Indo-européens 3

Mesopotamie (asie mineure)

IRAK

mésopotamie: littoral syro palestinien

anatolie

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sumériens babyloniens assyriens chaldéens phéniciens

Temps : -3500 à -539
Espace : la vallée du Tigre et de l’Euphrate

Pour dompter les fleuves, les habitants devaient s’organiser afin de réaliser des grands travaux de canalisation(fin IV° millénaire). C’est ainsi que l’idée d’État qui dirige et planifie est née. Plusieurs guerres entre les cités sumériennes ont rendu cette partie de l’histoire très complexe. Chaque cité-États, ceinturée de murailles, était indépendante avec ses propres divinités, et son gouvernement.
Les Sumériens ont inventé l’écriture cunéiforme pour écrire leurs lois afin que la justice soit la même pour tous. C’est de cette écriture que d’autres sociétés se sont inspirées. Ils ont aussi inventé : la roue ; la poterie au tour ; l’arche ; ils ont combiné du cuivre et de l’étain pour obtenir du bronze ; le calendrier de 12 mois et 30 jours, cadran solaire ; système numérique basé sur le 60 d’où 60 minutes, 60 secondes et le cercle de 360 degrés et se sont les premiers à payer des taxes et des impôts.

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Mésopotamie

littoral syrro palestinien

premiers hommes de Néanderthal à Ubaydiya

-50000 -10000 grottes montagneuses du Nord habitées (Chanidar)

-7000 premières traces du village de Ninive

-6000 premiers villages Hassouna du nord vers la vallée

-6000 fondation d'Ougarit ou Ugarit côte syrienne (16 km de Lattaquié). Ougarit est une ancienne cité du Levant, l'actuelle Ras Shamra initialement nommée Ras ech-Chamra (« la colline du fenouil »), près de Lattaquié dans l'actuelle Syrie. Cette capitale de l'ancien royaume homonyme est située au croisement et au débouché d'une route qui joint la Méditerranée au bassin mésopotamien, à la jonction de l'Empire hittite au nord et de la sphère d'influence égyptienne au sud.

un autre site important de l'ancien royaume d'Ougarit est celui de Ras Ibn Hani, situé le long de la mer à 5 kilomètres au sud-ouest de Ras Shamra, où se trouvent deux palais construits pour la famille royale. Le site même de Ras Shamra n'a encore été fouillé que sur 1/6e de sa superficie. On y a dégagé les principaux monuments, mais aussi des quartiers d'habitation. L'architecture de la cité était essentiellement faite en pierre, ce qui a assuré une bonne conservation de tout le bâti, et donne à ce site un attrait touristique non négligeable. Une autre raison du succès des fouilles de ce site est l'abondante documentation en tablettes cunéiformes, dans plusieurs langues, qui y a été exhumée.

-5500 Samara

-5000 Obeid près du Golfe Persique, premières traces à Uruk, Ur est également déjà habitée.

-5000 une tablette sumérienne parlerait de cette époque ainsi que de la religion polythéiste à 12 dieux en vogue à l'époque en ce lieu (à vérifier)

-3500 Les sémites s'installent et occupent du Nord montagneux à Bagdad  ce sont les Akkadiens.  Les Sumériens occupent le Sud en arrivant d'on ne sait où soit par la mer soit par la mésopotamie en suivant le Tigre et l'Euphrate ils parlaient une langue rare au proche orient proche de celle qu'on parlait aux environs de la mer Caspienne.

-3500 les sumériens inventent la roue. Des tours de potier sont ainsi attestés en Mésopotamie, à Sumer et à Ur, vers 3500 avant notre ère. Ils ont peut-être été aussi en usage à la même époque en Inde et en Iran. Bien que très ancienne, l’invention de la roue ne trouvera une application à grande échelle qu’au XIXe siècle avec le début de l’ère industrielle Aucune invention n’est plus chargée de symboles que la roue. La mythologie indo-européenne fait du disque solaire une roue qui entraîne un char divin dans sa course. Au-delà de sa portée symbolique, la roue marque l’avènement d’une ère nouvelle. Cette invention a révolutionné les transports et les communications.

-3200 une trentaine de cités états en basse mésopotamie dirigées par des souverains, maitres de la population et de ses biens mais devant composer avec le clergé. Ils se livrent des guerres impitoyables pour imposer la suzeraineté aux cités voisines. Activité commerciale intense. De petits voiliers vont jusqu'à Oman et même jusqu'à la vallée de l'Indus.

Ils adorent des divinités liées à la marche du monde,  soleil, lune, végétal, vent, orage,  mer, fleuve, feu, guerre ,Innana (future ishtar), Planète Vénus ( culte vénusien donc prétendus guides initiateurs?) sacrifices d'animaux. Suspicion de sacrifices par empoisonnement ou de suicide de pretresses du dieu lune.

les tombes royales d'Our témoignent que les mésopotamiens étaient experts en orfèvrerie.

Assyrie

Uruk III, Djemdet Nasr, (3100–2900 av. J.-C.) désigne à la fois la cité et ses souverains.


tête d'URUK datée de -3000

Gilgamesh

Uruk fut notamment la ville du roi mythique Gilgamesh (-2900). D’après la Liste royale sumérienne, rédigée au début du IIe millénaire av. J.-C., Gilgamesh (aussi Gilgameš), fils de Lugalbanda, fut le cinquième roi d’Uruk (période dynastique ancienne, première dynastie qui aurait détenu l'autorité à Uruk après le Déluge). La Liste lui attribue cent vingt-six ans de règne.

Elle passe également pour être la plus ancienne agglomération à avoir atteint le stade urbain dans la seconde moitié du IVe millénaire, et c'est potentiellement là que l'écriture a été mise au point au même moment.

Le regain d'activité que la ville connaît durant la seconde moitié du Ier millénaire en fait un des derniers lieux où se conserve l'antique tradition mésopotamienne, avec sa littérature et ses textes religieux et astronomiques rédigés en écriture cunéiforme.

Uruk est donc un site capital situé aux deux extrémités de la longue histoire de la Mésopotamie, et le produit de ses fouilles est crucial pour comprendre cette civilisation. Le site est organisé autour de deux entités, qui correspondent peut-être à deux villages unifiés pour former la cité d'Uruk : Kullab à l'ouest, et Eanna à l'est, séparés d'environ 500 mètres seulement, localisés au centre du tell.

Mais la ville s'étendait bien au-delà de ces quartiers, recouvrant à son apogée durant les Dynasties archaïques (IIIe millénaire) une surface de 400 hectares.

En Irak, des archéologues pensent avoir trouvé le tombeau perdu du Roi Gilgamesh — le sujet du « livre » le plus ancien dans l'histoire, écrit il y a 4 500 ans.

En avril 2003, une expédition allemande a découvert ce qui est supposé être le site de la ville entière d'Uruk — incluant, la dernière demeure de son célèbre roi. « Je ne peux pas affirmer que c'est la tombe du Roi Gilgamesh, mais cela est très semblable à ce qui est décrit dans l'épopée, » a déclaré Jorg Fassbinder, du département bavarois des monuments historiques à Munich « Nous avons trouvé juste en dehors de la ville au milieu de l'ancien cours de l'Euphrate les restes d'un bâtiment qui pourrait être interprété comme une tombe » a-t-il ajouté. Cette étonnante découverte de la ville antique sous le désert irakien a été rendue possible par la technologie moderne. Par l'observation des différences de magnétisation entre les briques et les sédiments, on peut observer le sous-sol. Le magnétogramme donne alors un plan précis de la ville. Ce qui est étonnant c'est que l'on a trouvé des structures déjà décrites dans l'Épopée (jardins, maisons de type babylonien, etc.) Mais la trouvaille la plus étonnante est un système incroyablement sophistiqué de canaux (les archéologues ont comparé Uruk à une « Venise dans le désert »).

En dépit du manque de preuves directes, la plupart des historiens ne contestent pas le caractère historique de Gilgamesh. En plus de la Liste royale, des inscriptions ont été trouvées qui confirment l'existence d'autres personnages qui lui sont associés : les rois Enmebaragesi et Agga de Kish. Si Gilgamesh fut un roi historique, il a probablement régné aux alentours de 2 650 av. J.-C.

Des fragments d’un texte épique, trouvé sur le site de l'ancienne Meturan (aujourd’hui Tell Haddad) nous informent que, à sa mort, Gilgamesh fut inhumé sous les eaux d’un fleuve. Le peuple d'Uruk aurait dévié les flots de l’Euphrate qui traversaient la ville dans le but d'enterrer le défunt roi dans son lit même.

Il est intéressant de rapprocher l'Épopée de Gilgamesh du mythe d'Hercule : certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l'épopée de Gilgamesh, la « Gloire d'Uruk », rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, la « Gloire d'Héra », consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C.. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi d'Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d'œuvres devant le mener à l'immortalité, et Hercule, Gloire d'Héra, moitié dieu et moitié homme, effectuant 12 travaux qui le mèneront à son tour à l'immortalité (voir à ce sujet les travaux de l'anthropologue syrien Firas Sawwah ).

Regardez le cylindre suivant: ne trouvez vous pas que l'homme assis, s'il se levait serait beaucoup plus grand que les 2 autres? Ce serait même un géant...


sceaux cylinbres apparus vers URUK VII celui ci est le VA 243 .

L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie (Irak moderne). Actuellement reconnue comme l'Épopée la plus ancienne de l'humanité, la première version connue a été rédigée en akkadien, par un seul auteur semble-t-il, dans la Babylonie des XVIIIe siècle av. J.-C. ou XVIIe siècle av. J.-C. ; écrite en cunéïformes sur des tablettes d'argile, elle s'inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire ; elle est à rapprocher d'« Enki et Ninhursag », d'« Enûma Elish » et du « Poème du Supersage ». Elle a pour origine des récits mythiques ayant pour personnage principal le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d'Uruk (généralement datée de l'époque protodynastique III, vers -2700, -2500), selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d'Isin (-2017, -1794). Selon l'opinion commune des assyriologues, le récit du Déluge, inspiré par l'Épopée babylonienne d'Atrahasis ou « Poème du Supersage », a été ajouté vers -1200, pour former texte « standard », comprenant onze tablettes, de l'épopée assyro-babylonienne. La douzième tablette, traduction de la seconde moitié du récit sumérien « Gilgamesh, Enkidu et le séjour des morts », a dû être ajoutée vers -700

-3000/-1300 Phénicie occupée par les populations sémitiques les canannéens

Les fouilles des années 1930 sur le tell de Kuyunjik ont identifié au cinquième niveau archéologique une période spécifique, qui a été nommée d'après le site et son niveau : on parle de période de Ninive V, ou Ninivite V (-3000-2500)


taureau daté de -3000 musée du Louvre

-3000-1500 La cité Assyrienne d'Assour est en rivalité avec les akkadiens de Babylone et le Mitanni.

Sumer Babylone
Sumériens: origine mal déterminée  établis en basse Mésopotamie au cours du III° millénaire av JC

fondent la cité de Our ou Ur
patrie d'Abraham selon la bilble

II° millénaire 2 premières dynasties

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urne peinte -2700

développent l'écriture entre -2950 et -2350

on trouve des tablettescontenant des mythes ou des récits comme l'épopée de Guilgamesh roi ayant effectivement régné à Ourouk

Les premiers temps du site d’Ur ne sont en fait essentiellement connus par des documents de l’époque provenant du site que grâce à deux découvertes : celle de tablettes administratives de l’époque du Dynastique archaïque I ou II (2900-2750 et 2750-2600), et celle des tombes royales.

Dans un secteur situé à proximité de l’Ehursag ont été mis au jour un ensemble de près de 400 tablettes. On y a retrouvé de nombreuses empreintes de sceaux-cylindres, ce qui fait que les niveaux comprenant ces documents ont été baptisés Seals Impressions Strata (SIS). Ces tablettes ont manifestement été mises au rebus, et ont donc été trouvées hors contexte. Il s’agit des archives du temple du dieu-lune Nanna, divinité tutélaire de la cité, mentionnant des domaines agricoles en sa possession. Ces textes nous informent notamment sur les autorités administratives de la ville et du pays de Sumer : ce sont les premiers à mentionner des personnages comme le LUGAL (« roi ») et l’ENSÍ (« vicaire », autre personne exerçant un pouvoir royal). D’autres documents importants datant de cette période sont les sceaux au nom des cités de Sumer, retrouvés sur des morceaux d’argile ayant servi à sceller des jarres ou des portes. Des empreintes de même type ont été retrouvées pour l’époque précédente sur le site de Djemdet Nasr. Ces sceaux représentent plusieurs villes de basse Mésopotamie, dans un ordre parfois prédéfini, qui à Jemdat Nasr placent Ur en première position (devant Nippur, Larsa et Uruk), montrant peut-être qu’elle exerce une sorte de prééminence.

la découverte la plus fameuse réalisée sur le site d'UR: les tombes royales des souverains Meskalamdug et Akalamdug, qui ont sans doute régné vers 2600.


Tombes royales d'UR: (-2600)

La découverte par Leonard Woolley du cimetière royal d'Ur reste l’une des principales trouvailles de l’archéologie de la Mésopotamie antique. Bien qu’on qualifie cet ensemble de sépultures de « royal », il s’agit en fait de plus de 1 800, sépultures, retrouvées dans un périmètre de 50 x 70 mètres, concernant tout le spectre social de la ville d’Ur entre le XXVIe et le XXIIIe siècles (les tombes les plus récentes datent de la période d'Akkad). Beaucoup sont des inhumations simples, mais il existe des tombes collectives. La plupart n’ont livré qu’un matériel rudimentaire (céramiques), certaines des objets en métal plus ou moins précieux, montrant qu’on est en présence de personnes plus importantes, sans doute impliquées dans l’administration du temple ou du palais. Une vingtaine de sépultures se place au-dessus du lot par sa richesse, et y reposent sans doute de hauts dignitaires du royaume.

Mais le gros morceau reste l’ensemble des 5 tombes les plus prestigieuses, qui au regard du matériel livré semblent êtres celles de roi, même si on n’a pas de certitudes pour toutes, puisque seules celles des rois Meskalamdug et Akalamdug, et de la reine Pu-abi ont pu être identifiées grâce à des inscriptions. La première (PG 755) est une tombe en fosse classique, mais qui renfermait un matériel archéologique très riche, notamment une coiffe d’apparat en or.


heaume en Or de Meskalamdug

Les autres tombes sont voûtées, et accessibles par un couloir. Le plus frappant, en dehors de la richesse des tombes non pillées dans l’Antiquité, est le fait que les souverains sont enterrés avec certains de leur serviteurs, sacrifiés à l’occasion, fait unique dans l’histoire mésopotamienne. On en trouve 78 dans la « tombe du roi » (RT 789), avec 5 bœufs tirant deux chariots, une quarantaine dans celle d’Akalamdug (RT 1080), 17 (plus 2 bœufs) dans celle de Pu-abi (RT 800), et 74 dans le « puits de la mort » (RT 1237). Les défunts sont richement vêtus, les soldats sont en tenue de combat, et les musiciennes sont enterrées avec leurs instruments. Ces personnes sont apparemment mortes de façon volontaire, la disposition des corps ne montrant aucun désordre.

Les tombes royales d'Ur ont livré des objets de très belle facture, témoignant de la grande maîtrise des artisans sumériens de l’époque, notamment en ce qui concerne l’orfèvrerie et la métallurgie. On y a retrouvé de la vaisselle de luxe, des armes finement réalisées (des poignards en or notamment), un char de trait que l'on a pu remonter, des statuettes, sceaux-cylindres, etc.

Parmi les œuvres les plus fameuses, on peut mentionner une lyre de bois, décorée d'une tête de taureau ; une sculpture représentant un bouquetin agrippé à un buisson dont il semble se nourrir des feuilles, mesurant 42 cm, réalisée en bois plaqué d'or, de lapis-lazuli, d'argent, nacre et d'autres matières.

L'étendard d'Ur est une œuvre de 20 cm de haut et 47 de long, retrouvée dans la tombe PG 779. Elle est réalisée en nacre, avec du lapis-lazuli. L'étendard d'Ur possède deux panneaux principaux, qui ont été nommés Guerre et Paix. "Guerre" est une des premières représentations d'une armée sumérienne, engagée dans ce que l'on pense être une escarmouche frontalière et ses conséquences. La scène de bataille comprend des chariots à quatre roues, tirés par une espèce d'équidé, dont il a été supposé qu'il s'agissait d'Onagres, des soldats portant des vêtements de protection, et d'autres soldats d'infanterie, portant des épées ou haches. Le panneau montre également des prisonniers blessés, nus et humiliés, présentés au roi. "Paix" dépeint une scène de banquet. Elle montre des animaux, poissons et autres produits (probablement le butin de guerre) et des personnages assis, tandis qu'un musicien joue de la lyre. L'étendard d'Ur est actuellement exposé au British Museum de Londres.


le Panneau "guerre" de l'étendard d'Ur: British Museum de Londres (-2700)

La parure de la reine Pu-abi est également impressionnante : diadème, constitué de feuilles d'or, divers en or, lapis-lazuli, cornaline, ainsi que d'autres pierres précieuses.

 


Statue portant l'inscription : « Satam, fils de Lu-Barab,
fils de Lugal-kisal-si, roi d'Uruk,
serviteur de Girim-si, prince d'Uruk. »
Calcaire, période des Dynasties Archaïques III
, v. 2400 av. J.-C.

-2112 Les ziggurats ont été construites dans toute la Mésopotamie de la fin du troisième millénaire à l’occupation achéménide. Les plus anciennes sont l’œuvre d’Ur-Nammu (2112-2095), roi sumérien de la dynastie d’Ur III.. La ziggurat avait une base de 90 mètres de côté et une hauteur équivalente. Cela devait en faire un des monuments les plus spectaculaires de toute l’antiquité. Elle comptait probablement 7 étages, colorés par des parements de briques émaillées (le chiffre 7 avait une valeur symbolique en Mésopotamie). Cependant sa forme n'était pas circulaire : toutes les ziggurats avaient une base rectangulaire.


La ziggurat d'UR

Une ziggourat, ou ziggurat (de l'akkadien ziqquratu « hauteur, sommet, tour d'un temple » du verbe zaqâru, « être élevé »), est un édifice religieux mésopotamien en forme de pyramide à étages.Sa fonction était de faire descendre les dieux parmi les hommes ; même s'il s'agirait plutôt d'un lieu de cultes et de sacrifices, qui comportait un sanctuaire. C'est à partir de trois plates-formes que ce genre d'édifices est appelé ziggourat, le maximum est de sept niveaux.

On compte environ une trentaine de ces grands temples urbains érigés dans la Babylonie, ils sont bâtis au cœur des plus grandes villes: depuis Sippar au nord, siège du sanctuaire du dieu du soleil, Shamash, jusqu’à Ur au sud, où résidait le dieu de la lune, Sîn, sans oublier Uruk et son temple dédié à la déesse Ishtar. Le plus ambitieux fut sans doute celui de Babylone dédié au dieu Mardouk.


La ziggourat de Chogha zanbil, située à 40 km au sud-est de Suse (Iran)

Lors de la construction, on prenait grand soin de l’orientation de celle-ci par rapport aux étoiles et aux constellations. L’observation de la voûte céleste permettait de connaître la décision des dieux, les étoiles symbolisant les divinités. Ces grandes tours avaient frappé les voyageurs de l’Antiquité, comme Hérodote (Ve siècle av. J.-C.). On y avait vu un observatoire astronomique, les Chaldéens étant réputés pour l’étude des astres. Ainsi, Ctésias (Ve siècle av. J.-C.), médecin grec auprès d’Artaxerxès II Mnémon à Suse, rapportait que « les Chaldéens montaient en haut des tours pour leurs observations astronomiques, tant cette hauteur facilitait le spectacle précis du lever et du coucher des astres ». L’historien grec Diodore de Sicile (Ier siècle av. J.-C.), le suivait dans cette explication. Cette idée a été reprise par les archéologues du XIXe siècle, tel Victor Place (1818–1875), qui avait cru pouvoir identifier dans une de ces tours un « temple-observatoire ». Il avait découvert à Khorsabad (Dur-Sharrukin) une ziggourat dont les quatre étages inférieurs auraient été, selon lui, peints des couleurs suivantes : blanc, noir, rose et bleu. Reconstituant une tour de sept étages, il supposait que les trois derniers étaient également colorés. Il faut toutefois signaler que les fouilles ultérieures de l'Oriental Institute de Chicago n'ont pu confirmer aucune des remarques de Victor Place.

La Tour de Babel était probablement une ziggurat bien qu'elle soit souvent représentée avec une base circulaire, toutes les ziggurats ont une base rectangulaire. La tour de Babel était selon la Genèse une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprissent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre.

Une zigourat sous marine a été découverte au Japon elle serait datée de -8000, cette civilisation aurait-elle pu inffluencer les assyrobabyloniens? les 2 civilisations ont-elles pu être inffluencées par une civiliation antérieure à elles 2?


-2350: SUMER : compte de chèvres et de moutons
en numération babylonienne

Chronique des Rois Anciens: tablette Babylonienne

 


évolution de l'écriture cunéiforme

-2340 Les Akkadiens dominent toute la région.

Les Akkadiens (-2325-2160) Akkad cité-état fondée en basse Mésopotamie  par Sargon détruit par les barbares Kassites du Zagros( chaine de montagnes du SO de l'Iran ). Fondent Babylone(ou Babel ) ( 160Km de Bagdad bord de l'euphrate ).-2340 hégémonie en Mésopotamie.

Sumer Babylone
-2325-2200 guerre contre les Akkadiens qui mettent fin à la 2° dynastie
-2111-2003 la 3° dynastie s'étend en Mésopotamie
-2003 les Amorrites et les Elamites font chutter la 3° dynastie d'Our
-2325 -2160 Fondation par les akkadiens
De -2000 à -1200 la côte syro-libanaise est un ensemble de cité-États qui est sous le contrôle soient des Egyptiens ou des Hittites.

vers -2000 Abraham partit d’Ur en Chaldée (en Mésopotamie). Avec son peuple il se dirigea vers le pays de Canaan (la Palestine)

vers -2000 L'installation des Amorrites en Mésopotamie élimina les Sumériens de la scène politique  mais leur culture a survécu au moyen orient actuel.

-2000 L'acier de Damas, on ne sait toujours pas comment il était fait, peut-être comme le wootz indien


dragon mosaique Babylone
vers -1900 Sumer est prise par les amorrites -1894 Prise de Babylone par les Amorrites

Les assyriens envahissent plusieurs fois La Babylonie.

-1800 les marchands assyriens développent le commerces dans les grandes villes hittites d'Asie Mineure

-1750 La Babylonie comprend Akkad Sumer Babylone toujours sous les Ammorites
Hamourabi est en guerre contre plusieurs cités états (Mari Larsa Eshnouna) il gagne . Sous son règne se développent la lexicographie la grammaire   les maths la médecine la jurisprudence
L'empire babylonien domine la Mésopotamie.
Après la mort d'Hamourabi l'empire se désagrège sous la pression hittite Mitannienne et Hourrite

tombés sous les assyriens ( avant -1650)et les babyloniens puis sous les perses et les grecs les Phéniciens ont continué à vivre et  conserver le culte de Baal et Ashtart (ils sont restés fidèles aux prétendus guides initiateurs? ). Ils ont inventé l'alphabet. Les Phéniciens sont aussi reconnus comme d’excellents artisans. Ils fabriquent des tissus teints, ils produisent de la verrerie, ils travaillent les métaux précieux et l’ivoire

-1595 raid Hittite sur Babylone fin de la première dynastie babylonienne

période de crise les Kassites prennent le pouvoir, introduisent la féodalité revitalisent l'agriculture le commerce les techniques et les arts.

-1500 -1000 premier empire assyrien Etat puissant mais submergé par les invasions araméennes .

-1450 royaume d'Ougarit est alors dirigé par Ammistamrou Ier, et est un vassal de l'Égypte.


ruines des Palais Ougarites.

Ville commerciale par excellence, Ougarit est de ce fait une place très cosmopolite. Cela se retrouve dans le fait qu'on y a trouvé des documents dans huit langues et quatre écritures différentes. On est ainsi en présence de l'ougaritique, noté en alphabet ougaritique, cunéiforme, de l'akkadien, du sumérien, du hittite et du hourrite, écrits en cunéiformes traditionnel, de l'égyptien, en hiéroglyphes, du chypro-minoen, écrit dans son propre syllabaire, et du louvite, en hiéroglyphes hittites.

L'opposition entre tradition locale et mésopotamienne se retrouve dans les œuvre littéraires attestées à Ougarit. On a ainsi mis au jour des textes classiques de la littérature suméro-akkadienne, rédigés en akkadien. Les compositions propres à Ougarit étaient elles rédigées dans la langue et l'écriture locales : ce sont des grands textes mythologiques, dont le plus célèbre est le Cycle de Baal, ou bien des rituels religieux. On n'a visiblement pas traduit des textes d'une langue à l'autre. Du point de vue de la pratique, les actes administratifs concernant les affaires intérieures du royaume, ainsi que la correspondance locale étaient majoritairement écrit en ougaritique, et un peu en akkadien. Les textes traitant des affaires internationales étaient rédigés exclusivement en akkadien, langue diplomatique de l'époque, aussi employé dans le domaine judiciaire.

-1300 arrivée des araméens des hébreux et des philistins la phénicie se réduit à une bande cotière.

vers -1250, les fils de dieux sous la direction de Moise ont dû quitter l’Égypte parce qu’ils étaient opprimés pas le pharaon. Ils ont conquis la Terre Promise où ils ont fondé leur royaume.

XII° av JC Disparition des ammorites avec l'invasion araméènne.

Le roi d'Ougarit, Niqmaddou II, passe sous la domination hittite quand le roi de cet état Suppiluliuma Ier soumet la Syrie du Nord. Il conclut un traité de vassalité avec son nouveau suzerain.

les rois d'Ougarit demeurent des vassaux fidèles aux Hittites, qu'ils soutiennent dans les différents conflits qu'ils mènent, notamment contre l'Égypte. À la mort de Niqmepa, son fils Ammistamrou II (1260-1230) monte sur le trône d'Ougarit. Son règne est marqué par l'épisode de son divorce avec la fille du roi Benteshina d'Amurru, autre vassal des Hittites.

Après la mort d'Ammistamrou II, Ibiranou (1230-1210) lui succède, puis Niqmaddou III (1210-1200). À cette période, ce sont les rois de Karkemish, issus de la lignée royale hittite, qui assurent généralement le contrôle de la Syrie par le Hatti. Ils interviennent donc à l'occasion dans les affaires du royaume d'Ougarit. C'est aussi de ce moment que datent la plupart des sources épigraphiques retrouvées à Ras-Shamra.

Un certain Hammourabi succède à Niqmaddou II au début du XIIe siècle. C'est alors que surviennent les invasions de ceux que l'on nomme les Peuples de la Mer. C'est durant cette période chaotique, qui voit la destruction du royaume hittite et de nombreuses villes syriennes, qu'Ougarit est prise, pillée et détruite. Elle n'est plus habitée après.

phénicie Ensemble de cités-états ils ont développé la navigation et fondé de nombreuses colonnies sur le poutour méditerranéen dont Carthage au IX siècle

Vers l’an 1000 avant J.C., l’union de l’ensemble des cité-États devient la Phénicie. Jusqu’au 7e siècle, les Phéniciens sont les plus grands commerçants et leurs navires sillonnent la Méditerranée jusqu’à l’Espagne. Par la suite plusieurs problèmes ‘’politiques’’ surviennent et la Phénicie passe d’une domination à une autre.

-1000--600 second empire Assyrien

dynastie chaldéene. -1000 à Sumer -600 en Babylonie qui s'appelle Chaldée.

Située au cœur de l'Assyrie, Ninive reste toujours une possession de ses rois dans les temps difficiles qui suivent le XIIe siècle, même lorsque les Araméens réduisent considérablement leurs possessions au début du Ier millénaire. Au début de la période néo-assyrienne (-911-609), la ville profite du prestige du pays pour s'enrichir, et gagner en importance : les souverains assyriens continuent d'y aménager des palais et de restaurer ses temples.

-814 Les phéniciens fondent Carthage et poussèrent leurs bateaux jusqu'en Espagne. Mais la côte africaine de la Méditerranée était très hostile : de nombreux récifs et de hauts-fonds rendaient la navigation très difficile. Les plus téméraires évitaient de naviguer la nuit. La nécéssité de ces haltes explique en partie la création de petits ports le long de la côte, tous les 30 à 40 km, distance équivalent à une journée de navigation.

Ainsi furent fondés les fameux comptoirs phéniciens, qui jouèrent un rôle important dans le commerce et dans les échanges pendant l'Antiquité et au-delà. D'est en ouest, la côte algérienne abritait des comptoirs qui sont devenus : Annaba, Skikda, Collo, Jijel, Bejaïa, Dellys, Alger, Tipaza, Cherchell, Tènes, Bettioua, Ghazaouet ... comptoirs qui seront plus tard les assises des villes puniques, numides et romaines.

.-805 phéniciens dominés par les assyriens


Taureau androcéphale ailé assyrien -600 règne de Sargon II

 

Sargon II (-722 à -705) « déclara qu'il avait ouvert la frontière égyptienne au commerce entre les Assyriens et les Égyptiens ». Ce commerce passait par la Philistie, zone d'échange entre l'Afrique et le Moyen-Orient, qui voit ainsi son rôle conforté.

-721 invasion du royaume d'Israël (tribus du Nord) par les Assyriens.

Après la guerre entre l'Assyrie de Sennacherib et le royaume de Juda d'Ézéchias (vers -701), « les meilleures terres agricoles de la Shefelah furent données par les vainqueurs [assyriens] aux cités-états de Philistie ».

C'est le roi Assyrien Sennacherib qui entreprend vers -700 de faire de Ninive la capitale de son puissant empire, qui s'étend de l'Iran occidental à la Méditerranée.

-700 Acre est dominée par Assyriens


Gardes d'Assurbanipal, Ninive,
-645 musée du Louvre.

Après la fin du règne d'Assurbanipal, l'Assyrie décline brutalement, et se retrouve menacée en son cœur par les assauts des Babyloniens et des Mèdes

-614 Chute d'Assour: les Mèdes seuls mènent une campagne en Assyrie, qui voit la chute d'Assur, et un premier assaut vers Ninive, qui échoue.

-612 chute de Ninive(capitale Assyrienne) attaquée par les Babyloniens et les Mèdes fin de la puissance assyrienne.

Petra et les nabatéens ( Jordanie)

Nabuchodonosor II succède à son père Nabopolassar, qui redonna son indépendance à Babylone face aux Assyriens, en 605 av. J.-C. Il venait, peu avant, de battre les Égyptiens à Karkemish..

-604 phéniciens dominés par les babyloniens

Nabuchodonosor II entreprend d’immenses travaux à Babylone : sanctuaire de Marduk, ziggourat, un grand nombre de temples de la ville, reconstruction de l’enceinte avec deux murs parallèles, porte d’Ishtar, etc.

vers +10 Strabon grâce à ses nombreux voyages, participe également à l'élaboration de la liste des sept Merveilles du monde. Il affirme notamment : « Babylone est située [...] dans une plaine. Ses remparts ont 365 stades de circuit, 32 pieds d'épaisseur et 50 coudées de hauteur dans l'intervalle des tours, qui elles-mêmes sont hautes de 60 coudées. Au haut de ce rempart on a ménagé un passage assez large pour que deux quadriges puissent s'y croiser. On comprend qu'un pareil ouvrage ait été rangé au nombre des Sept Merveilles du monde. ».

Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel, étaient la deuxième des sept merveilles du monde.Construite par nabuchodonosor II pour sa femme en -600.

La Pyramide de Khéops est la première merveille du monde.

-587 nabuchodonosor II  roi chaldée prend Jérusalem royaume de Juda (tribus du sud)

La porte d'Ishtar est une des huit portes de la cité intérieure de Babylone, elle fut construite au nord de la cité en -580 (empire néobabylonien) sur ordre du roi Nabuchodonosor II. Cette porte est dédiée à la déesse éponyme Ishtar.


Reconstitution de la Porte d'Ishtar en Irak

La première porte (intérieure) fait 28 m de large, 11 m de long et est flanquée de deux tours de part et d’autre du passage. La seconde porte (extérieure) est la plus grande. Elle est encastrée dans le rempart intérieur et est flanquée de deux tours de 9,50 m de haut. Entre les deux tours se trouve une cour ouverte.
L'ensemble, qui fut entièrement reconstitué, est conservé au musée de Pergame de Berlin.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_d%27Ishtar

 

-539 phéniciens dominés par les Perses

-539 Chute de Babylone, prise par les perses( Cirus2 )

Révolte des babyloniens; les perses ( Xerxès) démantèlent Babylone.

 

-332 phéniciens dominés par les Grecs

Les grecs et Alexandre s'installent à Babylone Alexandre meurt en -323


Alexandre entrant dans Babylone

Babylone décline lorsque les Séleucides fondent Séleucie sur le Tigre.

- 64 phéniciens dominés par les Romains

 

CARTHAGE (Tunis)

pour en savoir plus sur l'histoire de Carthage, consulter plutot la page afrique du nord, en suivant les liens des guerres puniques

Fondée vers -814 par des exilés de Tyr,

La première fondée par une princesse venue de Phénicie, Elyssa-Didon fit entrer l'Afrique dans la lumière de l'histoire.
La Carthage punique d'Hannon fut reine des mers, et celle d'Hannibal, maîtresse du monde, connut son heure de gloire, avant de disparaître.
Auguste bâtit la Carthage romaine pour être capitale de l'Africa proconsulaire, et la Carthage impériale qui lui succède honore les arts et les lettres.
La chrétienne de saint Augustin semble une cité exaltée autant par la religion que par les passions. Elle devient vandale pendant un siècle, puis byzantine avec Bélisaire.  
Carthage sera enfin conquise par les Arabes qui l'abandonnent au profit de Tunis. Cependant elle demeura l'avant-poste vigilant de la nouvelle capitale

Son rayonnement commercial ne fut effectif qu’après la décadence de Tyr (550 av. J.-C.)

Carthage étend son influence sur les populations de l'intérieur, à travers les relations commerciales. Ainsi apparurent des villes, où l'influence punique est incontestable.

Carthage fut la ville la plus riche du monde. Jusqu'au IIIe siècle avant J.-C., elle dominait toute la Méditerranée occidentale

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Après la première guerre punique (264-241 avant J.C.)

Carthage dut faire face à la guerre de mercenaires, et fut aidée par la cavalerie numide du prince Navarase.

Au cours des années qui suivirent cette guerre, la puissance carthaginoise s'affaiblit, ce qui permit au roi des Massyles, Gala, grandpère de Massinissa, d'entreprendre la conquête des villes côtières, dont Hippo-Régius, qui devint sa capitale. Il fut reçu triomphalement par la population qui chassa les Carthaginois.

Pendant la deuxième guerre punique (218-202 avant J.C.) Romains et Carthaginois se disputèrent avec acharnement l'alliance des royaumes numides.

La puissance grandissante de Massinissa en Afrique inquiéta Rome, au point qu'en déclarant la guerre à Carthage en 149 avant J.C. (troisème guerre punique), elle visait aussi Massinissa.

Ces luttes devaient prendre fin avec la destruction complète de la ville en -146. César la reconstruisit et en 44 avant J.-C. elle redevient, sous Auguste, la cité la plus prospère d'Afrique; elle rivalise bientôt avec Rome par la splendeur de ses monuments. Cette prospérité, cependant, ne devait pas survivre aux troubles sociaux et religieux qui marquèrent, au IVe siècle après J.-C., l'histoire de l'Afrique romaine.

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439  Geiséric( Vandales)  s'empare de Carthage.

Pillée par les Vandales en 440 puis reconstruite par Justinien, Carthage céda, à la fin du VIIe siècle, la place à Kairouan. Depuis quelques années, un mouvement culturel aspire à la renaissance de Carthage.

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