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Anatolie (Asie Mineure) avant l'empire byzantin

sud de la Mer noire ( grèce Turquie)

l'anatolie sous l'empire byzantin

l'anatolie après l'empire byzantin

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Langues indoeuroéennes: tokharien indo-Aryen iranien Anatolien grec albanais italique ( latin et langues romanes) celtique germanique slave

Asie mineure : partie occidentale de l'Asie

-8000 Cayonu Tepesi  plus ancienne cité du monde

-4000 débuts de Troie ( actuellement Hisarlik ) La découverte en 1870 par l’archéologue et homme d'affaires Heinrich Schliemann des ruines de Troie sur la butte d’Hissarlik, en Turquie, a relancé un vieux débat sur l’historicité des événements relatés par Homère. On ignore toujours à l'heure actuelle si la guerre de Troie a bien eu lieu. Carl Blegen concluait en 1963, à la suite de ses travaux réalisés à partir des fouilles de Schliemann et la découverte du trésor de Priam, à la possibilité du conflit entre Grecs et Troyens. Cependant, il fut attesté que le trésor en question datait du deuxième millénaire avant Jésus Christ, et qu'il ne pouvait donc pas être associé à l'épisode du siège de Troie. Pour Claude Mossé, professeur à l’université de Paris VIII-Saint Denis collaboratrice de la revue « Histoire », on ne pourra jamais prouver avec certitude l'existence ou non du conflit. Quant aux historiens antiques, Thucydide pensait lui que l’importance qu’Homère avait accordé au conflit était exagérée : la guerre aurait bel et bien eu lieu, mais l'importance que les Grecs lui donnèrent fut influencée par leur fort sentiment nationaliste. Les fouilles qui ont été réalisées, sur le site de la ville antique que fût Troie, ont permis de mettre en évidence la présence de plusieurs couches stratigraphiques qui correspondent chacune à cette même ville, mais à des époques différentes. On a ainsi pu cataloguer neuf Troie distinctes.

-2300 -2200 Les Hatti plus ancienne population d'Anatolie

entre -2000 et -1900 Hittites en Anatolie centrale ( maintenant Turquie d'Asie) capitale Hattousa leur origine est mal connue mais on pense qu'ils descendent des Hatti

-1800 les marchands assyriens développent le commerces dans les grandes villes hittites d'Asie Mineure

La Troie VI (1800-1300 av. J.-C.) qui correspondrait à la ville puissante (munie de remparts et dont l’habitat urbain occupait 20 km²) n'aurait pas tenu un siège de 10 ans mais aussi et surtout, la cité datant de la même époque que la date retenue pour l’apogée des Mycéniens (XVIIe siècle av. J.-C.) a été détruite par un tremblement de terre (attesté par des fouilles archéologiques). Cette catastrophe naturelle pourrait d'ailleurs être à l'origine de la légende du cheval de Troie qui aurait été une offrande à Poséidon, le dieu de la mer et des tremblements de terre.

La Troie VIIa (1300-1250 av. J.-C.) qui lui succéda n’était plus que l’ombre d’elle-même. La puissante ville en était réduite à un misérable "camp" issu d’une timide tentative de réoccupation de celle-ci. Dès lors, quel intérêt les Grecs auraient-ils trouvé à l'assiéger et comment la ville aurait-elle résisté ? De plus, les fouilles ne permirent pas de prouver une quelconque présence grecque à ce moment-là : on ne retrouva ni armes ni signes de conflit. La ville fut détruite par un incendie vers 1250 av. J.-C. Pourtant, la Troie VIIa est la cité qui concorde le mieux chronologiquement avec l’épisode de la guerre de Troie. De plus, à cette même époque, le même empire mycénien est en pleine décadence. C’est vers 1600 qu’il faut situer son apogée (Troie VI). À l’époque du conflit, tout cet espace géographique, occupé par les Mycéniens, ainsi que l’empire hittite, bien plus grand, subissent des invasions régulières. Dès lors, comment les Mycéniens auraient-ils pu s'en prendre à Troie alors qu'ils éprouvaient de graves difficultés à maintenir l'unité dans leur propre empire.

on ne trouve aucune trace d'un conflit qui aurait existé entre Grecs et Troyens dans les archives hittites (pourtant volumineuses) alors que ces derniers étaient les voisins immédiats des Troyens. De même, les tablettes mycéniennes déchiffrées par deux philologues britanniques (Michael Ventris et John Chadwick, découvreurs du linéaire B) ne présentent pas non plus la moindre information sur le conflit de Troie qui aurait pourtant dû y occuper une place importante.

Troie VII semble s'être bel et bien préparée à un siège : on a en effet retrouvé, dans les ruines de la ville, des amphores pleines et les traces qu'une restauration des murailles fut entreprise à cette époque. Ce niveau de la Troie VIIa semble d'ailleurs porter des marques de destruction humaine. Sa datation repose sur l’étude de la céramique que l’on y a retrouvée. Or, celle-ci peut être estimée à la fin du XIIIe siècle av. J.-C., voire au début du XIIe siècle av. J.-C.

L'Iliade et l'Odyssée sont les plus anciens récits qui nous soient parvenus au sujet de la guerre de Troie. Néanmoins, à l'époque archaïque, ce sujet était l'un des préférés des aèdes et des poètes. Les œuvres épiques qui y étaient consacrées étaient donc nombreuses. L'ensemble de ces œuvres est nommé le « Cycle troyen ». Pendant la période classique et surtout alexandrine, le sujet resta à la mode. De nombreux mythographes comme Proclos (Chrestomathie) ou le pseudo-Apollodore rédigèrent des résumés ou des analyses des événements décrits dans l'Iliade. À l'époque tardive fleurirent aussi des suites et des contre-récits. Ces derniers avaient pour but de présenter les événements sous un angle différent de celui adopté par Homère. En fait, nombre des détails ou des traditions associés pour nous à tel ou tel héros ne sont pas présentes dans l'œuvre homérique, mais proviennent de versions alternatives. Virgile conta également dans son Énéide le récit d'un des héros troyens, Énée, fils d'Aphrodite, qui suivit sans le savoir les traces d'Ulysse, pour aller fonder une nouvelle Troie, Rome.

Le film Troie (Troy dans la version originale) de Wolfgang Petersen, sorti sur les écrans en 2004 prend de grandes libertés par rapport au texte d'Homère et aux autres récits utilisés. Mais il est toujours intéressant de visualiser, l'époque à l'aide de photos de films

Une partie de la guerre de Troie est racontée dans l'Iliade d'Homère: Voici les éléments du récit d'Homère illustrés par les photos du film

La guerre est entreprise à la suite de l'enlèvement d'Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas, par le troyen Pâris. En effet, Hélène lui avait été promise par Aphrodite, en remerciement pour le jugement du mont Ida, lui attribuant la pomme d'or. Pâris dut alors choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, lui promettant respectivement l’Asie, la sagesse et l'amour de la plus belle femme du monde : Hélène.


Hélène et Paris dans le Film Troie

 

Les rois grecs, descendants de Pélops, se réunissent alors. Liés entre eux par le serment de Tyndare, ils décident de mener la guerre contre Troie avec un contingent très important. Après avoir réuni d'autres héros comme Achille, ils constituent une flotte qui accoste, dans la deuxième année après l'enlèvement d'Hélène, en Mysie, non loin d'Élée.


Achille charge seul dans la bataille dans le film

Ils affrontent d'abord Télèphe, roi de Mysie et fils d'Héraclès qui, alarmé par le débarquement d'une armée si imposante, a dépêché contre elle ses propres troupes. Après des combats acharnés, Télèphe apprend l'identité des chefs de l'armée ennemie et le combat cesse alors. La flotte grecque repart chez elle après cette première expédition, et se repose pendant huit ans. Dix ans après l'enlèvement d'Hélène, les Grecs lancent une seconde expédition qui accoste, grâce aux conseils de Télèphe, sur le rivage face à Troie.


reconstitution d'un navire grec pour le film Troie

Après des premières batailles avec les Troyens, les Achéens commencent le siège de Troie.


Archers défendant Troie dans le film

Pour affaiblir la ville et se ravitailler ils lancent des incursions contre les villes alentours. Une ambassade menée par Ménélas et Ulysse réclame à Priam, roi de Troie, la restitution d'Hélène, sans succès.


Ulysse dans le film

Dans le film Paris affronte Ménélas pour éviter la guerre, blessé il refuse de mourrir et se réfugie auprès de son frère Hector. Ménélas voulant tout de même tuer Paris se fait embrocher par Hector.


Hector tue Ménélas.

Lors d'une razzias Chryséis, fille d'un prêtre d'Apollon, est capturée et attribuée comme part d'honneur à Agamemnon, commandant en chef des Grecs. Courroucé, Apollon frappe le camp grec d'une peste et Agamemnon est obligé de rendre sa captive. En compensation, il prend d'autorité celle qui a échu comme part d'honneur à Achille : Briséis. Furieux, celui-ci se retire dans sa tente et demande à sa mère, Thétis, d'obtenir de Zeus qu'il favorise les Troyens.


Les Grecs devant les fortifications de Troie.

Malgré les exploits de héros comme Diomède ou Ajax le Grand, les Grecs perdent pied. Patrocle, compagnon d'Achille, obtient de ce dernier la permission de porter ses armes, afin de galvaniser les troupes. Ainsi vêtu, il lance un vaste assaut contre la ville, mais est défait par Hector, fils aîné de Priam.


Hector le prenant pour Achille tue Patrocle celui ci ayant revetu son armure et marchant à la tête des myrmidons.

Fou de douleur, Achille reprend les armes et tue Hector.


Hector fait ses adieux à sa femme Andromaque avant de combattre Achille.

Il vainc également les nouveaux alliés venus à l'aide de Priam : Penthésilée, reine des Amazones, et Memnon, prince éthiopien.


Les Myrmidons d'Achille à l'assaut.

Ulysse a alors l'idée du cheval de Troie : des guerriers grecs se dissimulent dans un grand cheval de bois, déguisé en offrande à Athéna. La flotte grecque feint de se retirer, abandonnant le cheval sur la plage. En signe de victoire, les Troyens font entrer le piège dans leurs murs. Croyant la guerre terminée, ils festoient et se réjouissent.


reconstitution du cheval de Troie pour le film

La nuit venue, les guerriers grecs sortent du cheval et ouvrent les portes. Troie est pillée, les membres de la famille royale tués ou emmenés en esclavage, et Ménélas peut enfin ramener Hélène à Sparte, dix ans après son enlèvement. Lors du combat, Achille est blessé au talon par une flèche tirée par Pâris, et meurt - ce qui a donné naissance à l'expression « talon d'Achille ». Les survivants s'enfuient, et leur épopée sera décrite dans "l'énéide" de Virgile. Racine raconte aussi leur histoire dans "Andromaque"


Paris décoche la flèche fatale pour Achille

 

-1670 le Roi Hittite Labarna. Son fils Hattousili puis Moursili 1°

De -1650 à -1200 l’empire Hittite situé dans l’actuelle Turquie est une puissance égale à l’Égypte. 

Sa chute reste encore obscure, probablement anéantie par les peuples de la mer. La diversité des peuples qui composait cet empire en fait une civilisation riche et originale centrée sur un roi ( Soleil ) aux pouvoirs absolus. Ils ont développé une forme d’écriture hiéroglyphique faite de pictogrammes. C'est la plus ancienne civilisation historique d'Asie Mineure. jusqu'au XIX° siècle on ne les connaissait que par des passages de la bible "fils de heth" ce terme désignait leurs héritiers peuplant la syrie du Nord au début du premier millénaire. En 1906 à Boghaz Koÿ en Anatolie  on découvre 10000 tablettes gravées d'écritures cunéiformes, il s'agissait des archives de Hattousa la capitale hittite. Le déchiffrement fut réalisé en 1917 par Hrozny. L'écriture hiéroglyphique fut déchiffrée en 1947. Les tablettes n'ont pas encore toutes été traduites et les fouilles continuent en Turquie. Ces tablettes ont clarement démontré leur origine indoeuropéennes.

Même races que les aryens de l'Inde ou de l'Iran, et que les Achéens. Il se seraient lentement déplacés  par le Caucase ou les Balkans se métissant aux populations locales et s'installant pacifiquement. Ils auraient emprunté leurs coutumes aux locaux ainsi que leur nom Hatti . Ramifiés en plusieurs tribus parlant des dialectes différentsau centre de l'Asie mineure les nésiens au sud ouest les louvites et au nord les palaïtes. Des plateaux immenses d'Anatolie les hittites iront en Phénicie, vers l'Euphrate, la mer Noire, la Mer Egée

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-1595 Raid des hittites de Moursouli 1° sur Babylone

-1380 -1340 Suppilouliouma plus grand souverain Hittite. Ougarit tombe sous domination hittite

-1300 La puissance des hittites rivalise avec celle de l'Egypte. Ils ont introduit le travail du fer (épées, mors, passe-guides et excellaient à cheval leurs chars ont semé la terreur et ont été copiés par les Egyptiens, les hébreux et les Assyriens. Les tablettes hittites comprenaient le plus vieux manuel d'hippologie du Monde. Du point de vue littéraire et religieux ils semblent avoir été inffluencé par la mésopotamie. Polythéistes, teshoub le taureau, Routamish déesse de la chasse qui deviendra Artémis chez les grecs.. Sacrifices humains rares. La femme occupaient une place très importante. Culte solaire.( eux aussi pourraient donc être restés fidèles aux prétendus guides initiateurs)

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Le roi Souloumelli fait une offrande , un sacrificateur conduit le taureau au sacrifice
. Les 4 dieux sont Teshoub, dieu de l'orage, sa femme, son fils et sa belle fille.

-1299 les hittites livrent une rude bataille à Qadesh ( Syrie ancienne ) contre Ramsès II. Le pharaon faillit perdre la vie au cous de la bataille. Ramsès épouse une princesse hittite

quelques cités hittites survivront les derniers résistèrent aux Assyriens jusqu'en -711 , les habitants de Marash.

-1200 Les Achéens ( premiers grecs ) détruisent Troie II ( fameuse guerre de Troie racontée par Homère dans l'illiade))

Peuples de la mer mal connus peut -être étaient ils des Achéens . Les philistins en font partie. barbares indoeuropéens venus de la mer Egée ( entre Grèce et Turquie) ,

XII° av JC les peuples de la mer détruisent les Hittites et les ougarits ( situés sur la côte syrienne depuis -6000 ) et donnent leur nom à la Palestine.

Les Philistins apparaissent dans les sources égyptiennes au XIIe siècle avant JC, et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostiles connues collectivement des anciens égyptiens sous le nom de peuples de la mer. La langue des Philistins reste inconnue, dans la mesure où on ne leur connaît aucune production textuelle. Il est possible que ce soit à l'origine une langue Indo-Européenne, mais les preuves en sont ténues.

À compter du XIIe siècle avant JC, l'installation des Philistins dans le sud-est de Canaan est cependant bien attestée par leurs poteries, ainsi que par les textes égyptiens et assyriens (ces derniers les appellent Palastu ou Pilistu). Il est aujourd'hui impossible de dire si cette installation fut faite sur un territoire donné par les Égyptiens ou conquis par les Philistins. Cependant, si « la couche [archéologique] qui correspondait à la dernière domination égyptienne à Canaan, sous Ramsès III, ne contenait aucune trace des premiers types de vases philistins décorés, [...] les premiers niveaux philistins ne révélaient aucune trace de présence égyptienne : pas un seul vase ou tesson égyptien. Les deux couches sont complètement séparées ». Cette rupture archéologique peut donc laisser penser à une rupture commerciale franche, impliquant une rupture politique également franche, c'est à dire à une conquête plus qu'à une implantation par accord mutuel.

Progressivement, les zones philistines vont se structurer autour de cinq grandes villes, qu'on pense avoir été des cités-états indépendantes, chacune disposant de ses propres institutions et régnant sur les territoires, villages et petites villes alentours. Ces cinq villes sont Gaza, Ashkelon, Ashdod, Ekron, et Gath (qu'on pense avoir identifié avec le site archéologique de Tell es-Safi).

Le livre de Josué confime l'archéologie et émumère les cinq princes des Philistins, ceux « de Gaza, d'Ashdod, d'Ashkelon, de Gath et d'Ekron ». La description est censée renvoyer à l'époque de Josué (l'entrée en Canaan des Hébreux, généralement datée du XIIIe siècle ou du XIIe siècle avant JC). La rédaction du livre de Josué, incertaine, est en toute hypothèse beaucoup plus tardive (vers le milieu du premier millénaire avant JC), et il est assez plausible que la description renvoie plus à la situation connue du rédacteur qu'à celle de l'installation des Hébreux (et des Philistins, les deux étant plus ou moins concomitantes). Confirmation de cette hypothèse, l'archéologie montre que le site d'Ekron ne s'est développé qu'à partir du VIIe siècle

les peuples de la mer repoussés 2 fois par les égyptiens.

Les peuples de la mer sont mentionnés pour la première fois vers -1208 par les textes égyptiens (inscriptions de karnak sous le règne du pharaon Mérenptah). Les peuples mentionnés, que Mérenptah affirme avoir vaincus, sont les Eqwesh, les Sherden, les Luka, les Shekelesh et les Teresh (selon une hypothèse de vocalisation, l'ancien égyptien ne s'écrivant qu'avec des consonnes). Les inscriptions de Karnak les décrivent comme des « habitants du Nord venant de toutes les terres ». Les philistins ne sont pas encore cités, et il est impossible de savoir si certains d'entre eux participaient à ces premiers affrontements. La première mention des philistins apparaît sur une inscription du temple de Medinet Habou, ou Ramsès III (-1186 à -1155) célèbre une victoire maritime et terrestre sur les peuples de la mer. Le deuxième pylône du temple indique : « Parmi eux se trouvaient comme alliés les Peleset, les Thekker, les Shekelesh, les Denyen et les Weshesh. Ils mirent la main sur tous les pays jusqu’aux lisières de la terre ». La mention des « Peleset » (ou plus précisément prst, dans la version égyptienne d'origine, non vocalisée) est généralement reconnue comme la première mention des philistins.

Les Philistins sont donc dans les textes égyptiens des envahisseurs venus du nord, ayant une bonne connaissance de la navigation (d'où le nom collectif que donnent les égyptiens), et coalisés à d'autres populations pour attaquer la riche Égypte.

Le livre d'Amos fait venir « les Philistins de Caphtor ». D'après l'hypothèse documentaire, le livre d'Amos est un texte biblique fondé sur une des sources les plus ancienne. Bien que sans doute rédigé plus tard, il s'appuierait sur les prédications d'Amos, vers -750, dans la région de Béthel, dans le royaume de Samarie. En admettant que ce texte soit bien un des plus précoces de la Bible, il se situe cependant environs 350 années après l'installation des Philistins dans le Sud-Ouest de Canaan. Sa fiabilité concernant des évènement du XIIIe siècle avant JC fait donc question, mais il est possible qu'il reprenne les traditions philistines de l'époque. Cependant, même si on accepte l'affirmation du texte, le positionnement de Caphtor est inconnu. Il a été proposé, mais sans preuve définitive, que le terme soit l'équivalent de l'égyptien Keftiu, qui désignait un pays imprécis dans le nord (Cilicie, Syrie, Crète ou Chypre selon différentes hypothèses). Au final, le livre d'Amos n'apporte aucune réponse précise sur la localisation d'origine des Philistins, du moins aucune qui soit interprétable d'après les connaissances actuelles.

L'archéologie semble pencher en faveur d'une origine située dans la mer Égée ou dans des régions voisines. En effet, les fouilles réalisées dans quatre (Ashdod, Ekron, Ashkelon, et plus récemment Tell es-Safi, probablement l'ancienne Gath) des cinq grandes cités philistines montrent une culture matérielle nettement influencée par la civilisation mycénienne. Particulièrement notable est la poterie philistine la plus ancienne, qui est une version locale de la poterie égéenne dite de l'Helladique Récent III C (-1200 à -1100). Cette poterie philistine ancienne est décorée de nuances de brun et de noir, avec des motifs géométriques ou à spirales. Elle évolue à l'Âge du fer I (après -1100) vers une poterie philistine plus originale, avec des décorations noires et rouges. Les dernières fouilles archéologiques ont montré que ce type de céramique était en fait minoritaire, une marchandise de luxe destinée seulement à l'élite. On a aussi trouvé à Ekron un bâtiment de 240 mètres carrés. Ses murs sont larges, conçus pour soutenir un deuxième étage, et son entrée large et raffinée mène à un grand hall, en partie recouvert d'un toit soutenu sur une rangée des colonnes. Dans le plancher du hall on trouve un foyer circulaire pavé avec des cailloux, un foyer typique des bâtiments mycéniens.

Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région centrée sur l'actuelle bande de Gaza.

Les circonstances de cette installation restent imprécises. Le manuscrit Harris I, écrit sous le règne de Ramsès IV, indique que Ramsès III, après avoir vaincu les peuples de la mer, les a emprisonnés en Égypte, avant « de les installer dans des bastions, construits en [son] nom », et de les soumettre à l'impôt. Certains y voient l'installation des Philistins dans la bande côtière du sud-est de Canaan, longtemps égyptienne. Le lien entre les deux évènements est cependant incertain, du fait de l'imprécision géographique et ethnique du texte.

En l'absence de sources incontestables sur la langue des Philistins de l'époque tardive, le statut précis des populations tardives et leurs relations ethniques, religieuses et linguistiques avec les premiers Philistins des chroniques égyptiennes restent discutés.

L'archéologie montre en tout cas vers l'époque supposée de David (Xe siècle avant JC) une « prolifération graduelle de poteries philistines aux décorations égéennes, sur les contreforts des hautes terres [de la Judée], et jusque dans la vallée de Jezréel, au nord, [...] preuve de l'expansion progressive de l'influence philistine à travers le pays ». Des traces de destructions apparaissent sur certains sites philistins, ou certains archéologues ont vu la trace des conflits rapportés par la Bible entre anciens Hébreux et anciens Philistins, mais ces attributions, quoique possibles, font débats. Il en est ainsi du site de Tell Qasile, un petit site de la banlieue nord de la moderne Tel-Aviv, ou « l'archéologue israélien Benjamin Mazare [...] mit au jour une ville philistine prospère, ignorée par la Bible. Le dernier niveau, contenant de la poterie philistine, ainsi que d'autres objets caractéristiques de la culture philistine, porte des traces de destruction par le feu ». Mazare y a vu une trace des guerres de David, ce que d'autres historiens considèrent être douteux

Durant cette période (Xe siècle), les villes philistines sont incendiées. On peut l'interpréter comme la conséquence d'un raid israélite ou, comme on l'avance depuis peu, comme le résultat d'une offensive égyptienne. À la fois villes et ports, les grandes cités-états de la Philistie semblent avoir été riches et puissantes, pratiquant le commerce maritime international (peu dans les périodes les plus anciennes), mais aussi terrestre. Au premier âge du fer (après -1100), elles auraient conservé un certain temps le monopole sur le commerce et le travail de ce métal dans la région.

-1050 Défaite des Israélites devant les Philistins.

 

les peuples de la mer en guerre contre les Hébreux et soumis par David vers -1000

-1000 Les Celtes envahissent l'Asie mineure ( fondent la Galatie (gaulois en grec)).

Leurs cités ont dominé la région jusqu'à la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en 732 avant JC. Ils sont par la suite soumis aux empires régionaux, et semblent progressivement s'y assimiler. Les dernières mentions des Philistins datent du IIe siècle avant JC, dans le premier des Livres des Macchabées.

Sargon II (-722 à -705) « déclara qu'il avait ouvert la frontière égyptienne au commerce entre les Assyriens et les Égyptiens ». Ce commerce passait par la Philistie, zone d'échange entre l'Afrique et le Moyen-Orient, qui voit ainsi son rôle conforté.

Après la guerre entre l'Assyrie de Sennacherib et le royaume de Juda d'Ézéchias (vers -701), « les meilleures terres agricoles de la Shefelah furent données par les vainqueurs [assyriens] aux cités-états de Philistie ».

VII° av JC Byzance colonie grecque est construite.
Les murs originaux de la cité antique de Byzance furent construits au VIIe siècle av. J.-C. lors de la fondation de la ville par des colons mégariens.
En ce temps, la cité consistait en une acropole et quelques habitations.

-700 Les Scythes

La Scythie correspond à la région au nord de la mer Noire. Les Scythes menaient une vie de nomades à cheval. Ils étaient de redoutables archers et chevaliers ce qui leur permit de prendre le contrôle d’un vaste territoire et de s’avancer jusqu’à l’Égypte. Ils ont développé une civilisation particulière où l’art animalier était très développé.

+400 La petite bourgade de Troie IX disparait

après les dominations grecques et romaines c'est l'empire Byzantin qui dominera la région jusqu'à sa chute en 1453.

suivra la domination ottomane en 1453. Puis la naissance de la Turquie en 1923



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