 Ce faisant, on opère évidemment un nivellement par le bas, une impossibilité de stimulation qui pourrait par exemple être caricaturée par les méthodes violentes de coaching de Philippe Lucas, l'entraîneur de Laure Manaudou qui a tout de même formé plusieurs champions du monde, et champions olympiques. Dit autrement, lorsqu'un élève à fort potentiel peut avoir 18 sans rien faire, comment pourait-il trouver des ressources intérieures pour faire plus, pour faire mieux, pour être plus rigoureux, pour aprofondir etc? Cette question est au coeur de la pédagogie de la réussite, une méthode qui n'est pas nouvelle mais faut-il encore une fois le rappeler, le plus important c'est l'autonomi pédagogique, que ceux qui veulent pratiquer la pédagogie de la réussite le fassent librement, mais que ceux qui veulent pratiquer une autre pédagique ne soient pas soumis à l'injonction de pratiquer eux aussi une méthode pédagogique en laquelle ils ne croient pas ! L'autonomie pédagogique c'est liberté de choisir un dispositif à l'instant T pour un elève X dans un groupe G.
 Pour rentrer davantage dans le coeur du sujet on pourra consulter cette longue page : l'école démocratisée ou dépouillée?
Page dont je vous livre ici la conclusion histoire de constater que nos chers ministres de l'éducation nationale depuis 20 ans ont pris la direction totalement inverse :

On pourrait rêver en se disant par exemple que plus l'histoire avance plus la quantité de savoirs historiques et scientifiques augmente.

Qu'il faut donc des contenus qui permettent avant toute chose de pouvoir comprendre ces nouvelles connaissances, ensuite il faut enseigner ces connaissances au plus grand nombre.

On peut rêver à l'objectif que 100% des citoyens puissent comprendre la théorie de la relativité d'Einstein pour avoir une meilleure compréhension de l'univers et de la matière. Que 100% des citoyens puissent comprendre la conférence Pharmakon, que 100% des citoyens connaissent les molécules chimiques élementaires, puissent comprendre les enjeux climatiques, économiques et sociaux. On peut rêver d'une école dont l'objectif serait de permettre à tous de comprendre, Platon, Aristote, Montesquieu, Descartes, Spinozza, Marx, Mais aussi Keynes, Adam Smith ou Hayek. Et tant pis s'il faut que tout le monde étudie jusqu'à l'âge de 35 ans pour acquérir tout cela.

Sur ce point particulier de la refonte de l'évaluation, je préfère vous renvoyer encore une fois sur https://blogs.mediapart.fr/vincent-schweitzer/blog/281116/un-trimestre-de-reforme-du-college-premier-bilan

Réforme des programmes: passage à une logique de cycle et une mise en place sur tous les niveaux en même temps. Plus loin dans la baisse du niveau, plus loin dans la dérégulation, plus loin dans l'approche par compétences ( l'école des multinationales)

Toutes les autres réformes des programmes étaient étalées sur 4 ans : la première année en 6ème, la seconde année en 5ème, etc, de manière à ce que la génération qui inaugure les nouveaux programmes en ressente la cohérence. Même le plus pressé des changeurs de programmes connu dans notre histoire, le Maréchal Pétain, a eu besoin de 2 années pour tout changer. Mais de nos jours l’urgence de faire du neuf doit être tellement pressante qu’on l’a fait. Et qu’importe si presque tous les acteurs ont tiré la sonnette d’alarme : professeurs, parents d’élèves, chefs d’établissement, et même Conseils départementaux qui ne peuvent pas acheter des dizaines de millions de nouveaux livres en une fois.
Et ce n’est pas fini : l’absence de support de travail n’est qu’une anecdote à côté de la difficulté que les enseignants ont à mettre en œuvre de nouveaux programmes qui imposent aussi une révolution des méthodes (voir l’inapplicable « Socle Commun de Connaissances, de Compétences et de Culture » du 15 mars 2015 qui fait aussi désormais office de programme). Les professeurs ont alors subi, l'année dernière, des formations aux discours nébuleux, sans y comprendre grand-chose, mais ils ont clairement perçu qu’il faut jeter aux oubliettes leurs méthodes pédagogiques éprouvées, a priori disqualifiées. Plus un mot sur les devoirs à la maison, les leçons, les dates, les formules, les définitions, le rôle des parents, les exercices de répétition, le par cœur. Mais place à des connaissances très maigres, limitées, souvent à un niveau primaire.
Le résultat final est un énorme gâchis : même les professeurs expérimentés sont en plein doute et culpabilisent, car faute d’avoir compris quelque chose des injonctions mystérieuses de leur hiérarchie, ils continuent, mais en cachette, à mettre en œuvre d’anciennes méthodes éprouvées. Clairement, ils sont utilisés à contre-emploi. Quand on pense à la masse de ressources publiques qui sont consacrées à leur paiement, on en a la tête qui tourne. Il y a toutefois de rares professeurs qui tentent de repenser toute leur approche et se lancent dans la tenue de registres de compétences personnalisés pour chacun de leur 100 à 500 élèves : bravo à eux, ils y sacrifient leurs soirées et leurs week-ends. Il est vrai qu’avec une rémunération inférieure de 20% à la moyenne de l’OCDE, les enseignants français sont rares à avoir ce zèle.

https://blogs.mediapart.fr/vincent-schweitzer/blog/281116/un-trimestre-de-reforme-du-college-premier-bilan

La logique de cycle : le programme n'est plus conçu année par année mais cycle par cycle. Ce qui implique beaucoup de choses. D'abord les éditeurs ont travaillé dans l'urgence, proposant des manuels par année, mais aussi des manuels par cycle. Prenons l'exemple du cycle 5° 4° 3°. Le programme est décliné sur trois ans, et chaque prof dans chaque collège, décide d'aborder telle ou telle notion du programme, qui en 5° , qui en 4° qui en 3°. Première conséquence, si un prof de maths a décidé d'aborder par exemple le cosinus en 4° et que l'éditeur a décidé de le placer en 3°, alors le manuel ne lui conviendra pas. Deuxième problème si deux profs du même collège font un choix différent, l'un  (appelons le Monsieur X) décide d'aborder le cosinus en 3° et l'autre ( appelons la Madame Y) en 4°. l'élève qui eu Madame Y en 4° et passe en 3° dans la classe de Monsieur X n'aura jamais vu le cosinus.

La riposte est facile me direz-vous, il suffit que tous les profs d'un même collège répartissent les notions de la même façon, on parlera alors de travail en équipe ( première perte d'autonomie pédagogique, le prof ne peut plus choisir sa propre progression). Là où le problème se complique c'est si un élève déménage et change de collège, et on peut reprendre l'exemple du cosinus : si il est en 4° dans le collège Y il n'a pas vu le cosinus, il arrive dans le collège X qui lui l'a fait en 4°. Game over ! l'élève n'aura jamais vu le cosinus ! C'est là qu'intervient la deuxième riposte : la différenciation pédagogique. Les inspecteurs ont été clairs pendant les formations, il ne s'agit pas d'individualiser la pédagogie ( comment serait-ce possible avec 30 élèves par classe?) il s'agit de bosser sur 3 ou 4 niveaux d'exigence. Mais dans la pratique, si on suit l'esprit de cette réforme, l'élève dont on vient de parler qui n'a pas vu le cosinus, doit absolument se voir proposé le cours sur le cosinus, c'est le devoir de son enseignant de lui fournir une activité personnalisée pour combler cette lacune, et quid de ce que font ses camarades pendant le même temps? L'élève doit faire les deux leçons en même temps? L'esprit de la réforme est clair, elle contraint bien l'enseignant à l'individualisation . Nouvelle riposte argumentative, en fait le professeur n'est plus obligé d'aborder tout le programme, en fait il doit valider des compétences dont il est censé observer la maîtrise à travers des activités qui se basent sur les programmes. Exit la contrainte de boucler les programmes, place au socle de compétences, un eliste de compétences transversales fumeuses aux contours imprécis et subjectifs ( savoir lire, savoir argumenter, savoir communiquer etc ).

Mais revenons maintenant aux manuels scolaires à la lumière de ce qui précède, Monsieur X ou le collège Tartempion ne trouvent pas de manuel par niveau qui correspond à la progression sur 3 années qu'il a  choisi, il devra donc choisir un manuel de cycle. Mais problème de poids des cartables aidant, le manuel de cycle n'est pas trois fois plus épais que le manuel par niveau. Dans l apratique il est au pire deux fois plus épais et manque donc cruellement de substance, des leçons minimalistes, un nombre d'exercices particulièrement réduit.

En résumé, on a donc des manuels inadaptés ou à contenus apauvris. Une dérégulation liée à une ventilation différente par niveau selon les collèges ( quid de la continuité sur le territoire de la république?), à des problèmes importants en cas de déménagement, à une perte d'autonomie des enseignants, à une contrainte d'individualisation insurmontable avec des classes à 30 élèves, à un nivellement par le bas autour de l'évaluation de compétences floues déconnectées de contenus dignes de ce nom, à des connaissances de bas niveau mal maîtrisées et donc une baisse drastique du niveau de connaissances.

La proposition du SNALC : En riposte le SNALC a publié les programmes et réfléchi à une ventilation par niveau, il suggère aux profs de faire tous la même progression partout sur le territoire, ce qui il faut bien le dire réduira grandement les nuisances provoquées par la logique de cycle. Dans la pratique, tous les enseignants ne suivront pas cete consigne du SNALC et donc le mal est fait, il va lentement oeuvrer et distiller son venin.

Un autre problème important de cette vaste usine à gaz qu'est la logique de programmes par cycle vient du fait que la 6° est intégrée au cycle de primaire, ainsi on a donc un cycle CM1,CM2,6°. Là aussi il faut ventiler les contenus des programmes sur les 3 années, le problème décrit précédement est amplifié puisque plusieurs écoles sont associées à un seul collège. Il faudrait donc que toutes les écoles d'un même collège adopte la même ventilation des programmes. Sans déveloper davantage on voit que les problèmes évoqués sur le cycle 5° 4° 3° se retrouvent à la puissance dix mille ! Face à cette usine à gaz, le gouvernement construit une nouvelle usine à gaz, les conseils de cycle qui ici sont donc des conseils écoles/collège qui se conduiront sus la houlette des chefs d'établissement et des inspecteurs. Là encore il faudra réguler, c'est à dire individualiser, l'élève Tartempion arrive en 6° avec telle ou telle connaissance, compétence qu'il n'a pas acquise. Le prof de 6° qui le récupère doit lui proposer des activités pour combler ses lacunes. Le seul moyen de faire cela est d'individualiser l'enseignement ce qui, faut-il le redire encore une fois est parfaitement impossible avec 30 élèves. Tout aussi impossible avec 2 heures d'aide personnalisée par semaine. Comment pourrait-on avec deux heures par semaine, faire tout le travail qui n'a pas pas pu être fait en deux années complètes de classe ?

Evaluation des profs et carrière : continuité, là encore, avec un tour de vis supplémentaire! Caporalisation, soumission, perte d'autonomie pédagogique.

Ce projet obéit à la même logique que celle du décret Chatel de 2012 qui avait été abrogé après l’élection de François Hollande suite à la mobilisation des personnels appuyée sur l’action commune des organisations syndicales. La « revalorisation » des grilles indiciaires dont se targue la ministre est en fait un miroir aux alouettes avec des augmentations de salaire en trompe-l’œil qui sont très loin de compenser les pertes de salaire accumulées depuis des années.

La logique de ce projet repose sur les entretiens professionnels, sur des critères subjectifs et est l’instrument de l’arbitraire et de l’individualisation. Il est dangereux, inacceptable.

La notation chiffrée serait remplacée par une évaluation, fondée sur une inspection et deux entretiens professionnels reposant sur une grille de 11 items dont les critères sont pour l’essentiel éloignés de l’enseignement, et s’appuyant sur un référentiel de compétences professionnelles qui comporte 70 entrées ! Ce projet va de pair avec la mise en place d’un « accompagnement » des personnels qui peut être imposé par la hiérarchie et n’aurait plus grand-chose à voir avec la formation continue, et renforce le contrôle de la hiérarchie sur nos collègues au détriment de leur liberté pédagogique.

Lors de l’introduction de ce type de grade dans la Fonction publique de l’État en 2010 par le gouvernement Sarkozy, toutes les organisations syndicales à l’exception de la CFDT s’étaient prononcées contre.
En voulant valoriser l’exercice de fonctions particulières et l’évaluation, la classe exceptionnelle est la promotion à la « tête du client » et un renforcement de l’inégalité salariale. Il sera réservé à une toute petite minorité et ne sera accessible que pour 10 % de l’effectif d’un corps, dont 8 % justifiant de fonctions particulières. Seuls 2 % des personnels, ayant « fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle », pourront y accéder. C’est donc 90 % de l’effectif d’un corps qui en sera irrémédiablement exclu.
De plus, les 10 % du corps ne seront atteints qu’en 2023 ! Là encore, rien ne dit que les dispositions actuelles ne seront pas encore plus orientées vers des promotions uniquement au mérite ! Sur la base de la servilité, cela va de soi.
De plus aucune garantie n’est donnée sur un déroulement de carrière sur deux grades (classe normale et hors classe) pour la totalité des collègues.

17 mai 2017 La ministre apprend le nom de son successeur


http://www.dailymotion.com/video/x5mrcee?autoPlay=1




Jean-Michel Blanquer

L'école voulue par L'institut Montaigne

Le 17 Mai 2017 Jean-Michel Blanquer est nommé Ministre de l'éducation Nationale

Le nouveau Président Macron prétend changer enchangeant les têtes. comme si changer les têtes pouvait signifier de changer les idée, de changer la politique de changer l'idéologie. Le nouveau président ni de gauche ni de gauche a donc choisi son nouveau gouvernement. Mais qu'est ce qui va donc changer pour l'éducation?

Premièrement Monsieur Blanquer n'est pas pour rien dans toutes les réformes de l'éducation nationale qui ont précédé sa nomination, Recteur de l'académie de guyane en 2004, il fut n°2 du ministère en 2006, puis Recteuyr de l'académie de Créteil en 2007 puis directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) de Luc Chatel au ministère de l'Éducation nationale en 2009. Comme chacun sait être nommé recteur signifie que l'on est plus que d'accord avec les orientations du ministère. C'est donc clairement le choix de la continuité qui est fait ici par le Président Macron et son équipe.

en 2013 il devient directeur général de l'ESSEC, la grande école de commerce... Il faut donc penser qu'il se fera le chantre de la consolidation de l'approche par compétences chère au monde de l'entreprise et de l'accentuation de l'autonomie des chefs d'établissement en clair il va aller encore plus loin dans les directions qui ont été suivies depuis au moins deux décennies et dont la grimaçante Najat a procédé à la grande accélération. Mais alors pourquoi Najat fait-elle la grimace? A l'heure actuelle on ne peut que supposer qu'il s'agit de l'hypothèse, réjouissante, il faut bien le dire (et oui il y a tout de même du positif), selon laquelle il  "mettrait l'accent sur l'école maternelle et l'acquisition du langage. La réussite de l'enfant se joue dès la maternelle, estime Jean-Michel Blanquer, pour plein de sortes de raisons : le cerveau est très maléable jusqu'à l'âge de six ans et on s'est aperçu que l'apprentissage du langage est indispensable pour réussir sa scolarité dans le primaire. Un vocabulaire riche permet d'être moins violent, d'acquérir des subtilités dans le raisonnement. La maternelle, c'est l'endroit où l'on doit pouvoir personnaliser les parcours des élèves, notamment dans les zones difficiles où il faudrait dédoubler les classes. " du moins si l'on en croit ceci

Son programme tel qu’il transparaît dans son dernier ouvrage a été élaboré avec l’aide de l’Institut Montaigne, un think tank libéral. Pour un portrait plus complet de cette homme de droite : http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/17/jean-michel-blanquer-un-specialiste-marque-a-droite-a-l-education-nationale_5129208_823448.html

L'institut Montaigne est "un think tank classé comme libéral". Il a été créé par "le parrain du capitalisme français", Claude Bébéar, aujourd'hui président d'honneur du groupe Axa. Ce think tank, qui se déclare "indépendant", est financé par près de 80 entreprises, et certaines de ses propositions penchent clairement à droite : en 2008, une étude dénonçait par exemple "le coût prohibitif" de l'éolien. En 2010, l'institut prônait "la suppression du CDD et un CDI "plus flexible"". En matière d'éducation, le rapport sur l'échec scolaire de 2010 était visiblement marqué à droite, selon une tribune d'un enseignant publiée sur Rue89. Le vocabulaire utilisé, avec la multiplication des mots "compétition", "politique de ressources humaines", "management", "mérite" ou encore "performance", faisait dire à cet enseignant que l'institut Montaigne assimile l'école à "une entreprise comme une autre".


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